C’est l’heure d’un petit storytime : je vais te raconter mon parcours en prépa HEC, et surtout ma spectaculaire remontée de minor à major. Je partagerai les erreurs que j’ai commises (et répétées 😅) ainsi que les leçons que j’ai enfin assimilées lors de ma deuxième année, la Carrée.
Peu importe ta filière en prépa, cet article peut t’aider : on cherche tous à mieux réviser, surtout les matières où l’on galère. Let’s go ! 🚀
Récap’ de mon expérience en carrée : l’art de la guerre 🔥
Après ma première année (Bizuth) bien difficile, j’ai pris la décision de souffler pendant les grandes vacances. J’avais besoin de prendre du recul pour comprendre ce qui m’étais arrivé au niveau de mes notes.
Grand bien m’en a pris, j’ai pu reprendre mes esprits. L’été, puis le début de l’année Carrée ont été l’occasion d’une grande remise à plat. Surtout une fois que j’ai senti que les concours de fin d’année pour les grandes écoles approchaient… Bref, je savais qu’il fallait que je fasse de mon mieux pour passer de minor à major et augmenter mes chances.
C’est quoi passer de minor à major ? 📈
Ça veut dire progresser d’un rang inférieur (minor) à un rang plus prestigieux (major) dans une promotion de classe.
Les 6 leçons que j’ai apprises en Carrée
J’avais repéré des astuces qui fonctionnaient particulièrement bien pour moi en première année de classes préparatoires. Voici les top 6 !
1. S’organiser au propre, comme au figuré
Disons-le sans pincette, mon bureau était devenu très sale et désorganisé. Chaque chose devait enfin être à sa place, pour pouvoir travailler sans gêne et en focus complet.
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2. Faire un planning ambitieux
Je sentais bien que 35 heures de boulot perso par semaine ne pouvaient suffire, compte tenu du volume de travail nécessaire pour atteindre les grandes écoles. Et il restait peu de temps : en septembre, on n’était qu’à 7 mois avant les concours de fin d’année scolaire (ça paraissait long, mais c’était une grande illusion !).
J’ai donc fait de mon mieux pour structurer chaque moment et pouvoir augmenter mes heures de révision (tout en respectant au mieux mon besoin de sommeil !).
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3. Une méthode efficace pour chaque matière
L’idée était de construire un système de travail qui me permette de savoir ce que je devais faire, sans me poser de questions avant de passer à l’exécution. Mon objectif : maximiser la productivité.
Ce fut certainement l’outil le plus difficile à concevoir, mais il allait porter ses fruits. (J’en ai déjà un peu parlé, mais un rappel ne fait jamais de mal : la méthodologie, c’est le cœur de la réussite de tous les bons étudiants, en quantité ET en qualité).
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4. Arrêter de réinventer la roue
Il fallait que je trouve une solution pour ne plus refaire les mêmes erreurs, sans quoi je n’allais jamais avancer. Pour ce faire, je me suis créé un carnet d’erreurs, pour les relire, les comprendre, et enfin les surmonter.
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5. Ne jamais mélanger travail et détente
Pour vaincre la procrastination en prépa, j’ai pris une décision radicale : supprimer Instagram et repasser sur un téléphone basique (oui, un non-smartphone… l’horreur, je sais !).
Mais surtout, j’ai compris que la clé était de bien séparer les temps de pause et de travail, non seulement sur le planning, mais aussi mentalement. Mon téléphone restait éteint pendant mes sessions de révision, et à l’inverse, je m’accordais une soirée « perso » par semaine où je pouvais me détendre et ne rien faire. Ce n’était pas énorme (prépa oblige), mais c’était déjà un vrai plus pour garder le moral !
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6. Accepter chaque progrès, même petit
En ce début de Carrée, mon niveau intrinsèque avait bien progressé, mais en passant à une notation concours, mes notes ne pouvaient que difficilement refléter ma progression. Elles étaient trop faibles pour que ce soit visible à cette échelle, en ne montant que de 0,5 points à la fois. J’ai donc dû me répéter qu’un petit progrès restait une amélioration et une preuve de mon travail.
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Mes premiers vrais progrès en prépa 💪
Tout sauf les maths
Avec ces premières bonnes pratiques, j’ai commencé à créer les conditions de vraies avancées. Je travaillais avec un rythme propre à chaque matière, et de plus en plus intelligemment. Je commençais à m’en sortir en CG, je savais problématiser, j’étais à 13. Je faisais de bonnes performances en ESH ou j’avais réussi à majorer à 15 (imaginez l’hystérie). Les choses avançaient aussi pour mes autres matières…
On pouvait presque dire que la situation n’avait jamais été aussi bonne ! Sauf en maths… Dans cette matière, les choses avaient empiré : j’étais à… 1.28/20 de moyenne. Et ce n’est pas une blague. Par dépit, et parce que je n’aimais pas les chiffres, j’avais seulement travaillé mes points forts. Sauf que maintenant, nous étions en février, juste avant les concours.
Il me fallait de l’aide. Personne n’en parlait, mais je me suis rendu compte que presque tous mes camarades prenaient des cours particuliers. J’étais archinul en maths, c’était urgent ou je courrai droit à la débâcle : avec un tel boulet, je risquais de ne rien intégrer.
Et c’est alors que j’ai eu de la chance. Je suis tombé sur Boubakher, un prof de maths incroyable, qui était à l’ESCP. Il m’a épaulé et j’ai commencé à progresser.
Les 3 derniers mois avant les concours
C’est simple, j’avais fait tout sauf des maths pendant 6 mois. Alors, je n’ai fait presque que ça pendant 3 mois. Que ce soit clairement dit : je déconseille formellement l’expérience. J’ai mis vraiment longtemps à m’en remettre.
Je faisais des maths 12h par jour, je séchais certains cours pour tenir le rythme frénétique imposé par mon prof particulier. Je rêvais d’équations, je voyais des maths partout. Au dernier conseil de classe, ma prof de maths n’a pas su écrire autre chose que « Ne perdez pas espoir » sur mon bulletin, ce qui m’a prodigieusement agacé et poussé à redoubler d’efforts. Mes professeurs étaient persuadés que je n’aurais aucune école : un 4 en maths et on peut dire adieu à tout espoir d’admissibilité.
Dans l’ensemble, cette période de révisions a été une révélation. Je me suis mis à avancer très vite, je bossais comme un dingue, je me sentais décoller dans toutes les matières. Et surtout je découvrais le flow, un état d’hyperproductivité où l’on accomplit de grandes quantités de travail en temps record. Les efforts commençaient à payer et franchement ça faisait plaisir ! Je vivais le déclic, mais peut-être un peu tard.
Dans tous les cas, rien ne s’est fait par magie un matin au réveil. C’est plutôt une compréhension d’ensemble qui s’est installée en moi.
Mon vécu des concours 😱
Mon pari était simple : j’allais tenter une pointe en ESH pour compenser une faiblesse ailleurs (toujours en mathématiques… où je voulais tenter un petit 8 !). En étant stratégique sur les autres matières, je devais arriver, sans faire d’exploit, à gagner des places au classement général. Il fallait tout donner, rester à flot, ne pas couler pour être dans les derniers admissibles.
C’était le moment de vérité, et cela n’a pas été facile. Hormis un ratage total sur les maths ESSEC, je suis sorti des épreuves en me disant que j’avais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour réussir, que j’aurais difficilement pu faire mieux avec le temps dont j’avais disposé. J’avais donné le meilleur de moi-même.
Les révisions pour les oraux
C’est là que j’ai sûrement été le plus stratégique de toute ma Carrée. J’aurais pu me dire que compte tenu de mon profil, je pouvais partir pour un mois en vacances. Cela aurait été une belle erreur. Heureusement, j’avais envie d’y croire. Les oraux sont une nouvelle bataille où tout est possible. Il suffit simplement d’être admissible.
J’ai tout de même pris une semaine complète de vraies vacances pour me remettre sur pied après les écrits, puis j’ai préparé mes oraux pour quelques écoles, dont l’ESCP (il ne fallait pas non plus rêver avec HEC ou l’ESSEC…).
J’ai travaillé à fond mes entretiens de personnalité, en passant du temps sur chaque école, en affinant mon profil, et en le perfectionnant (notamment en présentant un projet personnel pendant l’entretien). J’avais déjà préparé le terrain pendant l’année, si bien qu’en cette fin de Carrée, tout mon profil était parfaitement travaillé, les questions types, mon projet, mon introduction, les différents éléments importants de ma présentation, ce qui était intéressant pour moi dans chaque établissement… j’étais tellement entraîné, qu’en entretiens blancs tout semblait parfaitement fluide et naturel.
Pour ne rien laisser au hasard, j’ai aussi travaillé les langues, que ce soit mon anglais ou mon allemand. Mes objectifs : de bons accents toniques, parler clairement, sans faire d’erreurs ou en étant capable de se corriger instantanément.
J’aurais pu tout lâcher pendant cette période. mais elle reste tellement décisive que j’ai continué. Tu ne dois donc rien lâcher, même si tu es déçu de tes écrits aux concours.
Les résultats d’admissibilités 🧐
Surprise absolue, j’étais admissible jusqu’à l’emlyon, ce qui tenait clairement du miracle ! Mes professeurs n’en revenaient pas. Ma stratégie de réduction des dégâts avait fonctionné, j’étais resté à flot, j’étais loin d’être minor ! 💪
Conformément à ce que j’avais fait en révisions, je suis allé passer tous mes oraux, en ayant sincèrement envie d’intégrer chaque école. À ce moment, je ne me suis pas posé la question de Khûber en faisant une troisième année de prépa.
En réalité, les oraux (hormis ceux des écoles parisiennes qui sont plus difficiles), sont plutôt une période sympathique, avec des épreuves de langue, des entretiens de personnalité… Une fois qu’on est à l’aise à l’oral et qu’on a un peu d’entraînement pour améliorer sa tchatche, ce n’est pas la mer à boire.
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Les résultats d’admissions… et les notes ! 🥳
Pour ne pas influencer les candidats, la majorité des écoles ne donnent pas de détails des notes avant les oraux. Tu sais simplement si tu es admissible ou non pour ensuite donner le meilleur de toi-même. En revanche, lors de l’admission, tu as accès à toutes les infos, rang d’admissibilité, rang d’admission…
Et là, c’était la deuxième surprise : admissible de justesse à l’emlyon, j’étais admis en liste principale ! Mes résultats : 16 en anglais LV1 (sans être bilingue), 16 en allemand LV2 (clairement sans être bilingue), 16 en entretiens !
Dans l’ensemble, j’avais eu des notes homogènes et semblables dans toutes les écoles. Mais, j’ai quand même pu voir que j’avais raté l’admissibilité à l’ESCP d’une place… Et c’était clairement l’école de mes rêves. J’étais à la fois très heureux, la prépa devait se finir, et en même temps je restais assez frustré. Je n’avais pas envie de m’arrêter en si bon chemin…
Mon bilan de cette Carrée 🔎
De beaux progrès !
J’ai progressivement quitté le statut de minor, même si mon niveau catastrophique en mathématiques pouvait jouer en trompe l’œil sur ma moyenne générale. Avec le recul, mon abandon des maths en début de Carrée a certainement été un facteur décisif de mes progrès dans les autres matières.
Nouvelles leçons
Il est très possible que mes progrès soient venus plus simplement, et plus tôt, si je n’avais pas lâché les mathématiques au début de ma Carrée. Le problème, c’est qu’à l’époque, je ne m’avouais pas que je sous-travaillais cette matière, car je la savais bien incontournable…
Mes erreurs m’ont coûté, car j’ai fini par payer les pots cassés : j’ai Khûbé… Quitte à viser une place de plus dans le rang d’admis à l’ESCP, voire beaucoup plus ! 😳
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L’importance du soutien
La rencontre avec mon prof particulier a été salutaire. Sans lui, je ne me serais jamais autant amélioré en cours. Cela m’a prouvé une bonne fois pour toutes qu’un bon prof particulier peut faire toute la différence entre l’échec et la réussite.
Et c’est justement le but des Sherpas : rendre le soutien scolaire accessible à tous, et aider les étudiants à accomplir leurs objectifs les plus fous ! 🪐
Voilà le récapitulatif en vidéo des 4 grandes méthodes que j’ai appliqué pour réussir ma prépa. En espérant que ça t’aide ! 🎉
