Connais-tu l’histoire de la Commune ? Il sâagit de 72 jours entre mars et mai 1871 oĂč une partie des Parisiens sâest rĂ©voltĂ©e contre ses dirigeants et a créé son propre petit gouvernement. Si tu veux en apprendre plus sur les causes de la Commune de Paris, lâorganisation des communards et leur rĂ©pression, tu es au bon endroit ! đ
Aux origines de la Communeđ§
Lâhumiliation de la dĂ©faite
En 1870 on retrouve un contexte propice Ă la rĂ©volte : la Guerre Franco-Prussienne (ou Franco-Allemande) dĂ©clenchĂ©e en juillet de la mĂȘme annĂ©e. Pour NapolĂ©on III, la dĂ©faite de Sedan, câest la dĂ©faite de trop : il doit laisser son pouvoir. Un Gouvernement de DĂ©fense Nationale est donc formĂ© le 4 septembre 1870, ce qui marque le dĂ©but de la IIIe RĂ©publique. Mais alors que les Parisiens rĂ©sistent farouchement aux forces prussiennes et subissent un dur siĂšge et une famine pendant lâhiver, le gouvernement dĂ©cide de nĂ©gocier un armistice. đ€
Tu commences Ă comprendre pourquoi ça a coincĂ© : les Parisiens sont furieux de cet accord Ă la dĂ©faveur de la France. Il faut dire que les exigences des vainqueurs sont implacables: pour unifier lâAllemagne, le Chancelier Bismarck veut rĂ©cupĂ©rer lâAlsace et une partie de la Lorraine. Il exige aussi que la France paie 5 milliards de francs ! đž
Les rĂ©voltes des Parisiens sont Ă©crasĂ©es le 28 janvier. En effet, les habitants de province, majoritaires, veulent la paix Ă tout prix. En fĂ©vrier 1871, une nouvelle AssemblĂ©e est Ă©lue, puis un nouveau gouvernement avec Ă sa tĂȘte le conservateur Adolphe Thiers. Le 1er mars, lâarmĂ©e allemande dĂ©file dans la capitale : câest lâhumiliation ultime pour les parisiens. đ
Une rĂ©volution du peuple â
A lâorigine de la Commune, il y a de nombreux ouvriers. Mais comment cela se fait-il ? Il faut dire quâĂ cette Ă©poque, tu nâaurais pas voulu ĂȘtre ouvrier : leurs conditions de vie sont misĂ©rables et leurs salaires leur permettent Ă peine de subsister. De plus, la rĂ©pression de juin 1848 est encore fraĂźche dans leur mĂ©moire.
En effet, ces « JournĂ©es de juin » on fait suite Ă la fermeture des ateliers nationaux, trop coĂ»teux pour lâEtat. Tu nâimagines pas le nombre dâouvriers qui ont perdu leur emploi ! Evidemment, ils se sont rĂ©voltĂ©s. Mais la rĂ©pression menĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Cavaignac a Ă©tĂ© brutale.
Ce moment a accĂ©lĂ©rĂ© le dĂ©veloppement dâune classe ouvriĂšre organisĂ©e sous lâinfluence de Karl Marx, qui forme lâAssociation Internationale des Travailleurs (AIT). Par lâaction des syndicats, les Français obtiennent le droit de grĂšve en 1864 ! â
Le rĂŽle des idĂ©es socialistes âïž
Les idĂ©es socialistes se rĂ©pandent en plusieurs courants de pensĂ©e. Dans la Commune on retrouve notamment des partisans dâAuguste Blanqui ou encore de Pierre-Joseph Proudhon.
đAuguste Blanqui : 1805-1881. Socialiste, il considĂšre quâun petit nombre de rĂ©volutionnaires organisĂ©s doivent mener au soulĂšvement du peuple. Le bonhomme ne supporte pas le systĂšme en place qui asservit les travailleurs et veut le renverser par la violence. A la veille de la Commune, Adolphe Thiers le fait arrĂȘter. Mais mĂȘme si Blanqui nây participe pas directement, il est considĂ©rĂ© comme une figure phare du mouvement.
đPierre-Joseph Proudhon : 1809-1865. Il est le pĂšre de lâanarchisme, pour lui câest la libertĂ© avant tout ! Pas question que lâEtat ou lâEglise nâimposent leur domination. Il ne vivra pas pour voir la Commune, mais ses idĂ©es inspirent les Parisiens.
Lâinsurrection đ„
Avec toutes ces idĂ©es socialistes en tĂȘte, les Parisiens nâen ont pas fini de se rĂ©volter ! Thiers prend donc des mesures prĂ©ventives : il supprime certains journaux, fait condamner Ă mort des figures de la rĂ©sistance parisienne comme Blanqui⊠Mais ce dont Thiers a le plus peur, câest de la force armĂ©e de Paris : il envoie alors des troupes retirer les canons de la butte Montmartre dans la nuit du 17 au 18 mars. đŁ
Pas de bol ! Les comitĂ©s de vigilance parisiens sont alertĂ©s, et des femmes, enfants et membres de la Garde Nationale interceptent la tentative. Ils fraternisent avec les soldats, qui refusent de tirer sur la foule. Face Ă cet Ă©chec, le Gouvernement de Thiers dĂ©mĂ©nage alors Ă Versailles. Câest le dĂ©but de la Commune. đ©
La Garde Nationale đź
Il sâagit dâune milice de citoyens, qui a Ă©tĂ© mise en place au moment de la RĂ©volution Française. Ses officiers sont Ă©lus et assurent le maintien de lâordre. Elle est dissoute en 1871, aprĂšs les Ă©vĂšnements de la Commune
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Lâorganisation de la Commune de Paris đ
Comment se structure la Commune?
Pas facile facile dâorganiser toute une ville alors que tous les hommes politiques se sont enfuis Ă Versailles. Mais pas dâinquiĂ©tude, plusieurs groupes sont lĂ pour mettre de lâordre dans tout ce bazar :
âĄïž Le ComitĂ© central de la Garde Nationale dirige provisoirement Paris et organise les Ă©lections. Il prend quelques mesures importantes comme le rĂ©tablissement de la libertĂ© de la presse et lâamnistie des prisonniers politiques. â
âĄïž Le Conseil de la Commune, composĂ© de reprĂ©sentants Ă©lus le 26 mars sâinstalle Ă LâHĂŽtel de Ville. Il est le centre dĂ©cisionnel de la Commune. Seuls 229 000 personnes votent sur les 485 000 inscrits sur les listes Ă©lectorales. Pas tip-top comme ratio, mais câest surtout dĂ» Ă la fuite de nombreux Parisiens bourgeois et pro-monarchie. Les Ă©lus sont loin de tous se ressembler ! On y trouve un certain nombre de personnes issus de professions libĂ©rales et intellectuelles (journalistes, instituteursâŠ), mais il y a surtout 39 artisans-commerçants et ouvriers, majoritairement des socialistes. Et ça, câest du jamais vu ! đČ
âĄïž Diverses organisations populaires telles que les clubs, les syndicats et les coopĂ©ratives ouvriĂšres jouent un rĂŽle majeur. Elles structurent le dĂ©bat public autour des questions de la dĂ©fense, du travail, ou encore de la place des femmes dans la sociĂ©tĂ©.
đPortrait de quelques communards
Et les femmes dans tout ça ? đââïž
Bien qu’elles nâaient pas directement accĂšs aux postes de pouvoir, elles ne sont pas restĂ©es inactives !
Elizabeth Dmitrieff forme lâUnion des Femmes pour la dĂ©fense de Paris et les secours aux blessĂ©s. Les femmes participent aux comitĂ©s de vigilance, aux dĂ©bats dans les clubs et jouent le rĂŽle de cantiniĂšres, ambulanciĂšres et mĂȘme de combattantes ! đ«Ą
Louise Michel, surnommĂ©e la « vierge rouge » en rĂ©fĂ©rence Ă la couleur du socialisme, est une institutrice qui participe activement aux combats contre les Versaillais et se bat pour lâamĂ©lioration des droits des femmes. Pas peureuse la Louise ! Les communardes sont dĂ©crites comme des incendiaires par le gouvernement de Versailles, et surnommĂ©es « pĂ©troleuses ». đ„
Dans les faits, aucune femme nâa Ă©tĂ© condamnĂ©e pour de tels actes, et il sâagit plus dâun mythe populaire.
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Des mesures phares đĄ
Bon câest pas tout dâĂ©lire une AssemblĂ©e, maintenant il faut agir! La Commune a pour objectifs affichĂ©s de refuser la forme traditionnelle des gouvernements et de donner plus de droits et libertĂ©s aux citoyens. Elle prend donc des mesures inĂ©dites :
â le refus de la centralisation pour donner plus dâautonomie aux provinces, â
â la sĂ©paration de lâĂglise et de lâĂtat, âȘ
â un enseignement gratuit, laĂŻque et obligatoire, đ«
â une Ă©galitĂ© des salaires entre instituteurs et institutrices,đ§âđ«
â la fin de travail de nuit pour les boulangers,âïž
â lâappropriation des ateliers par des coopĂ©ratives ouvriĂšres, đ·ââïž
â lâinterdiction des retenues de salaires des employĂ©s par les patrons,đ°
â lâadoption du drapeau rouge et du calendrier rĂ©volutionnaire. đ©
â ïž Certaines mesures sont Ă©dictĂ©es mais ne seront pas appliquĂ©es Ă temps, comme la gratuitĂ© des recours aux juges pour permettre une justice Ă©gale pour tous.
Il faut aussi mettre en place des mesures fonctionnelles comme des rations de nourriture, ou des emprunts Ă la banque Rothschild pour financer les projets du gouvernement.
Ăchecs et limites âïž
Comme tu lâas compris, la Commune est un projet issu dâune rĂ©volte et est mise en place en peu de temps : il nâest pas Ă©tonnant quâelle fasse face Ă de nombreuses difficultĂ©s. đŹ
Tout dâabord, il y a des dissensions internes : eh oui, les Communards, le ComitĂ© de la Garde Nationale et tous les autres nâarrivent pas toujours Ă sâentendre. Entre les courants plutĂŽt rĂ©publicains, ceux plutĂŽt socialistes radicaux, câest le crĂȘpage de chignon ! đĄ
Et mĂȘme si le ComitĂ© a assurĂ© vouloir laisser le pouvoir, il continue Ă influencer les questions militaires. Les dĂ©saccords sont forts autour dâune potentielle nĂ©gociation avec les Versaillais.
Il faut dire quâils ne sont pas aidĂ©s : en conduisant une forte propagande, Versailles prive Paris de soutien en province. Thiers nâhĂ©site dâailleurs pas Ă puiser dans les fonds publics, alors que la Commune manque de financements car elle se refuse Ă nationaliser la Banque de France.
Versailles đ la Commune
Une lutte inégale
Eh oui, le gouvernement versaillais ne reste pas les bras croisĂ©s face Ă lâinsurrection, au contraire ! Paris est bombardĂ©e et plusieurs affrontements prennent place autour de la capitale en avril et mai notamment Ă Courbevoie et au Mont ValĂ©rien. Mais les combattants de la Commune, les FĂ©dĂ©rĂ©s, sont dĂ©savantagĂ©s. Les rapports de force sont en leur dĂ©faveur : Thiers dispose de plus de 130 000 combattants, alors que la Commune nâen a elle⊠que 30 000. đ„
Les forts autour de Paris cĂšdent les uns aprĂšs les autres. Deux Ă©lus de la Commune, Emile Duval et Gustave Flourens, sont exĂ©cutĂ©s par les forces versaillaises. En riposte, lâAssemblĂ©e vote le « dĂ©cret des otages », qui autorise lâexĂ©cution de trois partisans de Versailles pour chaque communard fusillĂ©.
ConcrÚtement, ce décret ne sera pas appliqué, mais il alimente la propagande anti-Commune de Thiers et scandalise le reste de la France.
La semaine sanglante đ©ž
Le 21 mai 1871, les forces de Versailles, dirigĂ©es par le MarĂ©chal Mac Mahon, entrent dans Paris par la porte Saint-Cloud. Pendant cette « semaine sanglante », les combats vont faire rage dans la ville. đ„
Imagine un peu ! Les Versaillais fusillent tous ceux qui portent les armes. Des exĂ©cutions massives ont lieu et les obus continuent de dĂ©truire lâouest de Paris. De leur cĂŽtĂ©, les communards dĂ©fendent les 500 barricades rĂ©parties dans la ville. Ils allument des incendies au Palais de Justice et Ă la PrĂ©fecture de Police pour ralentir lâavancĂ©e des troupes. Ils font exĂ©cuter 52 otages pour rĂ©pondre au massacre des parisiens. Bref, tu lâauras compris, dans les deux camps, câest pas de quartier. â
Le 27 mai, 147 FĂ©dĂ©rĂ©s sont fusillĂ©s et jetĂ©s dans une fosse commune. Câest le massacre du cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise. Quelques combats se poursuivent le 28 mai Ă Belleville, mais cet Ă©vĂ©nement marque la fin de la rĂ©sistance. PrĂšs de 40 000 communards sont alors emprisonnĂ©s. âïž
ExĂ©cutions et retour Ă lâordre
Mais alors, quel est le bilan de ces combats ? Tu comprends bien que vu le chaos, il est difficile dâestimer le nombre de morts dans chaque camp, dâautant plus que des cours martiales conduisent Ă de multiples condamnations Ă mort et dĂ©portations de communards vers lâAlgĂ©rie, la Guyane ou encore la Nouvelle CalĂ©donie. Câest le cas de Louise Michel.
En tout, on estime les pertes du cÎté versaillais à 1300 hommes, et entre 15 000 et 25 000 combattants du cÎté des Fédérés. Les exécutions portent ce chiffre aux alentours de 30 000 morts.
En 1880, lâamnistie pour tous les participants de la Commune est votĂ©e. Les exilĂ©s peuvent alors revenir en France.
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Prolongements et mĂ©moires de la Commune đ§
Le savais-tu ?
La Commune de Paris nâest pas la premiĂšre ! Lyon a dâabord formĂ© sa propre Commune entre septembre et Octobre 1871. Mais câest bien la Commune de Paris qui inspire Marseille, Toulouse ou encore Grenoble Ă suivre son exemple. Elles sont cependant de courte durĂ©e.
Comment la Commune de Paris a influencé la politique française?
Alors que les communards sont plutĂŽt des socialistes et des gens du peuple, leur mouvement va crĂ©er un renforcement du conservatisme. Ce nâest pas surprenant : le gouvernement de Thiers et les provinces françaises veulent assurer un ordre plus strict pour Ă©viter de nouvelles rĂ©voltes.
Auteurs et héritages idéologiques
De nombreux auteurs analysent la commune :
đ Victor Hugo soutient les idĂ©es de la Commune, mais critique le moment choisi pour la rĂ©volte :
Le droit de Paris de se proclamer Commune est incontestable. Mais Ă cĂŽtĂ© du droit, il y a lâopportunitĂ© [âŠ]. Faire un conflit Ă pareille heure ! La guerre civile aprĂšs la guerre Ă©trangĂšre !
đ Karl Marx dira de la Commune que :
C’Ă©tait essentiellement un gouvernement de la classe ouvriĂšre, le rĂ©sultat de la lutte de la classe.
đ LĂ©nine sây rĂ©fĂšre Ă©galement pour parler de la RĂ©volution Russe de 1917 comme dâune autre rĂ©volution du peuple.
Commémorations du 150e Anniversaire
đ En mars 2021, câĂ©tait le 150e anniversaire de la Commune de Paris. De nombreuses commĂ©morations ont eu lieu dans la capitale, autour de lieux emblĂ©matiques.
đïžÂ LâHĂŽtel de Ville oĂč a siĂ©gĂ© le conseil de la Commune et qui, dĂ©truit par un incendie lors des combats, a Ă©tĂ© reconstruit Ă lâidentique.
đïž Le Mur des FĂ©dĂ©rĂ©s au cimetiĂšre du PĂšre Lachaise, symbole du massacre des communards.
đïžÂ Le Palais des Tuileries, dĂ©truit par les communards et dont on retrouve des vestiges dispersĂ©s dans Paris.
Comme tu peux lâimaginer, commĂ©morer un Ă©vĂ©nement aussi meurtrier, câest loin dâĂȘtre facile. Les dĂ©bats sont nombreux : les historiens ne parviennent pas Ă se mettre dâaccord sur le nombre de morts de la Commune. Son caractĂšre socialiste est aussi remis en cause Ă cause du contexte plus patriotique de la guerre, et du manque dâunitĂ© idĂ©ologique de ses membres. Aujourdâhui encore, les politiciens ne savent pas sâil faut commĂ©morer cette rĂ©volte, ou condamner les actes de violences qui ont eu lieu.
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đĄPour te faciliter la tĂąche, voilĂ un petit rĂ©sumĂ© des dates-clĂ©s de la Commune :
đ 28 janvier 1871 : Paris capitule face Ă aux Allemands aprĂšs des mois de siĂšge.
đ 17 fĂ©vrier 1871 : une AssemblĂ©e Nationale Conservatrice est Ă©lue. Adolphe Thiers prend la tĂȘte du nouveau gouvernement.
đ 1er mars 1871 : Les Allemands dĂ©filent dans Paris
đ 10 mars 1871 : Le gouvernement dĂ©mĂ©nage Ă Versailles.
đ 18 mars 1871 : Thiers Ă©choue Ă faire retirer les canons de Montmartre. Le gouvernement dĂ©mĂ©nage Ă Versailles, câest le dĂ©but de la Commune.
đ 26 mars 1871 : Ălection des membres du Conseil de la Commune.
đ 2 avril 1871 : DĂ©but des affrontements entre les Communards et les Versaillais.
đ 21 mai 1871 : LâarmĂ©e de Versailles entre dans Paris par la Porte de Saint-Cloud. Les affrontements se poursuivent dans la ville. Câest le dĂ©but de la â semaine sanglante â.
đ 27 mai 1871 : Massacre des FĂ©dĂ©rĂ©s au PĂšre-Lachaise.
đ 28 mai 1871 : ArrĂȘts des combats et fin de la Commune.
đ 11 juillet 1880 : Vote de lâamnistie pour tous les exilĂ©s de la Commune.
Et voilĂ , tu sais tout sur la Commune de Paris ! Tu es dĂ©sormais incollable sur ce bref Ă©pisode de lâhistoire française qui a pourtant marquĂ© les mĂ©moires⊠JusquâĂ aujourdâhui !
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