Comment survivre dans une colocation difficile ? 🧐

Tu imaginais vivre l’expérience de la colocation comme la référence ultime : la série Friends ? Être soudé avec tes colocs comme dans The Big Bang Theory ? Faire des soirées, t’amuser, rigoler, mais finalement, tu fais face aux mauvais côtés ? Pas de panique ! On t’a concocté un petit guide qui t’aidera à survivre dans une coloc difficile. C’est parti ! 🚀

Pourquoi faire une coloc ?

Si elle peut faire peur à certains, faire une colocation a plusieurs avantages humains comme pratiques. ✨ Qu’il soit question d’argent, de solidarité ou encore de maturité, vivre à plusieurs dans le même appartement ou la même maison a plusieurs choses très positives à t’apporter !

1️⃣ Le budget

Savais-tu que le loyer d’un étudiant représentait 53% de son budget ? Une dépense d’argent conséquente qui fait que pour certains, la colocation se présente comme la meilleure des options !

En moyenne, un loyer à Paris en colocation pour une chambre s’élève à 691 €. Pour te donner un comparatif, un loyer à Lille s’élève environ à 410 €.

💸 Dans un premier temps, tu partages le coût du loyer. Et comme tu l’auras compris, en fonction de la ville où tu te trouves, il est plus ou moins élevé.

Le deuxième point est que tu paieras moins de charges. Le plus souvent, le montant des factures de gaz et d’électricité sont divisés par le nombre de colocataires. Si vous gérez bien votre consommation à plusieurs, il se pourrait que vous fassiez quelques économies.

👉 Comme on le dit, “il n’y a pas de petites économies.”

🏘️ Tu rêves d’avoir une surface importante ? Ça tombe bien, c’est l’un des atouts de la colocation. Quand le loyer et les charges sont divisés, tu peux te permettre d’avoir une surface d’habitation plus grande.

2️⃣ Rencontrer de nouvelles personnes

Que tu étudies dans ta ville d’origine ou que tu te lances dans le grand bain de l’étranger, intégrer une colocation te permettra de rencontrer de nouvelles personnes… Et d’élargir tes horizons ! Parce que oui, en coloc, on ne choisit pas toujours avec qui l’on va vivre. Un point qui peut faire trembler les plus timides, mais qui peut s’avérer très enrichissant.

Si dans la vie tu es généralement amené à naturellement côtoyer des gens qui, sinon te ressemblent, ont les mêmes intérêts que toi (à l’école, dans ton job étudiant, pendant un stage…), avec la coloc, de nouveaux profils s’imposent à toi !

3️⃣ Apprendre la vie en communauté

Vivre au quotidien avec plusieurs personnes est une expérience qui te demandera du travail et de l’investissement. Tu vas devoir apprendre à coexister avec des profils différents, qui n’auront pas forcément le même caractère que toi, les mêmes intérêts, la même vision de la vie.

Un contexte qui t’apprendra à t’ouvrir, à suivre des règles, et dans certaines situations, à prendre sur toi pour éviter les conflits. Prends ça comme un exercice qui t’aidera à gérer ta vie au quotidien. 🧘‍♂️

Heureusement, chaque colocation est plus ou moins construite sur un ensemble de règles définies en amont. Qu’il s’agisse de partager les tâches ménagères, de respecter des horaires, de prévenir avant d’inviter quelqu’un ou d’organiser une soirée, ta liberté s’arrête là où commence celle des autres ! Alors n’oublie pas de faire la vaisselle après avoir cuisiné, de laver la douche après t’être lavé, d’éviter de claquer la porte en rentrant. Derrière tout ça, une valeur : le SAVOIR-VIVRE.

👉 Chaque coloc organise le partage des tâches à sa manière. Tu peux retrouver un tableau dans la cuisine avec un planning détaillé, une feuille A4 sur le frigo… 🖼️

Pour ce premier point, garde en tête qu’il concerne les parties communes.

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Être bien organisé, là est la clé !

4️⃣ Être entouré

C’est un autre avantage à la coloc. Si tu étudies loin de chez toi, tu peux peut-être souffrir du manque de ta famille ou de tes amis. Pour pallier la solitude et éviter les idées noires, rien de mieux que de savoir que tu ne seras peut-être pas tout abandonné à toi-même dans ton canap’ ce soir ! Si l’entente entre colocs est bonnes, tes camarades seront probablement là pour te soutenir dans les moments difficiles. Et n’oublie pas qu’ils sont probablement dans la même situation que toi, ce qui facilite la compréhension d’une situation.

Tu l’auras compris faire une colocation peut s’avérer être une expérience enrichissante, qui, quoi qu’il arrive, marquera ta vie d’étudiant. On a bien dit, quoi qu’il arrive…

👉 Parce que si avantages il y a, la colocation peut aussi être difficile.

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Tout savoir sur la colocation ! 😎 👯‍♀️

Victor

ESCP

25€/h

Pierre

ESSEC

16€/h

Fabien

Télécom Paris

20€/h

Sophie

Sciences Po Bordeaux

12€/h

Nicolas

CentraleSupélec

17€/h

Hugo

Insa Lyon

16€/h

Emma

Dauphine

15€/h

Bastien

Polytechnique

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J’EN PROFITE MAINTENANT !

Ils ont vécu des colocs difficiles

On t’a parlé des points positifs, mais tu te doutes que tout n’est pas tout rose dans une coloc. La preuve avec trois étudiants qui sont passés par là ! 🧑‍🎓

Présente-nous ta coloc.

Elina, 24 ans, en coloc avec des inconnus	Nassim, 22 ans, en coloc avec des amis	Alexia, 29 ans, en coloc avec sa soeur
Trois colocs à son actif.	Cinq membres sont présents dans la colocation.	Une coloc avec sa sœur, ayant un an de moins qu’elle.
En France, à Montréal, à Barcelone.	Deux filles irréprochables. Trois garçons : l’un d'entre eux cherchait le conflit.	La cohabitation familiale a duré deux ans.

Tes appréhensions avant de te lancer ?

Elina : « Je pense que c’était la peur de l’inconnu. Pour les colocs à l’étranger, je craignais l’ambiance. Toutes mes démarches se faisaient à distance, même la signature du contrat de bail. Pour l’appartement, je devais seulement me référer à des photos. »

Nassim : « Étant maniaque, j’avais peur de tomber sur des personnes manquant d’hygiène. »

Alexia : « J’avais souvent peur de me disputer avec ma soeur . On s’entend pourtant très bien. »

Pourquoi ça a été ta pire colocation ?

Elina : « Dans ma coloc française nous n’avions pas le même mode de vie. J’étais en DUT, je vivais ma vie d’étudiante. Elle était en médecine et vivait très mal de ne rien faire d’autre que travailler. »

Nassim : « L’un des garçons avait une hygiène qui laissait à désirer. Il ne savait rien faire. Laver la vaisselle, nettoyer la salle de bain, c’était impossible pour lui. En prime, il laissait traîner ses affaires partout. »

Alexia : « Finalement c’est en lien avec ma première appréhension, la peur de souvent me disputer avec ma soeur. C’est ce qui s’est malheureusement passé. On se chamaillait toujours pour savoir qui devait faire quoi. »

Ton anecdote la plus folle ?

Elina : « Ma coloc à Montréal avait la fâcheuse habitude de ramener des garçons le soir, sans me prévenir. Le matin je me retrouvais à prendre le petit-déjeuner avec de parfaits inconnus pendant qu’elle dormait. »

Nassim : « Un jour, ce fameux coloc complètement parano m’a menacé parce qu’il pensait que je lui avais volé ses œufs… En l’occurrence c’était l’autre garçon. »

Alexia : « Ma soeur est venue me réveiller tard dans la nuit pour faire le ménage. »

Des conseils à donner pour survivre dans une colocation difficile ?

Elina : « Il faut à tout prix communiquer. C’est important de dire quand ça ne va pas pour éviter de faire monter la moutarde. Si malgré tous vos efforts, ça ne suffit pas, changez de coloc ! Il y en a partout, ça peut être la meilleure solution qui s’offre à vous. Au bout d’un an en France, j’en avais marre, j’ai décidé de tout arrêter. »

Nassim : « Le plus important pour moi c’est de garder son calme. C’est le meilleur conseil à appliquer. Si tu arrives à garder ton calme, la situation a moins de risques de s’envenimer. »

Alexia : « Le meilleur conseil que je puisse donner, c’est de bien choisir son coloc. »

Que tires-tu de cette expérience ?

Elina : « Cette expérience m’a donné une vision de la vie en communauté. Elle m’a été aussi très enrichissante sur l’aspect personnel. »

Nassim : « Je ne ferais plus de colocation sans m’être renseigné un minimum sur les personnes avec lesquelles je vais habiter. C’est une expérience que j’ai adorée, parce que j’ai appris à vivre en communauté, et à tolérer certaines situations. »

Alexia : « Grâce à cette colocation, j’ai pu me remettre en question. J’ai appris qu’il fallait être moins dure avec ses proches et être à l’écoute. »

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TEST : Quel type de colocataire es-tu ? 🏠

Survivre dans une coloc difficile

Si Elina, Nassim et Alexia ont rencontré 3 types de colocs difficiles, il y en a d’autres ! Voilà quelques types de profils qui te permettront d’anticiper ta vie en communauté ! 🫂

Les différents types de colocs

Comme tu l’auras compris, au cœur de tes colocations tu seras amené à rencontrer divers profils. On te présente les différents colocataires qui peuvent te mener la vie dure. 📝

Le colocataire bruyant 💥

Il est 00h et ton coloc a décidé de s’improviser DJ. Bien qu’il soit loin de la carrière de DJ Snake, sa musique t’empêches de dormir. Comme par hasard, demain tu dois te lever tôt car tu as un examen important.

Tu as essayé plusieurs fois de lui expliquer, mais il récidive sans cesse.

Le colocataire sale 🧹

Tu retrouves une pyramide de vaisselle sale dans la cuisine, des vêtements qui traînent un peu partout, une collection de moutons de poussière.

Tu es tombé sur le profil de personne qui justifie de ne pas faire son lit par « De toute façon je vais le défaire ce soir pour dormir, à quoi bon perdre du temps à le refaire. » Le maniaque qui est en toi sert les dents.

Le colocataire emprunteur 🤫

Tu as imaginé toute la nuit ta tenue pour le lendemain. Arrivé devant ton dressing, impossible de mettre la main sur ta veste. Mais où est-elle passée ? Tu rumines toute la journée pour savoir ce que tu as bien pu en faire. Et là surprise, en rentrant chez toi tu aperçois ton coloc avec.

Non, faire une colocation ne donne pas un accès à TES affaires !

Le colocataire conflictuel 🥊

Tu te réveilles de bonne humeur, à l’inverse de ton cohabitant qui lui a décidé de te faire payer le fruit de son humeur. Il cherche en continu le conflit. Il est à la limite de te dire « Tu n’as pas honte de respirer le même air que moi ? »

👉 Vivre en colocation est devenu l’enfer pour toi. Pas de panique on t’a concocté un petit guide de survie .

Clémence

HEC Paris

21€/h/h

Thibault

ENS Paris Ulm

20€/h

Sophie

Sciences Po Bordeaux

12€/h

Noémie

M2 en droit à Assas

19€/h

Fanny

Ponts ParisTech

19€/h

Simon

4e année de médecine

26€/h

Nicolas

CentraleSupélec

17€/h

Victor

ESCP

25€/h

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Comment résoudre les conflits dans une coloc ? 😇

Vivre dans une colocation difficile est bien plus commun que tu ne le penses.Il est possible que tu fasses face à des situations plus compliquées les unes que les autres. Pas de panique ! Chaque problème a sa solution.

Situation 1️⃣

Ton coloc cherche à instaurer SES règles dans le logement. Il n’écoute pas ce que tu dis, ce qui nuit à ton épanouissement.

📌 Parle lui à tête reposée. Ça ne sert à rien de parler quand les esprits sont encore chauds. L’échange ne sera pas constructif. Et si tu peux, essaye la méthode de l’écoute active !

Situation 2️⃣

Ton coloc ne respecte pas ton intimité. Vous aviez pourtant fixé des règles sur les limites à ne pas dépasser, mais ton coloc s’autorise un passe-droit. Il se permet de rentrer dans ta chambre quand tu n’es pas là. Il prend tes affaires sans ton autorisation.

📌 Essaye de le sensibiliser sur la situation, explique-lui qu’à ta place il n’apprécierait sûrement pas l’inverse.

Situation 3️⃣

Il ne respecte pas le partage des tâches. Tu te retrouves surmené par le ménage, les courses, les dépenses.

📌 Échange avec le principal concerné. Si tu réunis l’ensemble de la colocation il peut prendre ça comme un affront et se fermer à un dialogue productif.

En résumé ✨

Il est primordial pour tes colocataires et toi d’installer un cadre dès le début. Potentiellement c’est ce qui vous permettra d’être sur la même longueur d’onde. Du moins c’est l’effet escompté. Instaurer des règles favorise le bon fonctionnement d’une cohabitation, que ce soit pour le partage des tâches, des dépenses, l’organisation des visites…

Il est important de :

✔️ Savoir se remettre en question. C’est important pour la vie en cohabitation, surtout avec des inconnus. Certains de tes comportements peuvent te sembler normaux, c’est parfois l’inverse pour ton coloc.

✔️ Savoir faire des compromis. Tu seras amené à avoir des points de discordes avec le foyer. Il est important que chaque partie y mette du sien.

👉 Sache que résoudre un conflit est une preuve de maturité. + 1 pour toi.

Conseils juridiques ⚖️

Tu as essayé en vain de régler les problèmes mais c’est un dialogue de sourds. Le conflit prend de plus en plus d’ampleur dans le foyer, ce qui nuit à tout le monde.

Comment briser un bail en colocation ? 📁

1️⃣ Tu es libre de donner ton congé de location quand tu le souhaites.

2️⃣ Envoie une lettre recommandée à ton bailleur lui indiquant que tu quittes la colocation. N’oublie pas que tu es soumis à un préavis.

💡 Un préavis, c’est quoi ?

Le préavis logement, c’est le délai avant lequel tu dois prévenir ton propriétaire en cas de départ. La durée du préavis est différente si tu es locataire d’un appartement meublé ou non meublé.

 

Pour un bien meublé, tu auras un délai de préavis de 1 mois.
Pour un bien non meublé, en tant que locataire tu auras un préavis de 3 mois.

 

La durée peut cependant être négociable avec ton propriétaire.

👉 Note que ton préavis commence dès l’envoi de ta lettre recommandée.

3️⃣ Pense à régler les frais que tu dois à tes colocataires et n‘oublie pas d’interrompre les prélèvements liés au logement.

4️⃣ Fait un état des lieux à ta sortie.

Des conseils juridiques BONUS 🥳

Avant de t’engager dans une colocation, il y a certains points juridiques à respecter. On t’a mijoté une petite liste bonus ! 😉

👉 Que ce soit, pour un appartement ou une maison, chaque colocataire doit disposer d’une surface de chambre de minimum 9m2.

Les règles à respecter 👩‍⚖️

Avant de t’engager dans une colocation, il faut que tu réalises certaines démarches pour être en règle. On t’as concocté une petite liste :

• Établir un bail unique et une clause de solidarité.
• Procéder à un état des lieux d’entrée.
• Participer au paiement des charges locatives.
• Donner un dépôt de garantie.
• Contribuer à la caution.

Les obligations d’un colocataire 📝

Les colocataires sont soumis à certaines lois.

• Régler les impayés d’un ou plusieurs membres du foyer. Cette loi entre en vigueur lorsqu’une clause de solidarité a été signée.
  
• Respecter les engagements établis dans le contrat de colocation.

• Assurer le logement. Tous les membres d’une colocation doivent assurer la location. L’assurance doit couvrir les risques locatifs (incendie, dégâts des eaux.). Tu peux t’assurer individuellement ou collectivement.

👉 L’attestation d’assurance doit être fournie chaque année au propriétaire.

💡 À savoir

Si lors de la signature du bail avec ton propriétaire, tes colocataires et toi avez signé une clause de solidarité, cela est un engagement supplémentaire. Cette clause est une caution pour le propriétaire. En cas d’impayé c’est une garantie qui le protège.

👉 S’engager dans une cohabitation est une lourde responsabilité.

Martin

HEC Paris

23€/h

Jade

Sciences Po Paris

21€/h

Bastien

Polytechnique

26€/h

Emilie

Sciences Po Lyon

19€/h

Hugo

Insa Lyon

16€/h

Alma

ENS Paris-Saclay

24€/h

David

EDHEC

25€/h

Jeanne

Aix-Marseille Université

17€/h

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Récap ✨

📌 Avant de t’engager, apprends à connaître tes futurs colocataires. C’est nécessaire pour voir si vos caractères vont matcher.

📌 Instaure un planning avec tes colocs.

📌 Communique. Il faut que tu sois à l’écoute et que tu te remettes en question, c’est important pour le bien-être du foyer. 

📌 Change de colocation si ça ne va pas, malgré tes efforts. Il est important que tu préserves ta santé physique et mentale. Tu as déjà assez à faire avec tes études.

Vivre dans une colocation où ça se passe mal, on sait que c’est difficile. Mais garde à l’esprit que cette situation est temporaire et que tu peux t’en sortir. On espère que cet article a pu t’apporter le soutien nécessaire, n’hésite pas à le dire en commentaire ! 🚀