L’affirmation de la puissance chinoise #3 : Le plan « Made in China 2025 » 👨‍💻

Rédac des Sherpas - Mis à jour le 09/08/2021
Made in China 2025

« Made in China ». On le voit écrit partout, sur de nombreux produits vendus en masse sur les marchés occidentaux. La Chine était considérée, depuis les années 1990 et 2000, comme l’”atelier du monde”, ce pays où les grandes firmes mondiales, notamment occidentales, pouvaient profiter d’une main d’œuvre peu onéreuse pour produire leurs biens de consommation à bas coût. 📉

Mais il y a un gouffre entre le “Made in China” tel qu’on le voit sur nos t-shirts et le plan « Made in China 2025” (MIC 25 pour les intimes) : la République Populaire de Chine (RPC) ne veut plus être l’”atelier du monde”. Elle ne veut plus produire pour la planète, mais produire par elle-même, pour elle-même. ⛔️

À l’heure de la montée en puissance de la RPC, le plan “Made in China 2025” peut-il lui permettre de rivaliser avec la grande puissance américaine dans les high tech ?

Troisième et dernier épisode de notre série sur l’affirmation de la puissance de l’Empire du Milieu. 3️⃣

À lire aussi

Découvre les précédents articles de notre série :
✅ L’affirmation de la puissance chinoise #1 : La stratégie du collier de perles Chine 📿
✅ L’affirmation de la puissance chinoise #2 : Le projet des nouvelles routes de la soie 🌏

Les objectifs du plan « Made in China 2025 » ✅

Lancé en 2015 après plusieurs mois de réflexion, le MIC 25 fixe des objectifs chiffrés à atteindre d’ici 2025. Au-delà des chiffres donnés dans chaque domaine par l’administration de Xi Jinping, deux objectifs généraux se dégagent.

Rattraper son retard technologique 📈

En 2015, la RPC est déjà une grande puissance économique : elle affiche même le premier PIB à parité de pouvoir d’achat de la planète depuis 2014. Néanmoins, elle conserve un certain retard sur ses principaux concurrents dans les high tech, comme les États-Unis ou encore son voisin japonais. En 2015, la Chine est seulement au 29e rang sur l’Indice mondial de l’Innovation, et même si ses progrès sont constants, elle n’est encore qu’au 14e rang en 2020.

Inspiré du “Industrie 4.0” allemand, le programme de Xi Jinping fait donc de l’innovation une priorité et envisage de permettre à la RPC de monter en gamme pour se rapprocher d’un pays très innovant comme l’Allemagne. Il s’agit de passer des biens de consommation à faible valeur ajoutée à des biens high tech à forte valeur ajoutée.

Pour augmenter la qualité de sa production, la Chine mise sur 10 secteurs de pointe considérés comme prioritaires :

1️⃣ Technologies de l’information de nouvelle génération
2️⃣ Machines-outils avancées à commande numérique et robotique
3️⃣ Technologie aérospatiale, y compris les moteurs d’avion et l’équipement embarqué
4️⃣ Produits biopharmaceutiques
5️⃣ Équipements médicaux performants
6️⃣ Équipements électriques
7️⃣ Machines agricoles
8️⃣ Matériel ferroviaire
9️⃣ Véhicules à économie d’énergie et véhicules à énergie nouvelle
🔟 Génie océanique

La RPC se concentre donc sur des activités d’avenir, à fort potentiel de croissance. Ce n’est qu’ainsi qu’elle pourra maintenir son rythme de croissance dans les prochaines années.

Le programme ambitionne de faire de la RPC le leader planétaire dans ces high tech. Ce n’est qu’ainsi qu’elle pourra supplanter les USA pour devenir la première puissance technologique du globe🥇

Assurer son indépendance dans les high tech 💻

Ces 10 domaines clés sont aussi censés permettre à la RPC de réduire sa dépendance à l’égard des biens de haute technologie étrangère, voire d’assurer son indépendance. Il s’agit là de la principale différence avec le programme allemand. Pour ses dirigeants, la Chine est en effet trop dépendante de l’extérieur, des autres grandes puissances et en particulier des USA, pour les high tech.

L’exemple le plus parlant est sûrement celui des semi-conducteurs. La Chine est le 1er marché du globe pour les puces électroniques mais elle n’en produit pas assez : seulement 16% des semi-conducteurs sont fabriqués en RPC en 2017. Les semi-conducteurs demeurent ainsi le premier poste des importations de la Chine devant le pétrole. D’où une volonté de développer la production nationale dans cette industrie.

👉 En général, la RPC veut permettre à ses sociétés de reprendre le contrôle de son immense marché intérieur dans les high tech : elles sont censées fournir 70% des besoins domestiques dans les domaines concernés d’ici 2025.

Ensuite, les firmes les plus innovantes doivent être en mesure d’accroître leurs exportations, et de s’imposer sur les marchés de l’étranger pour devenir les leaders mondiaux 💪

Martin

HEC Paris

23€/h

Jade

Sciences Po Paris

21€/h

Emilie

Sciences Po Lyon

19€/h

Victor

ESCP

25€/h

Sophie

Sciences Po Bordeaux

12€/h

Jeanne

Aix-Marseille Université

17€/h

Besoin d’un prof particulier de géopolitique ?

Nos Sherpas sont là pour t’aider à progresser et prendre confiance en toi !

JE PRENDS UN COURS GRATUIT !

Des exemples de rattrapage technologique 📈

Huawei et la 5G 📳

Huawei, c’est l’un des exemples les plus connus de rattrapage dans les high tech. Il s’agit d’abord de l’un des leaders mondiaux de la vente de smartphones : Huawei est le numéro 2 mondial de la vente de smartphones en 2019, derrière Samsung et devant Apple. La société est même le premier équipementier (antennes, stations relais) d’opérateurs téléphoniques mobiles de la planète. 1️⃣

Elle est surtout en avance pour la technologie de la 5G et exporte (presque) partout sur la planète. Cette entreprise innovante, dominante en Chine et sur les autres marchés, et la question de la 5G sont d’ailleurs au cœur de la guerre commerciale entre la RPC et les USA initiée par Donald Trump en 2018. 💥

L’exclusion de Huawei du réseau 5G américain pour des raisons de sécurité témoigne des craintes, non seulement stratégiques, mais également technologiques des USA face à la montée en puissance d’un géant chinois.

Les États-Unis ont même établi sous Trump un embargo sur l’exportation de logiciels et de composants électroniques américains destinés à Huawei, ce qui a forcé la création par la société de systèmes d’exploitation indépendants. En coupant l’accès des sociétés de RPC à la high tech américaine, le rival américain ne fait qu’accélérer la sinisation des high tech informatiques.

Tiktok et les BATX : les GAFA chinois 🇨🇳

Mais il n’y a pas que Huawei qui inquiète les USA et suscite des tensions entre les USA et la RPC. De fait, dans le software informatique, les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) viennent concurrencer de plus en plus les grands GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) américains. 🇺🇸

A ces BATX vient s’ajouter ByteDance, l’entreprise qui détient le réseau social émergent TikTok, qui jouit d’un incroyable succès depuis 2019. Véritable phénomène planétaire, l’application a déjà été téléchargée plus de 2 milliards de fois.

TikTok et WeChat (réseau social propriété de Tencent) apparaissent ainsi comme de sérieux concurrents pour le géant Facebook, et leur percée, notamment aux USA, suscite de vives réactions. L’administration Trump les a ainsi menacées d’être exclues des USA en 2019, avant que WeChat n’obtienne un sursis et que TikTok s’associe aux américains Oracle et Walmart. ✍️

Alors que l’indépendance des réseaux sociaux en Chine est assurée par la censure des réseaux étrangers, WeChat et surtout TikTok ont déjà rattrapé une partie de leur retard sur le leader Facebook dans leur quête de domination du cyberespace global.

Les voitures et batteries électriques 🚘⚡️

Les voitures électriques font partie de ces fameux domaines clés dans lesquels la RPC doit monter en puissance. Son marché automobile, le premier du globe, s’oriente de plus en plus vers les voitures électriques.

Certes, Tesla y vend le quart de ses véhicules, mais des constructeurs nationaux se sont également développés. Le véhicule de la société d’Elon Musk a même été détrôné en RPC par la mini EV de Wuling Hongguang, vendue à 3 500 euros pour quatre places.

Surtout, la RPC est le premier producteur de batteries électriques, que l’on retrouve dans les véhicules verts. En particulier, le leader mondial en la matière est CATL, une société chinoise, tandis que BYD et OptimumNano font aussi partie des grands producteurs de batteries. 🏆

👉 Au rattrapage dans les véhicules électriques s’ajoute donc une domination de la RPC dans les batteries électriques.

technique de memorisation les sherpas youtube william mievre

Tu as peur d’oublier toutes les informations contenues dans cet article ? Découvre 6 techniques de mémorisation ultra-efficaces pour tout retenir !

Les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs du “Made in China 2025” 🤔

Bénéficier des technologies étrangères 🌐

💵 Le premier moyen de monter en gamme est de se tourner vers les meilleures technologies étrangères. Il faut pour cela investir à l’étranger, soit par l’achat direct de licences, soit par les IDE (Investissements Directs à l’Étrangers) : les entreprises et investisseurs chinois peuvent acquérir des high tech étrangères en rachetant ou en investissant dans les sociétés innovantes qui les détiennent.

🤝 Ces high tech peuvent également bénéficier aux industriels chinois dans le cadre des fameuses joint-ventures. Pour intégrer les marchés de la RPC, des firmes étrangères s’associent à des sous-traitants locaux. Ici, ce sont bien les IDE extérieurs en Chine qui permettent de réaliser des transferts de technologie.

Investir dans la R&D nationale 💰

L’autre moyen consiste à investir directement en Chine, à augmenter les dépenses nationales de Recherche et Développement (R&D). Cet investissement est déjà très conséquent : la RPC présente le 3ème budget de R&D de la planète, derrière les États-Unis et le Japon. 🥉

Mais elle ne compte pas s’arrêter là, et souhaite rattraper son retard sur ses deux concurrents. D’autant plus que ce retard existe également en part du PIB consacrée à la R&D : avec des dépenses équivalentes à 2,23% de son PIB en 2019, la RPC est notamment derrière la Corée du Sud, le Japon, l’Allemagne et les USA.

La hausse de ces dépenses permet de favoriser la recherche et la formation supérieure en RPC : des centaines de milliers de scientifiques y sont formés chaque année dans des universités de plus en plus renommées. La formation de cadres de recherche est notamment très importante pour innover et monter en gamme. 🔬

Néanmoins, elle accuse toujours un retard en termes de “qualité” de R&D. De fait, les dépenses consacrées à la recherche fondamentale ne représentent que 5% des dépenses de R&D en RPC, contre 17% aux États-Unis.

Clémence

HEC Paris

21€/h/h

Thibault

ENS Paris Ulm

20€/h

Sophie

Sciences Po Bordeaux

12€/h

Noémie

M2 en droit à Assas

19€/h

Fanny

Ponts ParisTech

19€/h

Simon

4e année de médecine

26€/h

Nicolas

CentraleSupélec

17€/h

Victor

ESCP

25€/h

Besoin d’un prof particulier ?

Nos profs sont là pour t’aider à progresser !

 

JE PRENDS UN COURS GRATUIT !

Un plan source de critiques : “Pourquoi tout le monde hait Made in China 2025 ?” 🤬

Atteintes à la libre-concurrence et craintes des concurrents 😬

Planification et financement public massif 📋

Le MIC 25 repose sur un soutien majeur de l’État aux sociétés chinoises des dix industries concernées : il finance les entreprises publiques et accorde des aides et subventions massives aux sociétés privées. Au total, le plan prévoit 2160 milliards d’euros de subventions nationales (sans compter les financements régionaux donc), alors que le montant du programme allemand dont il s’inspire s’élevait à 200… millions d’euros.

👉 Il s’agit donc bien d’un programme caractéristique d’une économie planifiée, basé sur un financement public démentiel. C’est pourquoi les partenaires de la RPC au sein de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) le considèrent comme une infraction à la libre concurrence.

Violations des règles de l’OMC ❌

Le centre de réflexion américain Council on Foreign Relations (CFR), dans son étude “Pourquoi tout le monde hait Made in China 2025 ?”, dénonce les quotas d’autosuffisance qui “violent les règles de l’OMC”. Ce grand objectif de substitution aux industries étrangères constitue la principale différence avec le programme allemand, qui n’a absolument pas une telle dimension nationaliste.

Une telle aspiration à l’indépendance est considérée comme une entrave à la libre concurrence, et inquiète les grandes firmes étrangères présentes en RPC. D’autant plus qu’au-delà de l’autosuffisance, l’objectif est ensuite d’exporter et de s’imposer sur les grands marchés mondiaux : les leaders technologiques étrangers craignent ainsi la montée en puissance des entreprises de RPC qui risquent de les détrôner. 👑

Selon le Council on Foreign Relations, une autre violation des règles de l’OMC réside dans les moyens mis en œuvre dans le cadre du programme, que nous avons évoqués plus tôt : les acquisitions de high tech étrangères et les transferts de technologie forcés, notamment. Surtout, l’étude du CFR dénonce une stratégie qui encourage souvent le cyberespionnage commercial. 🔎

Nous évoquions plus tôt l’exemple de Huawei : le géant des télécommunications est également soupçonné de cyberespionnage. Plusieurs états occidentaux, et en particulier les USA, se méfient de Huawei et de ses liens supposés avec le pouvoir de Pékin. En effet, son fondateur et actuel patron, Ren Zhengfei, n’est autre que l’ancien délégué de l’armée de la RPC.

Un projet à l’origine de la guerre commerciale sino-américaine ? 💥

La question du “Made in China 2025” a été et reste centrale dans les tensions commerciales entre la Chine et les USA. L’étude du CFR note en effet une coïncidence très éclairante : les premières sanctions douanières américaines ont été émises le 22 mars 2018, le jour même où l’administration Trump publiait un important rapport sur les pratiques déloyales de la RPC, qui cite le MIC 25 à de nombreuses reprises.

Trump a donc mis la pression sur la RPC pour qu’elle abandonne un programme qui menace les intérêts des USA. 👊 Dès 2018, il affirmait avoir obtenu gain de cause.

Les Chinois se sont débarrassés de leur China 25 parce que je trouvais cela très insultant (…) parce que China 25 signifie qu’en 2025 ils vont dominer économiquement le monde. Cela n’arrivera pas.

Donald Trump

45e président des États-Unis

Oui, le désormais ex-président américain a obtenu quelques concessions : le programme “Made in China 2025” a moins été évoqué à partir de 2018 dans les plans officiels de la RPC. Le projet initial a également été infléchi pour permettre certains investissements extérieurs – notamment américains – en Chine.

Mais il ne faudrait surtout pas croire que le “Made in China 2025” et les ambitions chinoises ont disparu. Il s’agit toujours du grand programme de la RPC censé lui permettre de dominer les high tech pour devenir la puissance la plus innovante du globe… et la première puissance mondiale tout court à l’horizon 2050. 🥇

Martin

HEC Paris

23€/h

Jade

Sciences Po Paris

21€/h

Bastien

Polytechnique

26€/h

Emilie

Sciences Po Lyon

19€/h

Hugo

Insa Lyon

16€/h

Alma

ENS Paris-Saclay

24€/h

David

EDHEC

25€/h

Jeanne

Aix-Marseille Université

17€/h

Besoin de cours particuliers ?

4 points de plus sur ta moyenne avec nos profs Sherpas ! 📈

 

JE PRENDS UN COURS GRATUIT !

Les risques pour la Chine elle-même 🇨🇳

Le programme a bien sûr des bienfaits en Chine : il permet l’émergence de start-ups et la montée en puissance de grandes firmes chinoises dans des industries d’avenir.

Néanmoins, on peut également critiquer certains de ses aspects, et ce même du point de vue des intérêts de la Chine. De la même manière que dans le cadre du projet des “nouvelles routes de la soie”, le montant démentiel des financements de la RPC peut nous interroger sur la capacité de l’État à supporter un tel coût, et sur un possible creusement de sa dette souveraine. 📈

Ensuite, ces énormes subventions risquent d’être à l’origine d’une surproduction nationale, et même d’une surproduction de biens bas de gamme dans des industries censées être haut de gamme. Les sociétés des domaines clés sont toutes soutenues et subventionnées, et ce sans forcément prendre en compte leur productivité et la qualité de leurs biens.

Le risque pour les nombreuses sociétés nouvellement créées et qui bénéficient des subventions est également celui d’une dépendance à l’égard de ces subventions. C’est notamment le cas dans les voitures électriques : l’État y investit massivement, notamment pour subventionner l’achat des véhicules électriques. Mais, à terme, des faillites en masse des start-ups peu performantes de l’industrie pourraient avoir lieu, notamment lorsque les subventions prendront fin. 📉

Enfin, un dernier danger réside dans la concurrence entre les gouvernements locaux. De fait, ce sont principalement ces pouvoirs locaux qui mettent en œuvre les politiques du programme. Ils tendent ainsi à favoriser les entreprises locales dans leur développement au détriment d’autres sociétés, et donc parfois au détriment de l’intérêt national.

Conclusion sur le “Made in China 2025” 🌟

Après le projet démentiel des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013, le « Made in China 2025 » est adopté en 2015. Les ambitions de la RPC de Xi Jinping sont claires : promouvoir une « mondialisation à la chinoise » dans laquelle les routes seront chinoises, et les produits les plus innovants seront chinois. 🌏

Pour retrouver sa grandeur impériale passée, la Chine mise sur les technologies d’avenir. Pour dominer la mondialisation, elle entend monter en gamme et devenir la première puissance technologique du globe. 🏆

Cependant, comme la BRI (Belt and Road Initiative), le MIC 25 suscite des craintes, ainsi que des critiques. Non seulement il viole les règles de la libre concurrence et pose des questions de sécurité chez les partenaires de la RPC, mais il présente aussi des limites du point de vue des intérêts chinois, notamment du fait de la surdimension de ses subventions. 💸

La montée en puissance de la Chine dans les high tech ne fait aucun doute : elle rivalise de plus en plus avec les pays les plus innovants, y compris avec les USA. La capacité du pays à supporter le coût de ses ambitions mondiales, elle, continue d’interroger. 🤔

5/5 - (4 votes)

Ton premier cours est offert ! 🎁

4 points de plus sur ta moyenne en prenant des cours particuliers avec l’un de nos Sherpas ! 👇

profile picture
Rédac des Sherpas
La Rédac des Sherpas, c'est près de 100 auteurs passionnés d'éducation qui mettent leur expertise à ta disposition pour t'aider à profiter pleinement de tes études. Étudiants, profs particuliers ou spécialistes : avec eux, tu es sûr d'avoir les meilleurs conseils ! ⚡️

Laisse-nous un commentaire !

Des questions ? Des bons plans à partager ? Nous validons ton commentaire et te répondons en quelques heures ! 🎉

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisse-nous un commentaire !

Des questions ? Des bons plans à partager ? Nous validons ton commentaire et te répondons en quelques heures ! 🎉

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ebooks

Notre ebook pour réussir à l’université

Notre ebook pour réussir à l’université

Télécharge notre guide et découvre comment réussir tes années à la fac grâce à nos conseils et nos méthodes ! 👩🏻‍🎓