De nos jours, les questions environnementales sont de véritables sujets de préoccupation politique. Même si la plupart des médias traditionnels ne font pas toute la lumière sur les dangers liés au changement climatique, la protection de l’environnement reste un sujet mineur dans le cadre de la géopolitique traditionnelle.
L’énergie nucléaire semble apporter une solution à la problématique de la décarbonisation de nos économies, mais cette réponse n’est que partielle en raison des risques liés à la gestion des déchets et du danger que représentent les centrales en elles-mêmes.
Dans cet article, on tente de comprendre l’enjeu du nucléaire face à la question environnementale. C’est parti ! 👊
La cause environnementale au cœur des relations internationales 🌍
La catastrophe climatique frappe toujours à la porte
Antonio Guterres
secrétaire général de l’ONU
C’est ce qu’expliquait le secrétaire général de l’ONU, à l’ouverture de la COP26 de Glasgow en 2021. Aujourd’hui, il est indéniable que le changement climatique est lié aux concentrations dans l’atmosphère de gaz à effet de serre (GES).
Selon le dernier rapport du GIEC, lors des 40 dernières années, l’activité humaine est responsable à hauteur de 78 % de la hausse des émissions de GES, la faute revient à l’industrialisation croissante de nos économies. Sur cette même période, les auteurs du rapport observent également un réchauffement du climat qui s’accélère depuis les années 1970.
👉 Les problèmes environnementaux n’ont pas de frontières, leur gestion dépasse largement le cadre étatique. Le climat est donc un sujet politique incontournable. Le monde est confronté à des enjeux sans précédent, à la fois pour les écosystèmes, mais aussi pour nos sociétés humaines.
Le réveil politique sur la question est survenu dans les années 70, il se traduit aujourd’hui par la recherche de solutions au travers de coopérations internationales.
L’environnement entre exploitation et protection : la prise de conscience 😨
En 1972 en Suède, s’est tenue la Conférence des Nations Unies sur l’environnement. À cette occasion, les pays participants ont adopté une série de principes pour une gestion écologique et rationnelle de l’environnement : c’est la Déclaration de Stockholm.
👉 Elle place les questions écologiques au rang des préoccupations internationales et marque le début d’une réflexion sur le lien qui existe entre la croissance économique et la pollution.
Vingt ans plus tard, en 1992, se tient la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement à Rio de Janeiro. Les participants ont adopté une déclaration qui reconnait enfin de la responsabilité des pays riches dans le changement climatique : c’est la création de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUC)
Lors de cette conférence, on définit également les grands principes de la lutte contre le changement climatique :
- Le principe de pollueur-payeur : c’est le début des taxes carbones
- Le principe de précaution : les états doivent prévenir leurs voisins de tous événements qui aurait un impact transfrontalier sur l’environnement (feux de forêt, marée noire, risque chimique…)
💡 Le savais-tu ?
C’est de cette Convention-cadre qu’est née la COP, « la conférence des parties », désignant les pays membres qui ont adopté la CCNUC. La COP est une conférence mondiale sur le climat, organisée chaque année sur un continent différent depuis de 1995, la première s’étant déroulée à Berlin.
L’environnement entre exploitation et protection : le protocole de Kyoto 📜
À l’issue de la COP 3 qui s’est tenue à Kyoto en 1995, les membres ont signé le protocole de Kyoto. C’est un accord international qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il est entré en vigueur le 16 février 2005 après que 55 pays signataires aient ratifié le texte du protocole.
💡 Le point def
La “ratification” c’est un acte international par lequel un État indique qu’il s’engage à être lié à un traité. C’est une manière officielle pour un pays d’exprimer son consentement envers le texte d’un traité en s’engageant à le respecter.
Dans les faits, chaque État qui avait choisi de respecter le protocole s’engageait à une réduction chiffrée de ses émissions de CO2 à partir des données recueillies en 1990.
👉 À titre d’exemple, l’Europe et les pays qui la composent, s’étaient engagés sur une baisse de 8 %, le Japon visait lui aussi 8 % et les États-Unis 7 %.
Les résultats de ces engagements tombent en 2014 : on constate une chute de 24 % ! 🥳
Mais dans les faits, le résultat n’est pas si rose… En effet, dès 1997, les États-Unis quittent le navire, suivit du Canada en 2011, le protocole n’imposait aucune contrainte et laissait la possibilité de se retirer. Super…
Mais ça ne s’arrête pas là ! Parmi les pays ayant ratifié le protocole de Kyoto, on pouvait compter plusieurs anciens pays membres de l’URSS comme la Roumanie, la Lettonie, la Bulgarie…
👉 Le problème, c’est qu’à la chute de l’URSS en 1991, ces pays ont connu une grosse chute de leur activité industrielle : ils émettaient déjà beaucoup moins de GES qu’en 1990 ! Si bien qu’au moment où elle ratifie le traité, la République Tchèque émettait déjà 30 % de CO2 en moins par rapport à 1990… Ils voulaient certainement jouer les bons élèves pour se donner bonne conscience. 🙄
Le bilan est pire quand on sait que la Chine et l’Inde ont connu une forte industrialisation dans les années 1990.
Ils deviennent les deux plus gros pollueurs au monde, suivis de près par les États-Unis. Le bilan du protocole de Kyoto est bien maigre vu que le trio ne fait pas partie de l’accord…
Après l’échec du protocole de Kyoto, aucun autre outil international n’a permis de contrôler ni de réguler les émissions de gaz à effet de serre à l’international.
La lutte contre le changement climatique n’est envisageable qu’à l’échelle de la Terre entière. Les pays et les sociétés doivent donc travailler ensemble pour mettre en œuvre une coopération efficace.
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Une brève histoire du nucléaire 📚
Tout commence à Paris en 1896. Au cours d’une expérience, le physicien Henri Becquerel découvre que de l’uranium est capable de faire une impression sur une plaque photographique sans l’aide d’une autre source lumineuse. Il en déduit l’existence d’un rayon qu’il appelle : rayon uranique.
Dans les années qui suivent, les physiciens Pierre et Marie Curie, étudient ce rayon. Ils découvrent d’autres éléments capables d’émettre ce genre de rayon, ils appellent cela la radioactivité.
👉 Au début du 20ème siècle, Ernest Rutherford, un physicien et chimiste britannique, suggère que la radioactivité est le rayonnement qui accompagne la destruction d’atome. Cette hypothèse chamboule le milieu scientifique de l’époque, puisqu’on pensait que les atomes étaient alors indestructibles.
En 1938, deux chimistes allemands, Otto Hahn et Fritz Strassman découvrent la fission nucléaire. En bombardant un atome d’Uranium avec un proton, celui-ci se divise en deux et libère une grande quantité d’énergie.
Un an plus tard, à Paris, Frédéric Joliot-Curie découvre que la réaction provoque l’éjection de 3 neutrons, donc la possibilité de créer une réaction en chaîne !
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Si tu veux découvrir qui était la célèbre Marie Curie, viens découvrir son parcours dans notre article 😉
Le développement du nucléaire civil ☢️
En parallèle du programme nucléaire militaire développé depuis la seconde guerre mondiale, des recherches sont aussi menées afin de développer le nucléaire civil. Le terme désigne principalement l’exploitation de l’énergie nucléaire pour la production de l’électricité.
Les premières centrales nucléaires apparaissent dans les années 1950, la majorité d’entre elles sont équipées des réacteurs à eau pressurisée.
💡 Comment ça marche ?
Dans le cœur du réacteur se trouve une cuve qui contient des barres d’uranium, le combustible. La réaction en chaîne produite par l’uranium est contrôlée pour durer environ 3 ans. La chaleur émise par la réaction a pour but de transformer l’eau en vapeur qui permet de faire tourner une turbine, générant ainsi de l’électricité.
Alors que les centrales nucléaires commencent à se développer, l’ONU a créé l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) afin d’encourager la recherche dans le nucléaire civil. L’organisation est chargée d’assurer un usage sûr et pacifique du nucléaire.
En 1973, c’est le premier choc pétrolier. En peu de temps le prix du baril explose mettant en difficulté les pays dépendant de l’importation pétrolière. Chacun a essayé de trouver une alternative pour son approvisionnement énergétique. C’est à ce moment que la France et le Japon misent tout sur l’énergie nucléaire.
À lire aussi
On ne développera pas le nucléaire militaire dans cet article, on l’a déjà détaillé dans notre article sur les origines de la dissuasion nucléaire ! 😎
La France, leader européen 🏆
Aujourd’hui, de nombreux pays se sont tournés vers le nucléaire dans la composition de leur mix énergétique.
💡 Le point def’
Pour satisfaire leurs besoins en énergie, chaque pays utilise les énergies à sa disposition dans des proportions différentes, c’est le mix énergétique. Il est très différent d’un pays à l’autre, mais à l’échelle mondiale, ce mix énergétique est dominé à 80 % par les énergies fossiles.
Pour prendre le cas de la France, grâce à l’outil Eco2Mix de RTE, le gestionnaire du Réseau de Transport de l’Électricité, on peut consulter en direct la part de chaque type d’énergie dans le mix énergétique de la France.
À l’heure où on écrit cet article, on peut constater que le nucléaire occupe une part prépondérante dans le mix énergétique français. C’est une donnée importante quand on sait que le nucléaire produit 35 g de CO2/kWh contre 400 à 500 g pour les centrales à pétroles et 1200 g pour les centrales à charbon. L’énergie nucléaire est donc une manière efficace de produire de l’électricité bas-carbone !
👉 La France est aujourd’hui le leader européen de l’énergie nucléaire avec 56 réacteurs ! Elle n’est devancée que par les États-Unis qui en possèdent 95, mais si on regarde bien les chiffres, la France possède le plus grand parc nucléaire au monde proportionnellement à sa population !
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Comprendre l’enjeu nucléaire 🤔
Face à la problématique du réchauffement climatique, l’énergie bas-carbone apparait comme la solution. Parmi les choix possibles on se retrouve d’un côté avec les énergies renouvelables à faible rendement et de l’autre le nucléaire qui permet de produire de grandes quantités d’électricités avec un rendement très efficace.
Selon la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), il est nécessaire de considérer l’énergie nucléaire comme une source d’énergie qui permettrait d’atteindre les objectifs climatiques du Green Deal !
💡 Le savais-tu ?
Le Green Deal ou le Pacte Vert pour l’Europe est un ensemble d’initiatives politiques proposées par la Commission européenne. Son but est que l’Europe soit neutre à l’égard du climat d’ici à 2050. Cela comprend notamment la réduction drastique des émissions de GES et la préservation des ressources naturelles !
👉 Le problème : sur les 27 membres de l’Europe, 14 ne disposent pas de l’énergie nucléaire. Les normes européennes de sécurité sur le nucléaire sont très couteuses à mettre en place et ne sont pas à la portée de tous les pays.
👉 Le nucléaire a également beaucoup de détracteurs derrière lui en raison des nombreux dangers que représente son exploitation à la fois pour l’homme et la nature.
L’environnement entre exploitation et protection : les accidents nucléaires 💥
Comprendre l’enjeu nucléaire : L’accident de Tchernobyl 😱
En 1986, la centrale de Tchernobyl située dans le nord de l’actuelle Ukraine commence à faire des siennes. À la suite d’une série d’erreurs humaines, les techniciens de la centrale perdent le contrôle d’un des réacteurs.
La température du cœur devient beaucoup trop élevée et entraîne une explosion qui fait littéralement sauter le toit en béton de la chambre de confinement !
Une partie du toit retombe sur la cuve du combustible qui se fracture.
L’accident libère un nuage hautement radioactif dans la nature, celui-ci se propage dans l’air et contamine une grande partie du continent européen.
💡 Autour de la centrale, les autorités de l’URSS ont créé une zone d’exclusion de 2600 km² et font déplacer près de 200,000 personnes.
Les particules radioactives transportées dans l’air finissent par retomber à terre et recouvrent tout, les habitations, les forêts, les sols… Tous ces environnements se retrouvent contaminés par les rejets radioactifs. Des années plus tard, les terres agricoles sont contaminées ont à leur tour entrainant la contamination des denrées alimentaires cultivées.
Près de 40 ans plus tard, la radioactivité des sols proches de la centrale est encore mesurable, notamment dans certains éléments naturels comme les champignons en forêt.
👉 Un peu partout dans le monde, ces deux accidents ont renforcé l’un après l’autre une opposition au développement du nucléaire civil, freinant grandement le développement de l’industrie dans d’autres pays.
Pour aller plus loin, on te recommande l’excellente mini-série éponyme. La série documentaire permet de faire la lumière sur l’accident et la gestion de ses nombreuses conséquences sur l’homme et la nature.
Comprendre l’enjeu nucléaire : L’accident de Fukushima 😵
Le 11 mars 2011, le Japon est victime d’une triple catastrophe. Le pays est d’abord frappé par un séisme de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter, le plus violent jamais enregistré par le pays. À la suite de la secousse, c’est un tsunami de plus de 10 m de haut qui s’abat sur les côtes japonaises.
En quelques jours, les quatre réacteurs de la centrale finissent par exploser, libérant un nuage radioactif qui est soufflé au-dessus de l’océan Pacifique jusqu’au Nord de l’Amérique. Ce panache radioactif a donc contaminé près d’un tiers de la surface de la terre.
💡 Le Savais-tu ?
Le 15 mars soit quatre jours après la catastrophe environnementale de Fukushima, la Chancelière allemande, Angela Merkel, a décidé le retrait définitif de l’Allemagne du nucléaire.
Le débat sur la gestion des déchets radioactifs 🗑️
Un des avantages du nucléaire est de permettre la production de grandes quantités d’électricité avec une très faible émission de CO2. En revanche, les activités de l’industrie engendrent des déchets radioactifs.
Le problème réside avant tout dans leur durée de vie et leur dangerosité, certains de ces déchets peuvent rester radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années. Nos technologies actuelles n’offrent pas de solutions définitives pour se débarrasser ou recycler les déchets de haute activité et à vie longue.
📌 Les combustibles utilisés dans les reéacteurs des centrales ne terminent pas tous en déchets, près de 96% de leur composition est revalorisable pour un autre usage ou tout simplement recyclable pour produire une nouvelle matière combustible.
📌 Seulement 4% de la matière combustible finis ultimement en déchet. mis à part leur stockage, il n’existe pas de solution pour les réutiliser ou s’en débarasser sans danger.
👉 La solution la plus plébiscitée est l’enfouissement géologique, c’est-à-dire d’enterrer les déchets sous terre à plus de 300 m de profondeur dans des centres de stockage.
Cette solution ne fait pas l’unanimité, surtout pour les gens qui vivent au-dessus des centres d’enfouissement. L’exemple récent en France, c’est le projet de stockage Cigéo dans la commune de Bure dans le département de la Meuse.
Le projet est piloté par l’Andra, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs c’est l’organisme en charge de gérer les déchets radioactifs en France. Ce projet d’enfouissement fait débat puisqu’il est conçu pour accueillir les déchets français les plus radioactifs.
Le problème des déchets radioactifs, c’est qu’on commence déjà à en accumuler un petit paquet depuis les années 60. Mais ce n’est pas tant le volume qui est difficile à traiter, mais la durée de vie de leur dangerosité !
👉 Qu’on choisisse de continuer à produire des déchets nucléaires ou qu’on décide de tout arrêter du jour au lendemain, le problème reste sur la table, qu’est-ce qu’on fait de tous ces déchets hyper-dangereux à très long terme ?
Le volume de déchets en France reste à relativiser. Dans un thread sur Twitter, @laydgeur s’est amusé à condenser leur volume dans deux cubes, l’un contenant les déchets de moyenne activité, l’autre avec les déchets de haute activité. Leur volume est représenté à l’échelle de la Cathédrale d’Amiens. Cette mise à l’échelle permet de constater que le volume de déchets n’est pas aussi énorme qu’on aurait pu le penser.
En 40 ans, la production électrique nucléaire représente environ une tasse à café de déchet radioactifs de haute activité par français.
Simon Puech
Vidéaste Vulgarisateur
Pour aller plus loin sur la question de la gestion de déchets, on te recommande la vidéo très documentée de la chaîne Osons Comprendre ! 👇
Le danger des centrales vieillissantes 👨🦳
Les centrales nucléaires sont également dangereuses parce qu’elles ont du mal à partir à la retraite ! Parmi les 56 réacteurs nucléaires sur le sol français : 32 réacteurs ont dépassé les 40 ans de services !
L’association Greenpeace milite pour la fermeture ou du moins l’arrêt de ces centrales puisqu’elles sont vectrices de risques à la fois pour les populations voisines, mais aussi pour l’environnement.
👉 Le premier argument avancé par l’association est lié à l’âge des réacteurs comme on vient de l’évoquer.
Les réacteurs ont été conçus pour une durée de fonctionnement allant de 30 à 40 ans, on ne sait pas s’ils sont en mesure dépasser cet âge sans risques.
L’autre souci, c’est qu’on ne sera pas en mesure d’adapter nos vieilles centrales aux normes de sécurité les plus récentes.
💡 Même si on essaye de les améliorer (ce qui coûte astronomiquement cher) nos vieux réacteurs nucléaires n’atteindront pas les mêmes exigences de sûreté et de sécurité qu’un réacteur de dernière génération.
Au cours d’une de ses enquêtes, le vidéaste Simon Puech s’est rendu dans une centrale nucléraire pour découvrir l’envers du décors, tu peux la retrouver ici 👇
provider: youtube
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De nouvelles centrales en projet ? 🤔
En Normandie à Flamanville, nos ingénieurs sont en train de faire construire un nouveau modèle de centrale basée sur un modèle réacteur plus petit et plus performant : les EPR.
Ce sont des réacteurs nouvelles générations qui pourront atteindre une puissance de 1650 mégaWatts ! Une fois sa costruction achevée, ce sera le réacteur nucléaire le plus puissant au monde ! À titre de comparaison, le plus puissant réacteur français dispose d’une puisance de 1400 MW !
💡 Les avantages des réacteurs EPR
- Une utilisation plus efficace du combustible
- Une diminution de 17 % de la consommation de combustible
- Une production de déchets radioactifs réduite de 30 %
👉 Néanmoins ces réaterus ont aussi des défauts. Non seulement si tu te renseignes, tu verras que ça coûte une blinde par rapport au budget fixé par l’Etat français, mais en plus la construction du projet à 10 ans de retard ! 😲
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L’environnement entre exploitation et protection un enjeu planétaire : à retenir 💡
Pour apporter une réponse au changement climatique, il sera donc nécessaire de négocier nouvelles alliances dans le domaine de l’énergie nucléaire, en particulier sur le financement des infrastructures pour développer cette énergie dans les pays qui n’y ont pas accès.
Même si le secteur de l’énergie va dans la bonne direction, le problème ne s’arrête pas là, beaucoup d’autres secteurs émettent des GES.
En France, le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre est celui des transports (41 % en 2020). Suivi par ceux de l’agriculture, de l’industrie et de la construction.
👉 En attendant que les énergies renouvelables soient capables de la concurrencer, l’énergie nucléaire est aujourd’hui l’un des meilleurs moyens de répondre aux enjeux climatiques.
Heureusement, tout n’est pas perdu pour notre chère petite planète terre ! Il existe de nombreuses innovations technologiques bas-carbone qui permettent de générer de l’électricité propre, les seules problématiques qu’il nous reste à résoudre sont :
📌 Comment développer cette électricité propre à large échelle ?
📌 Comment opérer la transition énergétique vers une économie plus verte ?
Pour mettre en œuvre ces changements et préserver le climat, l’enjeu pour l’Europe et le reste du monde est de réussir à avancer à l’unisson.
L’objectif des prochaines année sera de mettre en œuvre un jeu de coopérations internationales entre les pays du monde par le biais d’outils plus performants et plus contraignants que le protocole de Kyoto. Tout le monde est concerné, donc tout le monde devrait œuvrer en ce sens !
À lire aussi
On tente de répondre à ces problématiques dans deux de nos articles :
✅ Quelles sont les énergies de demain ?
✅ La transition énergétique : enjeux, challenges, objectifs ?