T’es-tu déjà demandé pourquoi tant de femmes qui ont marqué l’histoire semblent avoir été oubliées, effacées des livres et des récits officiels ? Eh bien, nous aussi.
Parce que oui, de l’Antiquité à nos jours, les femmes ont joué un rôle essentiel dans tous les domaines, mais leurs contributions ont souvent été passées sous silence. Pourquoi ? Comment l’histoire a-t-elle été écrite de manière à les rendre invisibles ? 📚
Aujourd’hui, on te dévoile les mécanismes qui ont conduit à cette invisibilisation des femmes à travers les siècles. 🤯
Alors, prêt à plonger dans ce récit trop longtemps méconnu ? 1, 2, 3, c’est partiii ! 🚀
Les causes de l’invisibilisation des femmes
Avant de commencer, contextualisons un peu la chose : on t’explique quelles sont les causes de cette invisibilisation des femmes.
La domination patriarcale à travers les siècles 🏛️
Tu t’en es peut-être déjà rendu compte, mais depuis des siècles, les sociétés ont été dominées par les hommes, un système qu’on appelle le patriarcat. Eh bien, sache que c’est cette domination, qui a largement contribué à l’invisibilisation de la femme.
Bref, on ne t’en dit pas plus, et on t’explique comment ce système a façonné les récits historiques et contribué à l’oubli des réalisations féminines. 👇
Mais avant, le patriarcat, c’est quoi exactement ? 🤔
Le patriarcat, c’est un système social où le pouvoir et l’autorité sont principalement détenus par les hommes. Dans ce type de société, ils occupent souvent les positions de leadership et prennent les décisions importantes, tandis que les femmes et les personnes non binaires ont généralement moins de pouvoir et d’opportunités.
En plus de ça, ce système peut influencer les lois, les traditions et même les attitudes individuelles, créant des inégalités entre les sexes.
👉 La Grèce Antique
Pour te donner un exemple concret, au temps de la Grèce antique, les femmes étaient exclues de la vie publique et étaient surtout cantonnées aux tâches domestiques.
💡 Le savais-tu ?
Les grands penseurs de cette époque, comme Aristote, pensaient que les femmes étaient naturellement inférieures à leurs homologues masculins. Eh oui, rien que ça ! En plus, figure-toi que ces idées ont eu une grande influence et ont duré pendant un petit bout de temps…
👉 Le Moyen Âge
Au Moyen Âge, la situation était à peu près la même. En Europe, l’Église catholique, très puissante à l’époque, renforçait l’idée que les femmes devaient rester à la maison et obéir aux hommes.
À lire aussi
Si tu veux en savoir plus sur cette période, découvre notre article sur les 10 dates pour comprendre le Moyen Âge 🏰
Les écrits religieux de l’époque les décrivaient même comme faibles et pécheresses, ce qui renforçait leur position inférieure dans la société. Autant te dire que ça ne laisse pas une grande marge de manœuvre pour considérer les femmes comme autre chose que des figures de second plan dans ce grand drame médiéval ! 😅
On peut avoir un exemple ? 🤔
Bon, on te donne quelques exemples de textes religieux de l’époque pour que tu te fasses une petite idée de comment étaient décrites les femmes dedans.
Déjà, tu avais Saint Augustin qui, dans « La Cité de Dieu », dépeignait Eve comme la source du péché originel et considérait les femmes comme naturellement plus enclines au péché.
Il y avait même Saint Thomas d’Aquin qui, dans « Summa Theologica », affirmait que les femmes sont inférieures aux hommes et moins parfaites. Il soulignait même leur nature supposée plus faible !
👉 La période moderne
Durant la période moderne en Europe, ou l’Europe des Lumières, bien que prônant la raison et l’égalité, n’a pourtant pas été à l’avant-garde des droits des femmes.
Eh oui, les écrits de penseurs comme Jean-Jacques Rousseau maintenaient des idées traditionnelles, affirmant que les femmes étaient naturellement destinées à des rôles domestiques et secondaires. Plutôt sympa, non ? 🤒
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Le rôle des institutions dans la perpétuation de l’exclusion des femmes 🏫
Les institutions éducatives et culturelles ont, elles aussi, largement contribué à l’exclusion des femmes de la société. On t’explique rapidement comment :
Accès limité à l’éducation 🧑🏫
Pendant des siècles, les femmes avaient un accès très limité à l’éducation. Par exemple, jusqu’au XIXe siècle, de nombreuses universités européennes, comme celles d’Oxford et de Cambridge, n’admettaient pas les femmes.
Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que les premières femmes ont été autorisées à obtenir des diplômes universitaires en Grande-Bretagne, avec l’admission officielle des femmes à l’Université d’Oxford en 1920.
💡 Le savais-tu ?
Aux États-Unis, l’admission des femmes dans les universités a également été lente, avec des institutions comme Harvard qui n’ont ouvert leurs portes aux femmes qu’en 1977.
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Dans la même période, sache qu’il y a aussi eu le Manifeste 343, qui a été un tournant dans le droit des femmes. Et si tu veux en savoir plus là-dessus, notre article pourrait t’intéresser ! 📜
Limitation des domaines d’études 🛑
Même lorsque les femmes ont été admises dans les établissements d’enseignement, sache qu’elles étaient souvent orientées vers des domaines jugés plus « appropriés » pour elles, comme les arts domestiques ou l’éducation, plutôt que les sciences ou les mathématiques.
Par exemple, les premières femmes diplômées en médecine étaient rares et ont dû lutter contre des préjugés importants pour accéder à des professions médicales.
Contrôle de la culture et des médias 📺
Les hommes ont aussi longtemps dominé les institutions culturelles et médiatiques, y compris les éditeurs, les producteurs et les critiques, ce qui a souvent conduit à une sous-représentation ou à une représentation stéréotypée des femmes dans les livres, les films et les autres formes de culture populaire.
Par exemple, les grands écrivains et historiens étaient presque exclusivement masculins, ce qui a biaisé les récits historiques en faveur des contributions masculines et a souvent négligé ou minimisé celles des femmes. Mais ça, on va le voir plus en détail tout à l’heure. 🤫
Exemples d’invisibilisation des femmes dans l’histoire ⏱️
Tu l’auras compris, l’invisibilisation des femmes se manifeste de manière frappante à travers plusieurs exemples où leurs contributions ont été soit négligées, soit attribuées à leurs homologues masculins. Laisse-nous te montrer quelques exemples :
↪️ Hypatie d’Alexandrie (c. 360-415)
Hypatie, c’est l’une des premières femmes connues à avoir apporté des contributions significatives dans les domaines des mathématiques et de l’astronomie. Eh oui, en tant que dirigeante de l’école néoplatonicienne d’Alexandrie, elle a influencé la pensée scientifique de son époque.
L’école néoplatonicienne d’Alexandrie, késako ? 🤔
C’est une école de pensée philosophique qui a existé à Alexandrie, en Égypte, pendant l’Antiquité. Cette école est née au 3e siècle après J.-C. et s’appuie sur les idées du philosophe Platon, dont tu as sûrement déjà entendu parler.
Pourtant, après la destruction de son école et son assassinat par une foule religieuse, ses travaux ont été largement oubliés, et ce, pendant des siècles. Son nom a été presque effacé des récits historiques, un peu comme si les pages de l’histoire avaient été accidentellement effacées…
↪️ Sophie Germain (1776-1831)
Sophie Germain, elle, a été une figure importante dans le domaine des mathématiques, ayant travaillé sur la théorie des nombres et la théorie de l’élasticité.
Malgré ses contributions majeures, comme ses travaux sur le dernier théorème de Fermat, elle a dû faire face à des obstacles liés à son genre, ce qui a conduit à une reconnaissance limitée de ses réalisations. Ses travaux ont souvent été minimisés ou attribués à ses collègues masculins, comme le mathématicien Carl Friedrich Gauss.
↪️ Émilie du Châtelet (1706-1749)
Émilie du Châtelet a joué un rôle important dans la diffusion des idées de Newton en France grâce à sa traduction et ses commentaires sur ses œuvres.
Cependant, son apport a été largement éclipsé par son compagnon Voltaire, qui a souvent reçu les crédits pour ses réalisations. Parce que oui, du Châtelet n’a été reconnue que récemment pour ses contributions importantes aux sciences.
↪️ Rosalind Franklin (1920-1958)
Rosalind Franklin a, quant à elle, réalisé des travaux fondamentaux en biophysique qui ont permis la découverte de la structure en double hélice de l’ADN. Eh oui, rien que ça !
Pourtant, tu t’en doutes, si on t’en parle aujourd’hui, c’est que, malgré l’importance de ses contributions, les crédits ont été principalement attribués à d’autres. Comme James Watson et Francis Crick. C’est pour cela que Rosalind Franklin n’a pas reçu la reconnaissance qu’elle méritait de son vivant.
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Les efforts pour réhabiliter les femmes dans l’histoire 🔎
Sache que malgré tout cela, des efforts significatifs ont été mis en œuvre pour réhabiliter les femmes dans l’histoire et reconnaître leurs contributions importantes. Voici quelques exemples concrets de ces initiatives :
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Réécriture des manuels scolaires : de nombreux pays révisent leurs manuels scolaires pour inclure des figures féminines historiques importantes. Aux États-Unis, des programmes éducatifs comme History Unboxed mettent en avant des femmes comme Harriet Tubman et Rosa Parks pour offrir une vision plus complète de l’histoire.
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Publications académiques et ouvrages : tu as aussi des chercheurs et historiennes comme Mary Beard et Gerda Lerner qui travaillent à la réévaluation et à la réhabilitation des femmes. Les ouvrages comme The Creation of Patriarchy de Gerda Lerner offrent des perspectives nouvelles sur le rôle des femmes à travers les âges.
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Musées et expositions : les musées et les expositions contribuent également à mettre en lumière les contributions des femmes. Par exemple, le National Women’s History Museum aux États-Unis propose des expositions et des ressources qui célèbrent les réalisations des femmes dans divers domaines. Plutôt sympa, non ?
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Reconnaissance posthume : des figures comme Rosalind Franklin et Émilie du Châtelet reçoivent désormais la reconnaissance qu’elles méritent grâce à des biographies récentes et des hommages dans des publications académiques et populaires.
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Vers une histoire plus inclusive et équitable 💬
Bref, tu l’auras compris, l’histoire n’a pas toujours fait justice aux contributions des femmes. Heureusement, des efforts sont en cours pour corriger cette omission et offrir une vision plus complète et équitable du passé.
Parce que oui, en donnant une place plus juste aux femmes dans les récits historiques, nous ne faisons pas seulement justice à leurs contributions, mais nous enrichissons également notre compréhension collective de l’histoire.
Alors, la prochaine fois que tu liras un livre d’histoire ou regarderas un documentaire, garde à l’esprit que chaque page a encore des chapitres à ajouter pour une histoire véritablement inclusive. 📚Et, si tu veux en apprendre plus sur d’autres sujets du même style, tu peux toujours faire appel à l’un de nos Sherpas pour un cours de soutien en histoire ! 😉
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