Le Golfe Persique, vĂ©ritable joyau naturel et historique, est bien plus qu’une Ă©tendue d’eau qui se perd Ă l’horizon. Cette rĂ©gion a Ă©tĂ© le théùtre de civilisations florissantes, de grandes batailles, et joue aujourdâhui un rĂŽle stratĂ©gique dans la mondialisation de par ses vastes ressources en hydrocarbures. đ
Alors, prĂȘt Ă dĂ©couvrir l’histoire fascinante du Golfe Persique ? Câest parti ! đ

Une rĂ©gion florissante đ·
Aux origines : le fruit dâun tremblement de terre đ«š
FormĂ© par le mouvement des plaques tectoniques, le golfe persique s’Ă©tend sur une zone oĂč les continents asiatique et africain se rencontrent.
Avec une longueur de 1 300 km, ce golfe est un espace marin dont les littoraux sont partagĂ©s par huit Ătats : l’Arabie Saoudite, le BahreĂŻn, les Ămirats arabes unis, le KoweĂŻt, Oman, l’Irak, l’Iran et le Qatar.
đĄ Pour info
Il y a plus de deux mille ans que le golfe en question sâappelle le Golfe Persique. Et cela, depuis que les Perses se sont installĂ©s dans la province de lâIran.
Pendant lâAntiquitĂ© : un carrefour de civilisations đ€
Le Golfe Persique a Ă©tĂ© le berceau de civilisations anciennes qui ont prospĂ©rĂ© grĂące Ă ses riches ressources. Les civilisations sumĂ©rienne, babylonienne et Ă©lamite ont Ă©mergĂ© le long de ses cĂŽtes, profitant du commerce florissant entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe.
Les Perses et l’Empire achĂ©mĂ©nide
L’histoire du Golfe Persique est Ă©troitement liĂ©e Ă celle de l’Empire achĂ©mĂ©nide, fondĂ© par Cyrus le Grand au VIe siĂšcle av. J.-C. Le golfe est devenu un centre nĂ©vralgique du commerce pour cet empire qui s’Ă©tendait de l’Ăgypte Ă l’Inde.
Jusquâici, câest un peu flou et trĂšs lointain, on te lâaccorde, on revient donc avec toi sur les origines de lâEmpire perse ! đ
Au tout dĂ©part, le peuple perse est composĂ© de diffĂ©rentes tribus. Au IXá” siĂšcle av. J.-C., la plupart de ces tribus vivaient grĂące Ă lâagriculture, quelques-unes dâentre elles Ă©taient mĂȘme encore nomades et se dĂ©plaçaient constamment pour trouver de la nourriture. Ces diffĂ©rentes communautĂ©s venues du Nord (Russie actuelle) se sont installĂ©es autour du Golfe Persique dans la rĂ©gion de lâIran actuel.
đĄ Le savais-tu ?
Perse est le nom que lâon donnait Ă lâIran actuel, de la pĂ©riode antique jusquâau dĂ©but du XXe siĂšcle. Plusieurs peuples ont cohabitĂ© en Perse, dont les Kurdes et les Persans.
La tribu la plus puissante, les HakhĂąmanick, fondent leur propre royaume. Leur roi nâĂ©tait pas moins quâAchĂ©mĂ©nĂšs. Oui, dâoĂč le nom dâEmpire achĂ©mĂ©nide, bien jouĂ© ! đ Peu Ă peu, les tribus se joignent au royaume pour former deux grandes rĂ©gions : le royaume dâAriaramnĂšs et le royaume de Cyrus Iá”Êł.
Vers le VIá” siĂšcle, on diffĂ©rencie deux grands peuples dans la rĂ©gion : les MĂ©des et les Perses. Non seulement ils partagent le mĂȘme territoire, mais leur langue et leur culture sont trĂšs similaires, Ă tel point que les Grecs les nomment lâun comme lâautre « Perses ». Ils ne se sont pas bien foulĂ©s en effet⊠đ Un siĂšcle plus tard, le roi Cyrus II unifie les deux royaumes pour rĂ©gner Ă la fois sur les MĂ©des et sur les Perses.
đĄ Pour info
LâEmpire perse est une monarchie absolue Ă base religieuse, c’est-Ă -dire que le roi gouverne seul, au nom du peuple, mais tout en restant soumis aux lois des dieux.
En Perse, plusieurs dynasties ont ensuite succĂ©dĂ© Ă lâEmpire de Cyrus II, parmi elles la dynastie de Darius Iá”Êł, qui a fondĂ© lâune des plus Ă©tonnantes citĂ©s de lâĂ©poque : PersĂ©polis, en 521 av. J.-C. Darius Iá”Êł a créé cette citĂ© Ă la gloire de lâEmpire perse achĂ©mĂ©nide. La citĂ© a mis prĂšs de deux siĂšcles Ă ĂȘtre construite et a bĂ©nĂ©ficiĂ© des meilleurs artisans en sculpture, orfĂšvrerie et autres ornements. Ce nâest pas pour rien si on a lâimage de PersĂ©polis avec de somptueux palais finement sculptĂ©s ! Ils ont fait plus que du bon travail, câest juste majestueux ! đ€©
Lâart et lâarchitecture de lâEmpire perse sont uniques certes, mais lâinspiration nâa pas Ă©tĂ© puisĂ©e nâimporte oĂč puisquâelle vient directement des rĂ©gions environnantes dâIonie, de Babylone ou dâĂgypte. Dâailleurs, on peut mĂȘme noter lâinfluence grecque dans le style ionique des colonnes des palais. đ
đĄ Le savais-tu ?
LâApadana, le plus grand palais, fort de ses 100 colonnes, pouvait accueillir 10 000 personnes ! đź
đ§ Bon Ă savoir
La cité de Persépolis a été détruite en partie par Alexandre le Grand en 331 av. J.-C.
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L’Ăre islamique đȘïž
AprĂšs la conquĂȘte islamique, lâhistoire du Golfe Persique prend un nouveau tournant. Les califes ont consolidĂ© le contrĂŽle sur cette rĂ©gion stratĂ©gique, Ă©tablissant des liens avec l’Asie, l’Afrique et l’Europe.
DĂšs la fin du VIIIe siĂšcle, Bagdad devient une vĂ©ritable plaque tournante du commerce mondial oĂč convergent les principaux itinĂ©raires. Sur terre et mer, les marchands musulmans sillonnent leur immense empire. Ils sâaventurent jusquâen ExtrĂȘme-Orient, dans les rĂ©gions les plus reculĂ©es du monde (du moins, celles qui nâĂ©taient pas connues Ă lâĂ©poque) dâoĂč ils rapportent de prĂ©cieuses cĂ©ramiques et soieries.
Pour satisfaire leur goĂ»t pour les produits de luxe, les califes encouragent lâessor du commerce. Les marchands jouissent dâun grand prestige dans la sociĂ©tĂ© islamique. Ils disposent dâune protection juridique et dâun systĂšme bancaire qui leur permettent de mener Ă bien de fructueuses affaires. đ€ đ
Au Xá” siĂšcle, avec lâĂ©tablissement des califes fatimides en Ăgypte et leur domination sur la Syrie, Bagdad perd sa position prĂ©dominante au profit du Caire. Une partie du trafic oriental qui passait par le golfe Persique est dĂ©tournĂ©e vers les ports de la mer Rouge, acheminĂ©e par des caravanes jusquâau Nil et par le fleuve jusquâau Caire.
đ DĂ©finition
Califes fatimides : dynastie musulmane chiite qui fait remonter ses origines Ă Fatima, la fille du prophĂšte Mahomet et Ă©pouse d’Ali.
Pour résumer, les califes ont largement contribué au développement de la région en se lançant dans une tournée mondiale du commerce, connectant la péninsule arabique au reste du monde !
L’Ăre des Grandes DĂ©couvertes đ€
Au cours des siĂšcles suivants, le Golfe Persique a attirĂ© l’attention des puissances occidentales pendant l’Ăšre des Grandes DĂ©couvertes. Les Portugais, les Espagnols et les Britanniques ont cherchĂ© Ă Ă©tablir des routes commerciales et des empires coloniaux, impactant considĂ©rablement la rĂ©gion.
Le Golfe Persique au XIXe siĂšcle đ„
Câest au XIXe siĂšcle que tout se bouscule ! De grands bouleversements politiques, des influences Ă©conomiques et des rivalitĂ©s des puissances coloniales europĂ©ennes vont venir façonner le paysage politique, Ă©conomique et social du Golfe Persique.
Les puissances coloniales europĂ©ennes, principalement la Grande-Bretagne et la Russie, ont cherchĂ© Ă Ă©tendre leur influence dans le Golfe Persique tout au long du XIXe siĂšcle. Cette compĂ©tition gĂ©opolitique est connue sous le nom de « Grand Jeu » et a eu des rĂ©percussions majeures sur la rĂ©gion, redessinant les alliances et influençant les politiques des Ătats locaux.
đĄ Pour info
La Compagnie britannique des Indes orientales sâĂ©tait aventurĂ©e dans les eaux pĂ©rilleuses du golfe Persique dĂšs le dĂ©but du XIXe siĂšcle. Elle voulait contrer la menace croissante des tribus cĂŽtiĂšres de Sarjah et Ras al-KhaĂŻma sur la navigation commerciale. Ces tribus opĂ©raient depuis le territoire actuel des Ămirats arabes unis. Leur soumission va transformer le Golfe Persique en un lac britannique.
L’Empire ottoman, qui avait exercĂ© une certaine influence dans la rĂ©gion, a connu un dĂ©clin au XIXe siĂšcle. Ce dĂ©clin a ouvert la voie Ă une redistribution des cartes politiques dans le Golfe Persique, avec des Ătats locaux cherchant Ă tirer parti de la situation changeante. đ«š
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Au XXe siĂšcle : le boom du pĂ©trole đŁ
BOOM. On fait un Ă©norme saut dans lâHistoire pour atterrir maintenant au XXe siĂšcle, au moment de la dĂ©couverte de gisements dâhydrocarbures ! Tu tâen doutes, cette dĂ©couverte provoque un vif intĂ©rĂȘt pour cette rĂ©gion, notamment par les pays occidentaux qui y voient un pĂŽle stratĂ©gique pour leur commerce (les petits malinsâŠ) đ
Un espace maritime stratĂ©gique au coeur de de la mondialisation đ
Une rĂ©gion riche en ressources naturelles đ
Câest dans les annĂ©es 1930 que lâon dĂ©couvre des gisements de gaz et de pĂ©trole dans la rĂ©gion. Ce nâest pas pour rien si on considĂšre le Golfe Persique comme le cĆur pĂ©trolier de la planĂšte ! En effet, les pays du Golfe sont le premier pĂŽle de production de pĂ©trole Ă lâĂ©chelle mondiale. En 2019, la majoritĂ© des rĂ©serves pĂ©troliĂšres prouvĂ©es se situaient dans le golfe Persique. Les pays de cette rĂ©gion regroupent Ă eux seuls 48,1% du potentiel Ă extraire, et parmi eux l’Arabie Saoudite qui dispose de 17,2% de ces rĂ©serves.
đĄ Pour info
Depuis les annĂ©es 1980, les pays producteurs de pĂ©trole restent assez discrets sur leurs ressources et leur industrie. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les seules informations que lâon a concernent la quantitĂ© de pĂ©trole produit et une estimation des rĂ©serves restantes. đ
Une rĂ©gion stratĂ©gique pour le commerce mondial đ€
Cette rĂ©gion est stratĂ©gique, car elle concentre des stocks trĂšs importants dâhydrocarbures, des Ă©nergies fossiles indispensables pour lâactivitĂ© humaine. Les autres pays dĂ©pendent donc grandement des produits pĂ©troliers du golfe Persique.
Et câest tant mieux pour ces pays, car leur Ă©conomie repose en grande partie sur lâexploitation des hydrocarbures ! đ«°
đĄ En quelques chiffres
Les hydrocarbures reprĂ©sentent 30 % Ă 40 % de leur produit intĂ©rieur brut (PIB) et jusquâĂ 80 % des revenus de lâĂtat en Arabie saoudite ! Pas dĂ©gueu en effet.
Cette richesse permet Ă ces pays dâamĂ©nager les ports pour accueillir tous types de navires !
â Par exemple : le port de Jebel Ali Ă DubaĂŻ qui permet de stocker une importante quantitĂ© de porte-conteneurs.
Un espace maritime amĂ©nagĂ© đą
Chaque annĂ©e, la majoritĂ© du pĂ©trole produit par la rĂ©gion transite par le DĂ©troit dâOrmuz.
Il sâagit donc dâun point de passage stratĂ©gique des routes maritimes qui desservent lâAmĂ©rique du Nord, lâAsie du Sud-Est et le continent europĂ©en.
Le passage stratĂ©gique le plus important reste le dĂ©troit d’Ormuz (Golfe Persique), oĂč passe une moyenne quotidienne d’environ 17 millions de barils, soit plus de 30 % du fret pĂ©trolier maritime.
Afin de faciliter le transfert des flux de pĂ©trole, de nombreux amĂ©nagements terrestres et maritimes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s. Cet espace maritime est alors une interface au cĆur de la mondialisation. Les ports en font partie, ils doivent donc ĂȘtre bien amĂ©nagĂ©s et suffisamment modernes afin dâaccueillir les grands navires pĂ©troliers.
đ DĂ©finitions
Routes maritimes : ce sont des couloirs marins larges de quelques kilomÚtres empruntés par des navires de marchandises.
Interface : câest une zone de contact entre deux espaces gĂ©ographiques diffĂ©rents. Elle peut ĂȘtre maritime ou terrestre. Elle suppose des Ă©changes et une dynamique entre les deux espaces.
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Un espace sous tension đ„
đ Conflits entre civilisations
Dans le golfe arabo-persique, deux grandes cultures se font face : dâun cĂŽtĂ©, les Arabes, arabophones, de lâautre, les Perses, persanophones. Lâarabe et le persan s’Ă©crivent de la droite vers la gauche, mais les deux langues ont une grammaire et un vocabulaire distincts.
đ Conflits religieux
Ce nâest pas tout puisque deux religions s’opposent aussi dans cette rĂ©gion : le chiisme VS le sunnisme. âĄ
đ§ Rappel
Le sunnisme et le chiisme sont les deux branches principales de la religion musulmane. Mais ils ne sont pas dâaccord sur plusieurs points, notamment sur la succession Ă la suite de Mahomet, le prophĂšte de lâIslam en 632. Les sunnites reconnaissent les trois premiers califes (terme qui signifie « successeurs ») tandis que les chiites ne reconnaissent comme lĂ©gitimes que le quatriĂšme calife, Ali, le cousin de Mahomet ayant Ă©pousĂ© sa fille et ses successeurs.
Les chiites ne sont majoritaires que dans un nombre limité de pays musulmans, notamment en Iran et en Irak. On notera cependant leur concentration autour du Golfe Persique, cette zone qui nous intéresse tout particuliÚrement.
Cette opposition engendre des tensions gĂ©opolitiques internationales entre diffĂ©rents Ătats, surtout entre lâArabie Saoudite (sunnite) et lâIran (chiite).
đ Conflits politiques
Entre 1980 et 2003, la région a connu trois grands conflits.
đ„ La guerre Iran-Irak (1980-1988) est dĂ©clenchĂ©e par Saddam Hussein (Ă la tĂȘte dâun rĂ©gime sunnite), qui craint que la RĂ©volution islamique dâIran ne se propage dans son pays. De plus, il refuse dâaccepter la souverainetĂ© de lâIran sur le chenal Chatt-el-Arab, malgrĂ© la signature des accords dâAlger en 1975 et souhaite dĂ©montrer la puissance de son pays.
đ„ La guerre du Golfe (1990- 1991) fait suite Ă lâannexion du KoweĂŻt par lâIrak. Cette guerre oppose donc lâIrak Ă une coalition de trente-deux Ătats menĂ©e par les Ătats-Unis. Suite Ă cette annexion, lâONU vote un embargo de douze ans contre lâIrak.
đ„ La guerre dâIrak se dĂ©roule en 2003. Elle oppose les Ătats-Unis Ă lâIrak et se solde par une victoire amĂ©ricaine rapide, la capture de Saddam Hussein et la mise en place dâun nouveau gouvernement.
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đ Conflits maritimes
Cette zone voit passer environ 30 % du trafic mondial de pĂ©trole, pas Ă©tonnant donc que les tankers soient une cible de choix des puissances rĂ©gionales Ă chaque tension gĂ©opolitique. đŹ
Entre 1984 et 1988, des dizaines de pĂ©troliers ont Ă©tĂ© dĂ©truits par les forces iraniennes et irakiennes, entraĂźnant lâintervention des flottes occidentales, et notamment françaises, pour sĂ©curiser le commerce international du pĂ©trole.
Par ailleurs, les sols marins sont particuliĂšrement convoitĂ©s pour leurs richesses naturelles, ce qui conduit Ă certaines rivalitĂ©s maritimes. lâIran et les Ămirats arabes unis se disputent la souverainetĂ© de trois petites Ăźles et de leurs ZEE qui sont contrĂŽlĂ©es par lâIran depuis 1971 (date du retrait britannique đ) :
đïž lâĂźle dâAbou-Moussa,
đïž petite Tunb,
đïž et grande Tunb.
đ DĂ©finition
Zone Ă©conomique exclusive (ZEE) : elle rĂ©serve Ă l’Ătat concernĂ© des droits exclusifs en matiĂšre d’exploration, d’exploitation et de gestion des ressources naturelles.
Chaque Ătat justifie son droit de souverainetĂ©. LâIran sâappuie sur un facteur historique : des documents britanniques, Ă©tablis sur plusieurs siĂšcles, reconnaissent lâappartenance gĂ©ographique de ces Ăźles Ă lâIran.
Or, au dĂ©but des annĂ©es 1970, dans le contexte de dĂ©colonisation et du dĂ©part des Britanniques de la rĂ©gion, lâancienne puissance coloniale fait donation des Ăźles de petite Tunb et de grande Tunb Ă l’Ămirat de Charjah.
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Lâintervention des puissances extĂ©rieures âĄ
Les Occidentaux entretiennent dans la rĂ©gion des Ă©lĂ©ments militaires d’importance :
đșđČ La Ve flotte amĂ©ricaine est Ă Manama au BahreĂŻn, tandis que dans l’ocĂ©an Indien, sur l’Ăźle de Diego Garcia, sont stationnĂ©s des bombardiers qui ont servi pour lâintervention en 2001.
đ«đ· La France a installĂ© une base Ă Abou Dhabi face aux missiles anti-navires iraniens, dont la menace pourrait en quelques heures couper la circulation.
Les puissances occidentales tentent également de contrÎler la diffusion des technologies nucléaires dans la région, dans le cadre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (1968) et de crainte de voir des matériels sensibles tomber aux mains de groupes terroristes.
Mais en 2002, la dĂ©couverte du projet d’une usine d’enrichissement d’uranium dĂ©clenche des nĂ©gociations avec les puissances europĂ©ennes. Mais lâIran ne flanche pas et veut maintenir son programme nuclĂ©aire. Câest lĂ quâintervient le Conseil de SĂ©curitĂ© de l’ONU en engageant des sanctions Ă©conomiques.
En 2015, un accord est trouvĂ©. Il visait Ă encadrer le programme nuclĂ©aire iranien et Ă lever progressivement les sanctions Ă©conomiques, offrant ainsi Ă l’Iran un retour aux marchĂ©s internationaux. Les nĂ©gociations ont impliquĂ© l’Iran et le groupe P5+1, composĂ© des Ătats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, de la Russie et de la Chine, avec le soutien de l’Union europĂ©enne.
Cependant, en 2018, le prĂ©sident amĂ©ricain de lâĂ©poque Donald Trump a annoncĂ© de maniĂšre unilatĂ©rale le retrait des Ătats-Unis de l’accord nuclĂ©aire iranien, dĂ©clenchant ainsi un regain de tensions diplomatiques. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© fortement critiquĂ©e, car l’accord Ă©tait considĂ©rĂ© par de nombreux pays comme un moyen de garantir que le programme nuclĂ©aire iranien resterait pacifique et sous contrĂŽle international.
Maintenant tu en sais plus sur lâhistoire riche en rebondissement du Golfe persique ! Et si tu n’es toujours pas trĂšs Ă lâaise avec ce genre de rĂ©cits, nâhĂ©site pas Ă prendre un cours en ligne dâHistoire avec lâun de nos Sherpas ! đ