Tu lis Le Temps de l’innocence d’Edith Wharton en prépa ? À la fois roman réaliste et satire sociale, il explore avec finesse les tensions entre désir, conventions sociales et devoir. Dans cet article, on te propose un résumé clair et détaillé, suivi d’une analyse approfondie pour mieux comprendre les enjeux du roman. C’est parti ! ✍︎
Présentation générale de l’œuvre ℹ️
Fiche d’identité 🔎
Titre | Le temps de l’Innocence (de l’anglais The age of innocence) |
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Date de publication | 1920 |
Autrice | Edith Wharton |
Genre | Roman |
Mouvement littéraire | Réalisme… |
Chapitres | 34 (divisés en 2 “livres”) |
Contexte de publication 📋
Le Temps de l’innocence paraît peu après la Première Guerre mondiale, alors qu’Edith Wharton vit en France. Le roman revient sur le New York des années 1870 avec une tonalité à la fois mélancolique et critique, comme un regard lucide sur un monde disparu. Il s’inscrit dans une période de transition, entre la rigidité morale du XIXe siècle et les bouleversements sociaux et culturels du XXe siècle.
Un mot sur l’autrice 👩
Née en 1862 dans une famille aristocratique new-yorkaise, Wharton connaît intimement la société qu’elle décrit. Elle écrit également des romans Chez les heureux du monde (1905) et Les Beaux Mariages (1913). Elle décède en France en 1937.
Genre et structure 📍
C’est un roman inscrit dans le réalisme, avec des touches de naturalisme. Cependant, le naturalisme d’Edith Wharton diffère de celui des écrivains français comme Emile Zola : il ne s’agit pas ici de démontrer les effets de l’hérédité ou des déterminismes sociaux de manière scientifique, mais plutôt de révéler les contraintes invisibles imposées par le milieu social et les conventions des personnages.
Le roman suit une structure linéaire avec une narration omnisciente, principalement centrée sur le point de vue du protagoniste, Newland Archer.
Le savais-tu ? ✨
Edith Wharton est la première femme à obtenir le prix Pulitzer, qu’elle obtient grâce à ce livre en 1921 !
Les personnages principaux 👥
- Newland Archer : jeune avocat de la haute société new-yorkaise, partagé entre les conventions sociales et son désir d’un vrai amour. Intrigué par Ellen, il hésite à rompre ses fiançailles avec May.
- May Welland : fiancée puis épouse de Newland, elle incarne l’idéal féminin selon les normes de l’époque en étant douce et discrète. Derrière son apparente innocence se cache une gardienne réfléchie des règles sociales.
- Ellen Olenska : cousine de May, comtesse séparée d’un aristocrate européen, indépendante et libre d’esprit. Libre, directe et anticonformiste, elle fascine Newland, mais représente aussi une menace pour l’ordre établi.
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Le temps de l’innocence résumé chapitre par chapitre ✅
Livre 1 👇
Chapitres 1-2
Par une soirée de janvier dans les années 1870, Newland Archer assiste en retard à une représentation de Faust à l’opéra de New York. Il vient juste de se fiancer à May Welland, jeune femme qu’il perçoit comme innocente et malléable. Dans la loge familiale, il remarque une femme singulièrement vêtue qui attire les regards et les rumeurs.
Apprenant qu’il s’agit d’Ellen Olenska, la cousine de May, que Newland connaissait lorsqu’ils étaient enfants. Elle est récemment revenue d’Europe après avoir quitté son mari (un comte), et son apparition en tant que femme séparée choque la bonne société de New York. Pour défendre l’honneur des Welland, Newland annonce publiquement ses fiançailles avec May. Il rencontre brièvement Ellen, qu’il trouve franche et inconsciente des jugements qui l’entourent. 😮
L’opéra symbolise les codes et les apparences sociales. Faust (qui décrit le pact entre un humain et un démon) est une métaphore pour Newland, qui vend son âme au confort bourgeois. Ellen, par sa spontanéité, bouscule les codes figés. 🎭
Chapitres 3-4
À un bal donné par Regina Beaufort, Newland regrette l’annonce publique de ses fiançailles. May lui demande d’informer Ellen officiellement de leurs fiançailles, et lui dit que cette dernière est absente du bal car elle n’a pas de tenue adéquate. Newland comprend cela comme une volonté de ne pas troubler sa famille.
Lors d’une visite chez la grand-mère de May, Mrs. Manson Mingott, Ellen arrive au bras de Julius Beaufort, homme au passé douteux. Newland la juge sévèrement, même si la grand-mère (en rôle de matriarche) l’accueille chaleureusement.
Wharton montre l’opposition entre Ellen (spontanée) et May (conforme aux attentes sociales). Le soutien que la grand-mère accorde à Ellen révèle que le pouvoir social ne dépend pas seulement des actes, mais aussi de la position et de l’autorité. ⚖️
Chapitres 5-6
Lors d’un dîner, Newland discute avec Mr. Sillerton Jackson du cas d’Ellen. Alors qu’il était réticent, il commence à défendre sa liberté de refaire sa vie en quittant son mari. Il pose alors des questions provocatrices sur les rôles imposés aux femmes dans cette société.
Newland, plein de doutes sur son mariage à venir, prend conscience que la pureté de May est une construction sociale, et qu’elle manque de profondeur émotionnelle. Il s’efforce d’intégrer Ellen à la bonne société en sollicitant l’aide de Mrs. Van der Luyden, au sommet de l’aristocratie new-yorkaise. 👑
L’évolution intérieure de Newland commence : il confronte les normes sociales et s’interroge sur leur légitimité, tout en continuant à y participer.
Chapitres 7-8
Mrs. Van der Luyden accepte d’inviter Ellen à un dîner, donnant ainsi un “feu vert” à la haute société. Lors du dîner, Ellen choque à nouveau en arrivant en retard et en discutant trop familièrement avec le Duc invité (qu’elle connaissait de son temps en Europe). Elle avoue à Newland vouloir redevenir pleinement Américaine, et l’invite chez elle.
Ellen, étrangère aux codes de New York, agit sincèrement mais provoque des remous. Newland est attiré par son authenticité, mais il se sent à la fois fasciné et nerveux. 👀
Chapitres 9-10
Newland rend visite à Ellen dans sa modeste maison. Il tente de lui expliquer, indirectement, le poids de ses transgressions aux yeux de la société. Elle lui confie son mal-être face à ces attentes irréalistes. Il lui envoie anonymement des roses jaunes, tandis qu’il continue d’offrir quotidiennement à May des lys blancs. 💐
Alors que Newland est frustré par le refus de May d’avancer la date du mariage, des rumeurs circulent à propos d’Ellen et de ses fréquentations, notamment avec Beaufort. Le patriarche Van der Luyden la met en garde, de manière très subtile.
Ellen est avertie sur la perception sociale de ses actes, mais de façon trop indirecte pour qu’elle le comprenne. Le geste discret de Newland, avec les fleurs anonymes, suggère leur liaison à venir.
Chapitres 11-12
Newland est, malgré lui, chargé de gérer le dossier de divorce d’Ellen. C’est sous-entendu que la famille de May souhaite qu’il persuade Ellen de ne pas quitter son mari afin d’éviter un scandale qui compromettrait toute la famille. Il lit des lettres provenant du comte Olenski qui semblent menacer sa femme, et il compatit avec elle. Il tente ensuite de la convaincre de ne pas divorcer, et elle accepte, le cœur lourd, après une discussion douloureuse. 😭
Newland agit comme s’il voulait libérer Ellen, tout en la poussant à se conformer. Leur attirance est de plus en plus forte, mais encore refoulée.
Chapitres 13-15
Lors d’une pièce de théâtre, Ellen remercie Newland pour ses conseils, ce qui le gène. May, en Floride, lui demande dans une lettre de veiller sur Ellen, ce qu’il interprète comme de l’innocence touchante.
Ellen s’est réfugiée à Skuytercliff, en dehors de la ville. Newland la rejoint, et ils se baladent dans la neige. Quand Julius Beaufort surgit, Newland se demande si elle est amoureuse de Beaufort. Il prend soudainement un billet pour la Floride, conscient de son devoir envers May. 🏃♂️➡️
Chapitres 16-17
Newland rejoint May et sa famille. La mère de May le remercie d’avoir dissuadé Ellen de divorcer. Lors d’une conversation honnête, May l’interroge sur ses sentiments pour une autre femme. Il est soulagé qu’elle pense à son ancienne amante, et non à Ellen.
De retour à New York, il rend visite à Ellen chez sa tante. Elle vient de comprendre que la société la méprise pour son passé, et se sent blessée. 😕
Chapitre 18
Newland rend une nouvelle visite à Ellen. Seuls, ils s’avouent leurs sentiments. Il lui propose de quitter May et New York pour elle. Elle refuse, affirmant qu’elle ne peut l’aimer sans renoncer à lui, car elle se sent loyale envers sa famille et préfère sacrifier son bonheur. Ils s’embrassent. La date de mariage de Newland est fixée dans quatre semaines.
Ellen incarne l’intégrité. Malgré ses sentiments, elle refuse de détruire une famille. Elle est lucide, là où Newland est encore romantique et impulsif.
Livre 2 👇
Chapitres 19-20
Le mariage de Newland et May a lieu. Newland est désenchanté dès la cérémonie. Lors de leur lune de miel en Europe, May est indifférente aux paysages et ne parle que de New York. À Londres, leur différence de vision du monde devient encore plus flagrante. 🌍
Chapitres 21-22
Un an et demi plus tard, Newland mène une vie conforme, mais morne. À Newport, il apprend qu’Ellen est de retour (car elle avait déménagé à Washington). Il la cherche, mais lorsqu’elle ne se retourne pas lors d’une promenade, il interprète cela comme un signe du destin et part. Il devient obsédé par elle à nouveau, se rend chez les Blenker, mais apprend qu’elle est à Boston.
Chapitres 23-24
À Boston, il retrouve Ellen. Elle admet ne pas s’être retournée intentionnellement lors de sa promenade, et ils passent une soirée ensemble. Ellen explique qu’elle a fui New York pour vivre selon d’autres valeurs. Newland veut à nouveau tout abandonner pour elle, mais Ellen insiste qu’ils doivent penser à May. Elle propose une proximité platonique tant qu’ils respectent les apparences. 🙏
Chapitres 25-26
Newland découvre que Monsieur Rivière (un homme envoyé par le comte qu’il avait rencontré lors de sa lune de miel) a plaidé pour qu’Ellen reste en Amérique. Il comprend qu’on l’a volontairement écarté des discussions familiales au sujet d’Ellen. 😔
Lors d’un dîner de Thanksgiving, les critiques envers Ellen et les Beaufort sont ouvertes. May laisse entendre à Newland qu’elle sait ce qu’il se passe entre lui et Ellen. Il comprend qu’elle l’autorise à aller avertir cette dernière des conséquences de ses choix.
Chapitres 27-28
Alors que Newland s’apprête à aller à Washington, Mrs. Manson Mingott fait un malaise. Regina Beaufort lui avait demandé publiquement de soutenir son mari ruiné (ce qui est un affront de l’étiquette sociale). Ellen est appelée à New York pour voir sa grand-mère. Newland, de plus en plus isolé, ment à May sur son voyage. Elle fait semblant de croire son mensonge, ce qui le blesse.
Chapitres 29-30
Newland retrouve Ellen, qui est troublée quand il parle de May. Ils s’embrassent, mais Ellen refuse de fuir avec lui. Ellen affirme être au-delà de ces mensonges clandestins, ce qui le blesse, et il la laisse seule dans la calèche.
Ellen, qui a vécu en Europe, sait qu’on n’échappe pas à une situation en changeant de lieu, contrairement à Newland, qui idéalise la fuite. 🗺️
Chapitres 31-32
Newland rencontre Ellen au musée. Dans un moment d’intimité, elle propose une nuit ensemble avant de partir, et il accepte. À la maison, May lui dit avoir parlé à Ellen, comme si elle savait tout. Tout est dit dans les non-dits. 🤐
De retour à l’opéra, Newland remarque que May porte sa robe de mariée. Il est déterminé à lui dire la vérité. En sortant, elle trébuche et déchire sa robe. Quand il essaie quand même de lui avouer tout, elle tranche en disant qu’Ellen repart pour l’Europe.
Chapitre 33
Ellen quitte New York, et les Archer organisent un dîner d’adieu pour elle. Newland comprend que tous pensent qu’il était l’amant d’Ellen et que la société a discrètement arrangé leur séparation. Pendant le dîner, il réalise que s’il transgressait davantage, il serait traité comme Beaufort.
Après le départ des invités, il décide de quitter May, mais elle lui annonce qu’elle est enceinte, l’ayant appris le jour-même. Pourtant, elle révèle l’avoir déjà dit à Ellen deux semaines auparavant. Newland se sent totalement piégé, à la fois par la société et par ses propres choix. 🚧
May utilise sa grossesse pour empêcher Newland de partir et faire reculer Ellen. Tout est orchestré avec discrétion : un exemple de la puissance silencieuse des normes sociales.
Chapitre 34
26 ans ont passé. Newland a mené une vie respectable : il a eu trois enfants avec May, un bref passage en politique, et il a créé un journal progressiste. Il sait que son mariage n’était pas passionné, mais il a fait son devoir. May est morte deux ans plus tôt, sans vraiment avoir compris que le monde changeait autour d’elle. 🏙
Leur fils aîné, Dallas, est fiancé à la fille de Fanny Beaufort et Julius Beaufort. En voyage avec Dallas à Paris, ce dernier annonce à Newland qu’ils vont rendre visite à Ellen, et fait allusion au passé amoureux entre elle et son père.
Newland passe l’après-midi seul, troublé. Quand le moment de retrouver Ellen arrive, il accompagne son fils jusqu’à l’immeuble, regarde la fenêtre d’Ellen, puis décide de ne pas monter, et retourne à son hôtel sans la revoir. 💔
Newland pourrait enfin retrouver Ellen : les règles sociales ont évolué et il n’a plus de mariage à préserver, alors rien ne l’empêche. Mais il choisit le souvenir à la réalité : ses moments les plus intenses ont toujours été des fantaisies intérieures. Refuser cette dernière rencontre, c’est préserver l’idéal intact. 💭
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Les grands axes de lecture 📚
Voici quelques pistes pour mieux comprendre le roman.
Critique de la haute société new-yorkaise 🧐
Le roman dépeint le New York des années 1870 comme un monde fermé, gouverné par des codes stricts et souvent étouffants. L’arrivée d’Ellen Olenska, avec ses manières européennes et sa liberté de ton, vient perturber cet équilibre fragile. Elle devient une menace pour un ordre fondé sur l’apparence et le non-dit.
Wharton révèle la nature tribale de la société new-yorkaise : le vocabulaire utilisé met en avant les règles strictes, les coutumes et la pression du groupe.
Parallèlement, un vocabulaire lié à la mort souligne le poids et l’étouffement de ces familles, qui, malgré leur pouvoir, semblent prisonnières d’un rôle imposé.
Liberté individuelle vs devoir social ⛓️
Le dilemme central du roman oppose la quête de liberté personnelle à la loyauté envers les normes sociales. Newland tente de s’émanciper de ces normes, mais reste prisonnier de ce que l’on attend de lui car il n’est pas capable d’agir. Ellen, figure d’indépendance féminine, est marginalisée malgré son intégrité morale. May, sous ses airs d’innocence, manœuvre avec une efficacité implacable pour maintenir le statu quo. Le roman dénonce ainsi la subjugation des femmes, maintenues sous contrôle par les attentes sociales et les apparences.
À lire aussi
L’innocence et le passage du temps ⏳
Le titre lui-même est ironique : “l’innocence” désigne une société qui prétend à la pureté, mais exclut (de manière silencieuse et verbale) ceux qui commettent des transgressions. Le roman met en tension un monde ancien (rigide, hiérarchisé) et l’éveil d’une conscience moderne, plus lucide mais impuissante face à cette société. La fin du livre montre que le changement est lent, et que les structures sociales résistent aux ruptures visibles.
Motifs récurrents 🌀
Certains motifs reviennent tout au long du roman pour représenter les tensions intérieures des personnages :
- La mort : vocabulaire funèbre autour des Van der Luyden ou d’Ellen quand elle accepte de renoncer à son bonheur. Cela évoque l’étouffement intérieur et la fin symbolique des désirs personnels.
- La Gorgone : évoquée lors d’une conversation entre Ellen et Newland, la Gorgone Méduse représente la vérité brute (les réalités laides et douloureuses de la vie sociale). Ellen explique qu’elle ne pétrifie pas, mais qu’elle met fin à l’innocence : une fois qu’on a vu la vérité, on ne peut plus revenir à l’ignorance.
- Les fenêtres : elles sont décrites dans des moments-clés (comme la discussion entre May et Newland où il tente d’ouvrir la fenêtre, ou bien la dernière scène à Paris). Elles symbolisent des choses différentes selon les personnages : pour Newland, une fenêtre fermée représente l’enfermement social, pour May, une fenêtre ouverte signifie un danger, et la fenêtre d’Ellen vue par Newland incarne une liberté possible.
Ces motifs renforcent l’idée que les personnages sont piégés dans un monde d’apparences, où la liberté est visible, mais inaccessible.
Edith Wharton emploie l’ironie subtile, sans jamais juger ses personnages. Elle utilise une langue élégante, précise, riche en symboles comme les fleurs, les tableaux, les salons bourgeois ou les fenêtres.
Analyse pour la prépa 🎓
Que faut-il regarder pour un devoir, une dissertation ou une khôlle ?
Résonances littéraires ✒️
Dans une analyse, il est souvent utile de situer Le Temps de l’innocence dans un contexte littéraire plus large. Voici quelques exemples que tu peux utiliser :
- La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette : même logique de renoncement moral face aux contraintes sociales.
- Madame Bovary de Gustave Flaubert : opposition entre passion et rigidité des normes.
- Portrait de femme de Henry James : décrit Isabel Archer, une autre héroïne émancipée enfermée dans les conventions de son époque.
L’amitié entre Henry James et Edith Wharton 🤝
Tu as déjà entendu parler de Henry James ? Grand auteur américain, lui et Wharton partagent un intérêt pour la société et les conflits intérieurs de leurs personnages. Wharton a été influencée par James, notamment dans son style et son analyse psychologique des personnages.
À lire aussi
Réussir un devoir sur le roman 🏆
Voici quelques conseils qui te permettront de structurer efficacement ton analyse et d’approfondir ta compréhension du livre :
- Bien cerner les trois personnages principaux et leurs fonctions symboliques.
- Travailler les contrastes : Europe vs Amérique, passion vs devoir, passé vs avenir…
- Citer des scènes clés : la réception chez les Van der Luyden, l’annonce de la grossesse de May, la scène finale à Paris.
- Ne pas négliger le style : parler de l’ironie, de focalisation interne, des non-dits et des motifs récurrents.
- Analyser la portée sociale et psychologique du roman en insistant sur la critique des conventions rigides.
- Trouver et utiliser des citations précises pour illustrer les arguments.
Adaptation au cinéma 🎬
Le film Le Temps de l’innocence (1993), réalisé par Martin Scorsese et avec Daniel Day-Lewis, Michelle Pfeiffer et Winona Ryder, respecte fidèlement l’esthétique du roman. On te conseille de le regarder pour mieux comprendre l’univers de Wharton !
Le Temps de l’innocence est un roman subtil et dense, où Edith Wharton interroge avec finesse la tension entre le désir et les normes sociales. L’œuvre reste d’actualité, par exemple dans sa représentation des devoirs imposés aux femmes et des scandales qui peuvent en découler.
On espère que cette fiche t’aide à y voir plus clair sur cette histoire. Bonne lecture !