🧒 Enfance de Nathalie Sarraute (résumé et analyse)

Caroline Roda - Mis à jour le 12/11/2022
Enfance de Nathalie Sarraute © Roda Caroline

Allons, un peu de courage, il est temps d’aborder la vie en adulte.

Nathalie Sarraute

Du courage ? Nathalie Sarraute en a besoin pour donner au monde ses souvenirs si intimes. Dans Enfance, l’auteure revient sur ses traumatismes de fillette qui ont façonné sa personnalité en tant qu’adulte. Elle nous livre ainsi un dialogue à travers le temps plein d’émotions, de doutes et d’analyse.

Si tu es prépa scientifique, sache qu’Enfance de Nathalie Sarraute peut te servir dans le cadre du thème de la culture générale pour les concours 2022 qui est… L’enfance !

✒️ Une autobiographie qui casse les codes

Les codes de la littérature sont propres à chaque genre. Pour l’autobiographie, on attend :

👉 Un récit rédigé à la première personne, le “je” étant l’essence même de ce genre.

👉 L’auteur, le narrateur et le protagoniste sont une seule et même personne.

👉 Dès le début, le sujet, le cadre et la chronologie des événements sont donnés. 

📖 Pour Enfance, l’auteure vient casser ces codes. Dans l’œuvre autobiographique, Nathalie Sarraute est en discussion avec une version antérieure d’elle-même à qui elle s’adresse, laissant de côté les lecteurs. Dans la même idée, elle se refuse dès les premières lignes à définir le sujet de cette autobiographie. Le cadre, l’origine ou la chronologie ne sont donnés que bien plus tard dans le récit. 🕰️

Titre Enfance
AuteurNathalie Sarraute
Date1983
Genre Autobiographique, recueil
Nombre de pages216

Présentation générale Enfance de Nathalie Sarraute 📔

Dans son roman autobiographique, Nathalie Sarraute revient sur les 11 premières années de sa vie : “son enfance”. La forme de l’ouvrage renvoie à un recueil de souvenirs. En réalité, il s’agit d’une discussion entre elle et son double plus jeune : Natalya. Un combat mental pour rappeler à sa conscience des instants de jeunesse enfouis dans sa mémoire et les blessures qui les accompagnent.

Les personnages dans Enfance

  • Nathalie (adulte) : auteure, narratrice et protagoniste
  • Natalya : deuxième protagoniste, Nathalie enfant 
  • Ilvanov : père de l’auteure
  • Pauline : mère de l’auteure
  • Véra : belle-mère
  • Kolia : beau-père

Biographie de l’auteure

Née Natalia Tcherniak en 1900 en Russie, l’auteure est une femme de lettres. Ce n’était pourtant pas un futur tout tracé. Avant sa carrière d’écrivaine, elle envisage plusieurs filières. Elle prend d’abord des cours d’anglais et d’histoire à Oxford, puis de sociologie à Berlin. Elle finit son cursus en école de droit à Paris. C’est à partir de 1930 qu’elle écrit ses premières ébauches. Inspirée par les auteurs du XXᵉ siècle, elle prend goût au mouvement du Nouveau roman. Au total, elle rédige plus de 20 histoires, récits, revues et essais. Elle meurt à l’âge de 99 ans en 1999 à Paris.

Enfance résumé par chapitre et partie 🤓

La mise en place du sujet

Chapitres 1 et 2 

L’incipit du livre est assez flou. Les premières lignes ne semblent pas être finies. Pourtant, il s’agit-là du début de réflexion de l’auteur. C’est le moment qu’elle choisit pour se dédoubler en insérant la présence de sa version plus jeune. C’est après plusieurs ébauches de discussion que Nathalie Sarraute dévoile son projet : “évoquer ses souvenirs”. 

D’ailleurs, l’auteure revient sur l’un de ses premiers souvenirs. Elle est à l’hôtel, en Suisse avec Ilvanov, son père. Dans le hall, elle réfléchit à déchirer un des canapés, elle le fait. Lors du repas, elle se rappelle une promesse faite à sa mère : “mâcher la nourriture jusqu’à ce que ce soit aussi liquide que la soupe”.

À Paris avec sa mère

Chapitres 3 à 15 

Natalya vit dans le 5ᵉ arrondissement avec sa mère (Pauline) et son beau-père (Kolia). Elle partage un moment mère-fille unique. Elle ne décrit pas la situation avec des mots précis, mais plutôt les sensations qu’elle ressent. Elle est charmée par Pauline au-delà de sa distance avec elle. Elle se rappelle les promenades au jardin du Luxembourg et l’odeur de vinaigre de la bonne qui l’accompagne. 

Pauline ment à Natalya en prétextant la venue de sa mamie ; en réalité, elle fait venir des infirmiers pour l’opérer des amygdales. Traumatisme et mensonges. 

Malgré tout, Natalya est attachée à sa maman, même si cette dernière ne se met jamais à sa place, ne la comprend pas et ne s’en occupe pas. La jeune fille souffre de cette distance, mais respecte chaque mot que sa mère prononce comme si c’était des règles pour vivre : Si elle ne les respecte pas, elle meurt.

 Elle se remémore des événements en Russie, chez ses grands-parents et son père. Soulagement de la réalité biaisée par la douceur de ses souvenirs. Ilvanov vient la voir et un réel lien de complicité se crée entre elle et lui. Elle rencontre également Véra, sa belle-mère.

À Saint-Pétersbourg

Chapitres 16 à 20

Natalya est passionnée par l’écriture et vit à Saint-Pétersbourg avec Pauline et Kolia. Elle se sent “étrangère” à la relation du couple, comme si elle dérangeait. Pauline donne à lire son journal intime à son oncle, mais celui-ci brise les rêves d’écriture de Natalya à cause de son orthographe. 

Natalya culpabilise de trouver une tête à coiffer plus belle que Pauline. Cette dernière s’énerve et devient méchante avec la petite. Pauline doit partir 6 mois en voyage pour écrire un livre. Natalya repart chez Ilvanov pour ne plus jamais en repartir.

À Paris avec son père

Chapitres 20 à 70

La séparation avec sa mère est très dure. Âgée de 8 ans, Natalya se sent seule et abandonnée. Elle lui écrit et lui explique sa trahison. Heureusement, son père lui est d’un très grand réconfort. La fillette fait ses premiers pas à l’école. 
Pauline revient dans sa vie jusqu’à l’annonce du début de la Première Guerre mondiale (1914), elle repart vivre en Russie. Natalya reste donc chez Ilvanov et rentre au collège.

💡 Les points historiques

Natalya est née en 1900 dans un contexte de crise économique russe. Le pays peine à se remettre de sa défaite face au Japon. La société fait appel en 1904 à un congrès constituant une Assemblée nationale, le milieu paysan et ouvrier étant les premiers à subir cette crise. Après le massacre du Dimanche Rouge (janvier 1905), ils se radicalisent, ce qui mène à la révolution russe de 1905. 

En 1905, Pauline décide de rentrer en Russie tandis que Ilvanov s’en va en raison de la situation politique. Jusqu’en 1907, le pays est en proie à une instabilité politique. C’est le début de la création des partis politiques. 

Lorsqu’en 1914 Natalya est totalement abandonnée par sa mère, c’est le début de la Première Guerre mondiale. 

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Le travail de mémoire 🧠

Si Nathalie Sarraute tient à partager ses souvenirs, ce n’est pas pour justifier son passé ou se donner en spectacle. Son but est simplement de laisser une trace. Raconter son vécu, c’est ne pas l’oublier. Par son écrit, l’auteure souhaite explorer son passé. Faire remonter à sa conscience les vestiges d’une enfance douloureuse pour mieux la comprendre

Une période de sa vie “hors des mots” comme elle le décrit page 9. Comme si ces 11 années étaient hors du temps, hors de sa tête. Il ne reste au moment de la rédaction que des bribes. En utilisant la présence de sa jeune version, l’auteure se retranche dans des éléments qu’elle avait possiblement choisi d’oublier. 🤷

Ce travail de mémoire est dur. Il demande à la personne de réels efforts de concentration et d’analyse pour récupérer le “vrai” du moment. Ils se modifient avec le temps. C’est scientifique : on ne garde que la partie que l’on souhaite garder en oubliant parfois le contexte, les raisons ou l’essence même de ce souvenir.

Ici, elle est contrainte de ne pas mettre de filtre à son passé pour ne pas l’enjoliver. Elle souhaite le raconter tel qu’il était, avec ses douleurs, ses bonheurs et, pas dessus tout, son authenticité. C’est pour ça que faire appel à la jeune Natalya est source d’inspiration. Se rappeler ce temps-là, reprendre conscience de sa place au sein de sa famille, fait ressurgir chez l’auteure ses traumatismes et lui permet de mieux les analyser. 

Dès le début de la lecture, on comprend que cette enfance difficile a laissé des traces dans le présent. Pour preuve, la difficulté qu’a l’auteure à poser les mots sur ce qu’elle souhaite faire et sur ce qu’elle ressent comme une enfant qui n’a pas encore appris les termes pour s’expliquer. Au début du dialogue, l’auteur peine à trouver ses mots et à se faire comprendre.

Le dialogue 💬

– Est-ce vrai ? Tu n’as vraiment pas oublié comment c’était là-bas ? comme là-bas tout fluctue, se transforme, s’échappe… tu avances à tâtons, toujours cherchant, te tendant… vers quoi ? qu’est-ce que c’est ? ça ne ressemble à rien… personne n’en parle… ça se dérobe, tu l’agrippes comme tu peux, tu le pousses… où ? n’importe où, pourvu que ça trouve un milieu propice où ça se développe, où ça parvienne peut-être à vivre… Tiens, rien que d’y penser…

– Oui, ça te rend grandiloquent. Je dirai même outrecuidant. Je me demande si ce n’est pas toujours cette même crainte… Souviens-toi comme elle revient chaque fois que quelque chose d’encore informe se propose… Ce qui nous est resté des anciennes tentatives nous paraît toujours avoir l’avantage sur ce qui tremblote quelque part dans les limbes…

Dans ce deuxième extrait, on peut clairement comprendre que le travail est difficile d’un point de vue volontaire, par la difficulté de se souvenir, mais aussi psychologique, car on ressent la souffrance de cette enfance. 😥

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La communication au cœur de l’ouvrage 🗣️

Un livre à deux voix 👥

👉 La voix de l’adulte, de la narratrice, de l’auteure. 

C’est celle qui a un projet : trouver une réponse à un espace-temps de sa vie qui semble s’être éteint. Elle résonne dans le récit comme indécise. Elle sait ce qu’elle veut faire mais ne sait pas comment s’y prendre et subit le doute

“ Je ne sais pas pourquoi” ; “je ne crois pas” ; “peut-être”. 

Ces paroles soulignent le doute qu’elle ressent vis-à-vis de cette autobiographie. Elle craint de rentrer dans la banalité, de se fondre dans la masse et surtout d’être stéréotypée. 

👉 La voix de l’enfant, du souvenir, du passé. Celle-ci vient essayer de donner une réponse, d’offrir un salut, d’apporter une aide. Si elle ne paraît pas convaincue par l’entreprise de l’auteure, elle ne reste pas moins un soutien important dans sa quête de vérité. Elle vient accompagner l’adulte en la guidant sur son raisonnement et sur ce qu’elle ressentait vraiment au moment des faits.

De la rancune, de la réprobation… osons le dire… du mépris.

Nathalie Sarraute

En ce sens, ces deux voix qui en réalité n’en sont qu’une se complètent. L’une a la mentalité de comprendre, de doser les mots et de se remettre en question. L’autre a l’audace de dire les choses telles qu’elles sont.

Comme on dit : la vérité sort toujours de la bouche des enfants !

Un livre en deux temps 🖊️

L’écrivaine utilise dans son roman deux temps. Celui de la narration : le présent ; et celui du souvenir : le passé

👉 Le présent est utilisé par Nathalie Sarraute lors de ses réflexions à la rédaction du récit.

Je ne sais pas pourquoi d’entre tant de noms disparus le sien se lève.

Nathalie Sarraute

Cependant, le présent est également utilisé par l’enfant lorsqu’elle raconte le souvenir car c’est son présent à elle.

Nous sommes assises, Véra et moi, à côté l’une de l’autre, à la table de la salle à manger couverte d’un épais tapis de peluche dorée.

Nathalie Sarraute

👉 Le passé est surtout utilisé dans le dialogue entre l’adulte et l’enfant. Elles discutent des vestiges de ce passé, en donnent des détails et débattent dessus. 

Comme lorsque Natalya demande à l’écrivaine “Comment avais-tu pu si bien l’apprendre ?” – p.11, Folio- en apprenant qu’elle se souvenait toujours de sa langue maternelle. 

Ou encore, lorsque l’auteure se rappelle des éléments de son passé :

J’ai été étonnée en apprenant beaucoup plus tard que c’était là un des buts que cet enseignement voulait atteindre.

Nathalie Sarraute

🇫🇷 Franco-russe 🇷🇺

L’écrivaine est franco-russe.Ce détail anodin vient s’immiscer dans les lignes du récit, notamment par le biais d’expressions qu’on lui inculquait petite et qui, 60 ans plus tard, sont toujours inscrites dans sa mémoire.

Nein, das tust du nicht” ⇾ “Non, tu ne feras pas ça” 

Doch, Ich werde es tun” ⇾ “Si, je le ferai”

Ich werde es zerreissen” ⇾ “ Je vais le déchirer”

Il s’agit là d’un des premiers souvenirs qu’elle évoque lors de son séjour en Suisse avec son paternel. Ce sont donc des expressions provenant d’un très jeune âge.

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L’importance des mots ✨

Comme vu précédemment, dans Enfance de Nathalie Sarraute, elle n’énonce pas le sujet du livre dès le début du récit. Le lecteur arrive au milieu d’une conversation qui n’a aucun sens. Les mots ne sont ni écrits, ni prononcés par les voix. Cette manière de procéder renvoie à la situation d’une enfant qui ne connaît pas les termes pour décrire ce qu’elle vit ou ressent. Elle s’appuie alors sur la description de ses sentiments, de ses émotions et tourne autour du sujet.  

En ce sens, au lieu d’utiliser des mots qu’elle ne saurait utiliser, elle préfère ne pas finir ses phrases et laisse aux lecteurs le doute de la compréhension. C’est d’ailleurs par ce doute qu’on retrouve encore une fois la posture de la jeunesse. 

Un enfant, entre 4 et 8 ans, ne sait pas encore s’exprimer de manière fluide. C’est ainsi que malgré son âge d’adulte, l’auteure garde dans sa narration un comportement enfantin. 

“Ça me tente, je ne sais pas pourquoi… ” – “Pourquoi pas… ” – “je ne sais pas… ” – “peut-être… ”

Enfin, elle réussit à matérialiser ses souvenirs par des mots, ils sont garants de son histoire. Au fil de la lecture et de la narration, on peut observer que le choix des mots est important. Comme si elle les sélectionnait avec précaution pour être sûre de leur sens et de leur impact.

Et quelle perte d’équilibre, quel désarroi après, au lycée, quand tu t’es aperçue que ce monde bien clos, entièrement accessible, s’ouvrait de toutes parts, se défaisait, se perdait

Nathalie Sarraute

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La souffrance d’une enfant ❤️‍🩹

Comme n’importe quel enfant, Natalya souffre du divorce de ses parents. Elle se retrouve coincée entre les deux et ne sait plus où est sa place.

Dès ses deux ans, âge auquel le divorce est prononcé, elle part vivre avec sa mère, loin d’Ilvanov. Pauline se met avec un autre homme et très vite, Natalya se sent “de trop” au sein du couple. Elle passe très peu de temps intime avec sa maman.

La plupart du temps, cette dernière évite le contact avec sa fille. Elle ne lui adresse que quelques mots gentils, deux ou trois lectures du soir de temps en temps. Dans le même esprit, elle évite de prononcer son nom et se contente de l’appeler par de petits surnoms complaisants : “mon lapin blanc” ; “mon petit chaton”. Ce seront les seules marques d’affection qu’elle recevra. 

Plus tard, leurs relations prendront une forme d’indifférence -pages 225 à 226-. Pour l’une comme pour l’autre, elles finiront par se détacher émotionnellement.

Cependant, lorsque Natalya voit Ilvanov, deux mois tous les ans, elle ressent toute l’affection et l’amour dont elle a manqué. Quand Natalya est contrainte d’aller vivre chez Ilvanov, la distance avec sa maman ne fait qu’empirer la situation. Elle se sent seule, abandonnée et en détresse
C’est Ilvanov qui prend le rôle de la maman et inculque à sa fille comment lire, lui apprenant à écrire, à compter, à passer du bon temps. Entre eux, la situation ne fera que s’am

éliorer au fil du temps. Ils auront une relation fusionnelle et passionnelle qui comblera toutes les attentes de Natalya.

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Alors que Nathalie Sarraute cherche à mettre des mots sur ce qui s’est réellement passé et veille à l’authenticité, Georges Perec, lui, allie le récit de son enfance à de la fiction, comme pour supporter ses traumatismes d’enfance. 

Cette fiche de lecture et d’analyse d’Enfance de Nathalie Sarraute est terminée. On espère qu’elle te sera utile dans tes examens ! N’hésite pas à nous partager en commentaire les autres ouvrages que tu étudies en classe. 🥰

FAQ ✅

Dans son œuvre « Enfance », Nathalie Sarraute explore ses propres souvenirs d’enfance pour aborder les thèmes universels de l’identité, de la formation de soi et de la mémoire. Cette introspection est motivée par son désir de comprendre comment ses expériences précoces ont façonné sa personnalité et son écriture. Elle explore également la nature subjective de la mémoire et comment nos souvenirs peuvent être influencés par nos sentiments et perceptions.

Nathalie Sarraute est une figure majeure du Nouveau Roman, un mouvement littéraire français qui a émergé dans les années 1950. Ce mouvement se caractérise par une rupture avec les conventions traditionnelles du roman, comme l’intrigue linéaire et la psychologie des personnages. Sarraute, en particulier, est connue pour son exploration des « tropismes », ou des mouvements intérieurs subtils de la pensée et de l’émotion.

Vera est la mère de Nathalie Sarraute dans « Enfance ». Le livre présente une relation complexe entre Vera et Nathalie, caractérisée par des sentiments contradictoires d’amour, de ressentiment et de compréhension. Vera est dépeinte comme une figure à la fois affectueuse et distante, reflétant la difficulté de Sarraute à réconcilier ses souvenirs d’enfance.

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Caroline Roda
Geek à plein temps
Je suis rédactrice web chez Les sherpas dans le cadre de mon stage de fin d'étude en journalisme ! J'espère que mes articles t'aideront à avancer sur le plan professionnel et personnel. Petit conseil : sois toujours à l'écoute de toi-même ! 🌹

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