Conflit Chine / Taïwan: tout ce qu’il faut savoir! 💥

Francois Vuillerme - Mis à jour le 04/11/2020
Xi Jinping armée chinois

Taïwan, la tension monte, Escalade avec la Chine, La Chine menace Taïwan … Si tu es assidu dans ta lecture de la presse, tu as forcément observé ce genre de titres sensationnalistes de la part de nombreux médias, et à raison !

Que ce conflit te soit passé sous le nez ou que tu penses ne pas avoir tous les enjeux à ta connaissance, pas de panique ! D’ici la fin de cet article, tu maitriseras à la perfection l’une des clés de compréhension majeure du Pacifique. Qu’est-ce que « la Chine à deux systèmes » ? Comment les tensions évoluent-elles ? Pourquoi l’Amérique s’en mêle ? Tant de questions qui ne peuvent s’observer qu’à partir d’une connaissance historique de la région.

Petite île mais gros souci pour la Chine continentale, ce conflit rythme les affaires mondiales et la diplomatie internationale chinoise depuis de nombreuses années, c’est pourquoi il est impératif de saisir les enjeux et de connaître les positions actuelles de chacun des acteurs.

Petit récap des dates  📅

1895 : La Chine cède Taïwan aux japonais = défaite de la Première Guerre sino-japonaise.

1937-1945 : Deuxième Guerre sino-japonaise, pause dans le combat entre le Guomindang et les communistes.

1945 : Récupération de Taïwan par la Chine, du fait de la défaite japonaise au niveau militaire.

1947-1987 : la loi martiale est de rigueur à Taïwan, le régime se durcit sur l’île.

1986 : Apparition du parti démocrate progressiste (PDP) à Taïwan : début de ce fait du pluralisme politique, et donc de la démocratisation de l’île.

14 Mars 2013 : Xi Jinping arrive au pouvoir en Chine.

2014 : La révolution des Tournesols.

2016 : Le PDP revient au pouvoir pour la seconde fois. Le mandat du parti a été renouvelé en 2020 : Tsai Ing-wen est présidente de Taïwan.

Un peu d’histoire : Taïwan, toujours échangée, jamais réellement récupérée ⏱️

Bien évidemment, je n’aborderai pas la question taïwanaise à partir du jour où les premiers colons ont débarqué sur les plages, cela n’a pas grand intérêt. La première date importante à connaître est 1895, date à laquelle la Chine fut forcé de céder Taïwan au Japon. Cette date marque la fin de la Première Guerre sino-japonaise lorsque la dynastie chinoise des Qing demande la paix après de cuisants échecs. Taïwan ne sera rendue à la Chine qu’en 1945, date de la double défaite japonaise, la défaite sino-japonaise de 1937 ainsi que la Seconde Guerre Mondiale. Cette parenthèse japonaise de 50 années est cruciale pour comprendre ce conflit. La réintégration de Taïwan avec la Chine continentale fut difficile du fait de la création d’une élite taïwanaise d’éducation japonaise et libérale. Retiens bien cette idée pour la suite.

 En parallèle des évènements qui sont en train de bouleverser le monde et la hiérarchie des puissances (surtout en Asie du sud-est), la Chine est fractionné au niveau interne entre deux partis : le Guomindang (parti nationaliste), fondé en 1912 par Sun Yat-sen et à la tête du pays, et le parti communiste chinois (PCC) poussé par Mao Zedong.

💥 Une guerre civile éclate de 1927 jusqu’à 1950 (interrompu par la guerre sino-japonaise, car ce n’est pas super top de combattre un ennemi en n’étant pas sûr que son propre voisin ne nous massacre pas), le résultat sera sans appel : Mao et le PCC sont victorieux, et l’ancien président Tchang Kaï-Chek ainsi que son parti se réfugient à… Taïwan !

 Depuis l’île, le Guomindang tente malgré tout de garder sa légitimité que ce soit au niveau national ou au niveau international. Le parti est désireux de garder le pouvoir malgré son contrôle limité. En effet, avec une maîtrise de Taïwan et des quelques îlots alentours, le parti nationaliste du Guomindang n’allait pas pouvoir rivaliser avec la prise des communistes, gouvernant toute la Chine continentale. De plus, avec la victoire communiste, un exode massif de civils a accompagné les nationalistes. La population du pays s’accroît encore : 2 millions de personnes en plus. Taïpei devient la capitale (provisoire) de la Chine.

 👉🏻 Tu peux déjà observer deux choses qui seront fondamentales pour la suite : la construction d’une identité taïwanaise propre s’opposant à la réalité communiste sur le continent, ainsi qu’un intérêt politique basé sur une blessure qui fracture le pays en deux entités

Durant la Guerre Froide, le Guomindang contrôle Taïwan d’une main de fer, la loi martiale étant déclaré jusqu’en 1987, et est appuyé par les Etats-Unis. Dans le jeu qui s’opère désormais, le parti Nationaliste à Taïwan et la République Populaire de Chine (RPC) sur le continent s’alignent sur les deux blocs.

L’espoir d’une reconquête du continent par le Guomindang sera finalement douché en 1971, date de la perte de leur siège à l’ONU, au profit de la RPC. Les Etats-Unis restent distant, mais se disent prêt à intervenir pour aider Taïwan, jouant un rôle de protecteur avec leur aura de superpuissance. La scission se renforce encore alors que les deux modèles font diverger les pays.

Alors que la Chine connaît des déboires (Le Grand Bond en Avant et la Révolution Culturelle que tu connais probablement si tu as travaillé un peu le cas chinois au lycée), Taïwan au contraire connaît d’importants progrès économiques et politiques : elle devient un « Dragon asiatique » 💰 et la démocratisation a lieu avec la fin de la loi martiale en 1987, c’est le début du pluralisme politique pour la petite île. 😄

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Être ou ne pas être indépendant, telle est la question… 🥺

Les manifestations anti-annexion se poursuivent

Grosso Modo, retiens que l’indépendance a été un sujet de discussion majeur même s’il est peu probable de voir cela arriver aujourd’hui, la Chine pourrait revendiquer cela comme un casus belli pour attaquer Taïwan. Cette question de l’indépendance a germé au sein même du Guomindang, abandonnant peu à peu le rêve d’une prise totale de contrôle du continent, puis fut porté par le Parti Démocrate Progressiste. Malgré cela, le statu quo est de rigueur depuis 1990 : Taïwan n’est ni indépendant, ni sous contrôle de l’autorité centrale chinoise. Elle est un entre-deux, entre la province autonome et l’État dans un État. 

Mais qu’est-ce que le Parti Démocrate Progressiste ? C’est THE parti à connaître à Taïwan : fondé en 1986 et actuellement au pouvoir. Plus précisément, le PDP était au pouvoir de 2000 à 2008, puis en 2016 et sa présidente, Tsai Ing-wen, fut élu une seconde fois en 2020 (oui, les élections sont tous les 4 ans à Taïwan, comme aux US, ne fais pas l’erreur ! 😉).

C’est un parti de centre gauche, indépendantiste, libéral, anticommuniste, conservateur… bref, tout l’opposé de notre chère Chine continentale ! Sur le plan de l’indépendance, les résultats du PDP furent très discret : effectivement, difficile de manœuvrer quand on a en face de soi une si grande puissance qui nous considère comme une de ses provinces. Les relations sont donc tendues de par l’existence de cette force politique qu’est le PDP, et de par sa fonction officielle sur l’île. Nous pouvons cependant noter quelques améliorations qui démontrent cette volonté d’indépendance : le PDP est actif sur la scène diplomatique afin d’être reconnu par l’ONU. Sur les formulaires, tu peux désormais lire « République de Taïwan » et non plus « République de Chine ». Est-ce que cela n’est qu’une maigre consolation ? On t’en parle un peu plus loin! 😄

Cependant, que pense la population de cette indépendance ? En 2014, un fait marquant permet de le savoir : La Révolution des Tournesols 💥. Il s’agit à l’origine de protestations de la part des étudiants contre un rapprochement Taïwan-Pékin jugé catastrophique. Le président de l’époque, Ma Ying-jeou, membre du Guomindang, tenta de faire passer un accord commercial prévoyant d’ouvrir les services taïwanais aux investisseurs chinois. Aussitôt, 500 000 personnes crièrent au scandale dans les rues, avec un but précis en tête : sauvegarder la démocratie et indirectement la souveraineté du pays. Dès lors, nous pouvons observer un refus catégorique du peuple taïwanais de perdre cette souveraineté au profit de la Chine. 

L’indépendance est souhaitée, mais peu souhaitable en réalité. Proclamer l’indépendance tout de suite serait se tirer une balle dans le pied car la riposte chinoise serait sans appel : pour les taïwanais, il faut avancer pas à pas, et éviter de tomber entre les appétits de la Chine. Ce jeu d’équilibriste amène donc un statu quo qui dure depuis trois décennies, dans une « Chine à deux système » comme préconisée par Deng-Xiaoping (1904-1997), ancien président chinois.

 Taïwan dans la stratégie chinoise : quelle place ?

tsaï Ing-Wen
Tsaï Ing-wen, présidente de l’île de Taïwan

Que tu étudies la géopolitique ou non, il est indispensable de connaître l’ensemble des manœuvres de la Chine aujourd’hui à travers le monde. Je ne les détaillerai pas ici, on se contentera de celles en rapport avec Taïwan, mais ne t’inquiète pas, on va déjà brasser BEAUCOUP d’informations, je te le promets!

Rappelons tout d’abord que le président chinois à l’heure actuelle est Xi Jinping, secrétaire du PCC et président depuis le 15 novembre 2012. Il structure sa présidence autour de nombreuses références idéologiques et de milestone comme « l’horizon 2049 » (Supposition selon laquelle la Chine deviendra la grande puissance numéro 1 d’ici 2049, pour le centenaire du PCC) ou encore le concept du « rêve chinois ».

Plus que de simples paroles en l’air, la Chine est devenue incroyablement active au niveau international et multiplie les projets : OBOR (les nouvelles routes de la soie), présence en Afrique et en Amérique Latine, accords commerciaux importants, projet HL-2M (la fusion nucléaire), collier de perles, rattrapage de son armada maritime en seulement 4 ans etc…

Il est donc évident que cette difficulté à unifier son continent à cause de Taïwan (mais aussi Hong Kong) ternit l’image et la stratégie chinoise. C’est tout d’abord un problème au niveau idéologique, puisque cela représente une fragilité du système chinois ainsi qu’un manque de puissance face aux États-Unis qui empêchent tous les débordements contre l’île. Mais c’est aussi un problème pour la stratégie même de la Chine, et dans la réussite de ses projets. Voyons cela en différents points. 

Une défaite idéologique chinoise  🔥

L’une des premières raisons des tensions entre Taïwan et la Chine dans les année 2016 à 2018 est, comme dit plus tôt, la victoire démocratique du PDP indépendantiste. Ceci est perçue comme une défaite pour Pékin  car depuis la révolution des tournesols, on peut sentir une perte de contrôle nette sur la politique de l’île. Cette mainmise de la Chine sur Taïwan était de plus en plus pesante à mesure qu’un rapprochement s’effectuait entre les deux, et ce depuis 2008. La Chine, pays atelier, avait évidemment besoin de la force économique de Taïwan, et ce lien a été perçu comme favorable pour les objectifs de reconquête du Guomindang.

Malheureusement, Taïwan n’avait pas prévu la rapide évolution économique de la Chine depuis 2010. Cette évolution est aussi à mettre en lien avec l’arrivé de Xi Jinping au pouvoir, devenu la bête noire de Taïwan. Cette dernière se rapproche par conséquent des Etats-Unis, surtout depuis que Donald Trump est au pouvoir. La Chine est furieuse puisqu’il était diplomatiquement convenu que Taïwan n’avait pas le droit, du fait de son statut particulier, de parler directement à un dirigeant étranger.

Malgré cela, les États-Unis manifestent leur soutien à l’île et décident de rester le plus puissant allié face aux appétits chinois. Cela n’est bien entendu pas par bonté de cœur : les États-Unis entendent bien profiter de la divergence des idéologies entre Taïwan et la Chine pour maintenir un certains contrôle sur la région.  

Taïwan : blocage structurel et porte d’entrée pour les États-Unis  💪

Un véritable bras de fer en mer de Chine

🌡️ Les États-Unis profitent aujourd’hui de leurs liens historiques avec Taïwan et comptent s’en servir pour inhiber certains atouts de la puissance chinoise rivale. Il convient donc de comprendre le rôle que joue Taïwan dans les conflits en mer de Chine, et les stratégies qui ont été adopté. Je t’offre ici une clé de compréhension probablement différente de celle que tu as pu potentiellement voir en cours, puisque le cas de Taïwan n’est généralement pas analysé correctement dans ce conflit, faute de temps. Pourtant, cette petite île est tout aussi importante et structure les déplacements stratégiques militaires des puissances depuis plusieurs années ! Tu as probablement déjà entendu parlé des différents conflits dans cette méditerranée asiatique : Spratleys, Paracels, Senkaku… eh bien Taïwan revendique les Paracels et les Spratleys, exactement comme… la Chine !

Si Taïwan devient indépendant, cela ajoute un acteur supplémentaire contre la Chine dans sa revendication. Un acteur qui de surcroît est allié avec les américains ! Rappelons aussi que ces îles sont revendiquées autant pour des questions de ressources (ZEE, ressources halieutique (pêche)…), des questions de stratégies (contrôle des bordures, contrôle des voies maritimes importantes…) et des questions de nationalisme (unification du pays contre le nationalisme japonais en face).

Taïwan est à la fois un élément qui, unifié dans la Chine, permettrait un meilleur contrôle de l’espace maritime chinois et des voies de marchandises, mais qui apporterait aussi un regain de soutien supplémentaire à l’idéologie du PCC. Et ce n’est pas tout ! Si Taïwan s’aligne sur Pékin, cela réduira les possibilités de déplacements militaires américains, qui profitent de l’île comme d’une porte d’entrée vers la mer de Chine. Du fait d’accords avec Taïwan, les États-Unis peuvent faire des manœuvres proche de la Chine, prétextant la protection de l’île devant la communauté internationale. 

L’enjeu de cette chasse-gardée sino-américaine peut s’expliquer de cette manière:     

👉🏻 Si Taïwan s’aligne sur la Chine, cela fragilise le contrôle que possède les États-Unis sur son rival principal.  

👉🏻 Si Taïwan devient indépendante, cela fragilisera au contraire le contrôle chinois en mer de Chine, perdant de plus des ressources stratégiques et idéologiques importantes, fragilisant la légitimité du PCC et permettant aux États-Unis de se rapprocher encore plus des bordures chinoises sans violer de traités. 

Tu l’as compris, le statu quo est une solution qui permet la neutralité au niveau de hiérarchie des puissances : aucune fragilité des deux rivaux, mais aussi aucune victoire sur l’adversaire. Cette ambiguïté de la position de Taïwan explique en partie l’équilibre stratégique qui s’opère dans le Pacifique depuis plus de 5 ans.

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Quelle est la stratégie de Xi Jinping face à Taïwan aujourd’hui ? 🐉

Xi Jinping « l’empereur rouge », président de la République Populaire de Chine

🌡️ Un seul mot est à retenir pour toi : l’isolation ! Pékin pratique l’isolement diplomatique de Taïwan depuis plusieurs années. C’est à mettre en lien avec la notion de « diplomatie du chéquier » : La Chine opère des transactions financières et multiplie les partenariats dans le seul but d’obtenir la totale non-reconnaissance de Taïwan à l’ONU. Pour de nombreux pays d’Asie du Pacifique, établir des partenariats économiques avec la Chine passent obligatoirement par l’isolement de Taïwan. Et puisque la Chine devient de plus en plus incontournable, cela fonctionne! En Afrique, il n’y a désormais plus que deux pays qui reconnaissent Taïwan, alors qu’elle était un acteur incontournable dans les échanges économiques entre les années 1950 et 1990! 

Globalement, tu dois retenir que dans le développement économique chinois et sa recherche de partenaires variés, les raisons diplomatiques et idéologiques sont très marquées : en Amérique Latine dans le but de concurrencer directement les États-Unis sur leur propre continent, et en général avec la recherche d’un isolement total de Taïwan. Cette stratégie est très efficace, si bien qu’elle inquiète les États-Unis et l’Australie, observant l’influence croissante de la Chine dans la région Pacifique. Les spécialistes s’accordent à expliquer que la Chine espère retirer sa légitimité au gouvernement de Taïwan et préparer les Taïwanais, démoralisés devant la défaite, à l’unification avec le continent. 

Si tu veux approfondir, on te conseille de regarder cette excellente vidéo ! 💡

Conclusion : Et maintenant ? 🤨

Effectivement, du chemin a été parcouru depuis les bombardements chinois durant la Guerre Froide, mais la stratégie de Pékin n’en est pas moins fortement visible et bien plus efficace. Taïwan se prête encore à rêver d’une indépendance de fait en gardant officiellement un parti indépendantiste à sa tête, mais en réalité elle est dans l’impossibilité de le demander aujourd’hui. En moins de 10 ans, la Chine est devenu un rival assez sérieux même pour les Etats-Unis et ne peut donc plus être contraint d’accepter la perte d’une partie de son territoire comme jadis. En plus de cela, l’indépendance marquerait un manquement du gouvernement chinois, le PCC tenant fermement le pays malgré une effective hausse des manifestations.

🌡️ Échouer sur la légitimité d’une province, c’est échouer au niveau de son idéologie communiste, c’est pourquoi Xi Jinping continue de multiplier les stratégies pour isoler diplomatiquement la petite île. Garde donc bien en tête pour les concours ou le bac que le statu quo sera de rigueur encore pour les prochaines années!

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Francois Vuillerme
Passionné de géopolitique
Actuellement à GEM et passionné par la géopolitique, je continue mes études dans le but de devenir manager en gestion de risques. Mes articles traiteront essentiellement de cette matière ou bien d'actualité 😉

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