Tu hésites à faire une Khûbe pour maximiser tes chances dans les grandes écoles ? Dans cet article, je te raconte mon année de Khûbe en prépa HEC et ma spectaculaire remontée de minor à major. 😉
Au fil de cette série, je partage mes trois années de prépa : Bizuth, Carrée, et Khûbe. Des journées interminables, des échecs (et des réussites !), des doutes, des victoires… et quelques craquages mémorables. Voici mon expérience, mes conseils et mes meilleures stratégies pour faire de cette année un tremplin vers la réussite. 🚀
Comment j’ai pris la décision de Khûber ? 🧐
On était en juillet, je revenais de très loin, après avoir minoré pendant un an et demi (oui, c’était pas de la tarte 😂). Voici comment j’ai pris ma décision.
Mes résultats aux concours 📋
J’avais eu d’assez bons résultats aux concours (à part en maths). J’étais admis à l’emlyon, et tout le monde me félicitait (mes parents ont poussé un gros ouf de soulagement). L’emlyon est une école exceptionnelle, je savais que je voulais faire de l’entrepreneuriat, c’était parfait.
Mais je ressentais un fort besoin de me prouver des choses, et paradoxalement, plus les jours passaient, moins j’étais content. J’avais envie de Khûber.
Temps de réflexion ⏰
J’ai interrogé d’anciens Khûbes, aux expériences fructueuses, comme aux échecs cuisants. J’ai sollicité mes professeurs, mais aussi des pros du recrutement pour leur demander s’il y avait une vraie différence entre l’emlyon et une école à Paris comme l’ESCP (mon rêve). J’ai repris mes notes de prépa, mes relevés de notes de concours… Et vu mon profil, cela pouvait être cohérent.
⚠️ Attention ! Je ne dis pas du tout que cuber est une bonne stratégie dans l’absolu. Il n’y a pas de bonne réponse, tout dépend de ton profil, de qui tu es, de tes forces et de tes faiblesses, de ton mental et de ta capacité de progression. C’est un choix qui se murit, en connaissance de cause et qui t’appartient, à toi et à toi seul.
Dans mon cas, c’était un pari qui avait toutes les chances d’être gagnant : mes méthodes de productivité avaient payé, j’avais un bon 13 de moyenne dans toutes les épreuves du concours sauf en maths, où j’étais à peu près à 10.
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Pourquoi, concrètement ? 🔢
Je me suis dit qu’avec une année de plus, je pourrai encore me renforcer en langues, idem en CG où j’avais compris comment disserter. Il y avait de la marge de progrès partout… Restaient les maths. Je sentais que j’avais passé un cap : j’avais eu 12,5 en cours de maths II, ce qui était un miracle sachant que je n’avais jamais eu plus que 4 dans ce type d’épreuve pendant toute ma prépa.
C’est l’argument qui l’a emporté : j’ai khûbé à cause des maths. Je voulais me prouver que je n’étais pas plus bête qu’un autre, et qu’en bossant, je pourrais passer la barre des 14. Je ne voulais pas me réveiller à 30 ans, en me disant, « et si j’avais pris cette année de plus ? ».
J’ai envoyé mes dossiers et j’ai été accepté dans plusieurs prépas. J’ai choisi celle qui avait le plus une dimension familiale, car je voulais être davantage soutenu que dans mon ancien établissement, pourtant mieux classé mais bien moins chaleureux.
En septembre, j’étais de nouveau face à mon bureau. C’était le bon choix, mais je ne le savais pas encore. Je commençais une Khûbe.
Above all, try something.
Franklin Delano Roosevelt
32e président des États-Unis
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Les leçons que j’avais apprises 💖
Avant de m’y remettre, j’ai pris le temps de tirer toutes les leçons de mes deux premières années de classes préparatoires. Après tout, même si j’avais déjà gravi de belles marches, je refaisais une année.
Pour ceux dans d’autres prépas 👀
La Khûbe, on peut aussi l’appeler la Cube ! C’est la 5/2 pour les scientifiques, ou une dernière Khâgne pour les littéraires.
Leçon 1 : se rassurer quand ça pique 🤕
Pour commencer, la Khûbe, c’est douloureux. Presque tous mes amis étaient dans des écoles, et les voir s’épanouir était franchement pesant quand j’étais encore bloqué devant mes cahiers. Il fallait faire avec, et ne pas se lamenter. J’étais là par choix.
Rassure-toi, oui, ces doutes, cette peur de faire pareil (ou pire, moins bien que l’an passé) est partagée par tous les Khûbes. Cela crée aussi une urgence, et une nécessité de tendre vers la perfection. Et c’est ce dont tu as besoin : d’avancer au quotidien. Tu peux aussi utiliser des techniques qui limitent le stress et l’angoisse.
Leçon 2 : s’y mettre à fond 💪
La prépa est un marathon, mais en Cube, on s’apprête à courir à nouveau la phase de sprint. Comme on est forcément moins frais, il ne faut pas se faire un claquage (un burnout), au risque d’exploser en vol juste avant les concours d’écoles.
En Khûbe, j’ai mieux géré mon effort en m’accordant quelques pauses, comme un épisode de série ou une sortie le samedi. Avec du recul, je pouvais me faire confiance sans tricher dans mon planning. Surtout, j’ai affiné mes méthodes en exploitant mes anciens DS, les retours de profs et mon système de gestion d’erreurs.Travail et repos, j’y allais à fond dans les deux !
Si tu fais une Khûbe, c’est parce que tu es là pour travailler. Alors, continue, planifie bien tes semaines de travail, et tu pourras aussi t’accorder du temps pour souffler.
Mon vécu de la Khûbe 🌱
Dans cette partie, je te raconte ma courbe du progrès en Khûbe.
Des effets concrets et émotionnels ✨
À l’inverse de ma Carrée, je majorais systématiquement partout (sauf en maths). Finalement, c’est là le grand avantage de la Khûbe. On a plus de recul, on connaît déjà le programme, et à temps de travail égal, on est plus efficace. Mais surtout, je prenais enfin du plaisir, j’avais envie d’étudier ! 💖
J’étais dans un établissement un peu moins bien classé qu’avant, le niveau d’ensemble était plus disparate, mais cela ressemblait davantage aux concours des écoles, et surtout mes professeurs étaient tout aussi compétents et exigeants. Tout cela combiné m’a aidé à reconstruire ma confiance en moi, qui avait été logiquement fragilisée par mes mauvais résultats. Je m’autorisais de nouveau à être curieux, et moins normé dans mes réflexions. J’essayais toujours de faire cet « extra mile » qui fait la différence en épreuve, car je savais que je pouvais m’autoriser quelques explorations. C’était exactement ce que je voulais trouver en Khûbant.
Comment garder les pieds sur terre ? 🪂
C’est prévisible, mais il y a eu un moment où tout aurait pu s’arrêter. Je me suis vu un peu trop beau, un peu trop vite. J’étais passé du minor pestiféré (où tout le monde te pense débile) au “demi-dieu” de la prépa, à qui les autres réclamaient la copie et posaient des questions.
Même en essayant de garder les pieds sur terre, il est facile de se croire intouchable… Et c’est une erreur. Les concours restent imprévisibles, rien n’est jamais acquis. Mon conseil ? Profite de ta progression, prends confiance en toi (après tout, tu l’as mérité !), mais ne baisse jamais la garde. Tout se joue sur les épreuves finales, et un simple faux pas peut vite te ramener à la réalité.
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Sauvé par « ma deuxième de classe » 🤼♂️
Bon, je sais, cette phrase peut sembler un peu ridicule, et c’est sûrement un « problème de riche » que seul un major peut comprendre. Mais n’oublie pas d’où je viens : quelques mois plus tôt, j’étais un minor en bas de l’échelle !
J’avais une sacrée compétitrice, une vraie machine en maths, du genre à décrocher un 20/20 sans même transpirer. Heureusement, grâce à mon travail acharné, je suis devenu plus homogène dans toutes les matières, et je restais donc en tête du classement général, même si les maths restaient un vrai cauchemar pour moi. (Au moins, je ne minorais plus ! 😂)
Cette saine compétition (on a révisé nos oraux ensemble à la fin de l’année) m’a obligé à garder la tête sur les épaules. Je savais que si je me relâchais, elle risquait de me passer devant. Je cherchais avant chaque DS comment j’allais pouvoir me différencier, car je savais qu’elle faisait de même ! J’ai ainsi maintenu mes notes, et pour elle, c’était réciproque. (Lou, merci encore pour tout si tu me lis, tu te reconnaitras ! 😍)
Mon conseil, c’est donc de créer une émulation de ce type avec tes amis ou camarades : c’est un super outil pour réussir ! Vous pouvez vous organiser pour réviser en groupe. Il y a souvent de la pression de compétition en prépa, car on vise tous les mêmes places aux concours, mais en donnant chacun le meilleur de nous-mêmes, on finit par s’entraider. Et ça, c’est vraiment beau. 🤝
L’objectif tant attendu 🏆
Je ne vais pas entrer dans les détails de ma deuxième expérience aux concours des grandes écoles… Mais elle a été plus facile que la première. Je connaissais déjà le processus et je savais exactement ce que je visais. Grâce à mes nouvelles capacités de travail, à mon acharnement sur la méthodologie, et à un espoir qui ne m’a jamais lâché…
J’ai fini par atteindre mon objectif : intégrer l’ESCP ! 🎓
Toutes ces aventures m’ont permis de comprendre l’essentiel. Le sens de ce parcours initiatique et humain qu’est la prépa. Ces études forment et façonnent, elles apprennent la rigueur, l’audace, mais elles ont surtout la plus belle des conclusions : ton adversaire, ton pire ennemi, c’est toujours toi-même, et non les autres. Et cela peut s’étendre bien au-delà des études.
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Le bilan 🥳
Si tu ne dois retenir que 5 choses de tout ce que j’ai pu te raconter, ça doit être les infos suivantes :
1 – Avec du travail tout est possible. Ne laisse personne te dire que tu n’y arriveras pas. Tu as les solutions en toi, si tu travailles avec détermination.
2 – Tout n’est que méthode. Tu dois apprendre à travailler intelligemment. À faire du volume, mais aussi de la qualité, en te demandant toujours pourquoi tu fais les choses. Entre mon arrivée en Bizuth et ma sortie en Khûbe, mes journées étaient 6 fois plus efficaces (j’ai mesuré !). Oui, tu m’as bien lu : en une semaine de Khûbe, je faisais le boulot d’un mois et demi de Bizuth. Aujourd’hui j’utilise encore 90 % des méthodes que j’ai découvert en prépa. Ça m’a changé la vie ! 😊
3- Mais aussi du mental. C’est dur. Ce sera dur. Il est toujours possible de te prendre les pieds dans le tapis. Ça incite à rester humble, à être conscient de ses propres limites. À cela, il n’y a qu’une réponse : du travail, aussi intelligent que possible.
4 – Entoure-toi. N’hésite pas à demander de l’aide, très souvent les gens acceptent volontiers de donner un coup de main. Les succès sont bien plus savoureux lorsqu’ils sont partagés. Souvent l’autre est décisif pour débloquer une situation et nous faire avancer, et c’est pour ça qu’on a créé Les Sherpas !😉
5 – Construis ton équilibre. Célèbre tes victoires, même les petites, c’est elles qui te permettent d’avancer, bien plus vite et bien plus régulièrement que les grands succès. Passe du temps avec ceux qui comptent pour toi, concentre-toi sur l’essentiel, et oublie le reste. Tu mérites d’être heureux ! 💖
Voilà le récapitulatif en vidéo des grandes méthodes que j’ai appliqué pour réussir ma prépa. Enjoy !
Maintenant, tu as toutes les infos sur mon parcours en prépa ! Je te souhaite bonne chance et bon courage. 🤞
Tu prépares les concours ? Quoi de mieux qu’un cours particulier des Sherpas, pour te faire aider par un étudiant sympa et bienveillant qui a lui-même réussi ?
Merci pour cette histoire très inspirante et intéressante sur tes 3 années de prepa (:
C’était plaisant à lire mais aussi motivant et j’espère réussir à développer comme tu l’as fait des méthodes efficaces pour progresser dans mon domaine (pas la prepa pour le coup) et bravo à toi pour ton parcours et les efforts fournis pour en arriver là.
Merci Godeta ! 😊
J’ai des problèmes à rédiger ma lettre de motivation pour khubber
Hello Love ! 😍
Pas de soucis, on t’a rédigé un article béton pour écrire une lettre de motivation pour la Prépa, c’est par ici 👇🏻
https://sherpas.com/blog/comment-faire-une-lettre-de-motivation-parcoursup/
Il faudra simplement que tu adaptes un peu en donnant les raisons de ta motivation pour Khûber, par exemple : tu as des admissions dans telle et telle école, le fait que tu sentes que tu en as encore sous le pied en Maths, Langues etc… et que tu es déterminé(e) !
Voilà voilà ! 😉