Sais-tu ce que c’est qu’un dev’ ? Il serait temps, car aujourd’hui, c’est la journée mondiale des développeurs ! On s’est entretenus avec Jean, un développeur web qui travaille avec nous chez Les Sherpas. Pour nous, Jean est un alien et on aimerait bien comprendre ce qui lui plait tant dans le fait d’exercer cette activité !
Il a accepté de nous livrer les dessous de son métier et de nous éclairer sur son rôle aussi bien au sein de notre média que dans la société en général 👀
Si tu souhaites en savoir plus sur le métier de développeur ou que tu essayes simplement de comprendre en quoi ça consiste, laisse notre Jean national t’en dire plus ! 😉
Qui est Jean ? 👨💻
Marion : Salut Jean ! Tout d’abord, pourquoi tu as choisi d’être dev’, et pas banquier ou boulanger comme monsieur tout le monde ?
Jean : Je dirais que c’est la vie qui m’a poussé à devenir développeur ! J’ai toujours eu une passion pour la tech. Quand j’étais petit, mon rêve secret, c’était de devenir Tony Stark de Iron Man… J’étais trop fan de ses armures ! Je me suis un peu formaté à devenir quelqu’un de très scientifique et j’ai ensuite fait des études de mécatronique pour faire des robots. C’est lors d’un stage que j’ai découvert le développement. J’ai trouvé ça très cool, car ça te laisse énormément de liberté !
C’était où, ce stage ?
Je faisais mon stage à l’innovation de Oui SNCF, qui m’avaient recruté pour faire un énorme mur de LED à l’entrée des bureaux. C’était une mission super sympa ! Ensuite, ils m’ont proposé de développer le Konami Code (un code de triche, NDLR) au sein d’une plateforme de hackathon qu’ils venaient de monter. Du coup, j’ai pu développer un jeu vidéo pour la plateforme et ça, c’est vraiment ce qui m’a fait kiffer le métier !
Être développeur, késaco ? 😅
Si tu devais expliquer à ta grand-mère en quoi consiste le métier de dev’, tu lui dirais quoi ?
Je lui dirais qu’en fait, je suis traducteur. Je traduis la représentation graphique d’un designer en langage informatique pour que ça s’affiche sur des pages web.
C’est quoi la journée type d’un développeur ?
Ne rien faire ! [rires]
On travaille très souvent en sprint, c’est-à-dire en sessions de quelques jours avec des objectifs bien définis à remplir. On suit des méthodes agiles, qui s’appellent le Scrum. Et en gros, on s’engage à prendre un nombre de tâches qu’on appelle des “User Story”. Et la journée type, c’est de remplir des user story : une, deux, parfois moins. On fait aussi un peu de review, car dans le cycle de vie du scrum, ces user story passent de “to do” à “in progress” à “à revoir” et à “done”. Mon travail consiste parfois à les faire et parfois à revoir le travail des autres.
Tu travailles donc beaucoup en collaboration avec les autres dev’, ce n’est pas un métier si solitaire !
Complètement ! On est une équipe où chacun interagit avec les autres. Et le but, c’est de tous progresser et de gagner en rapidité, en efficacité et en technique pour devenir les plus performants possibles.
Concrètement, ça sert à quoi de coder ?
S’il n’y avait pas Internet, je ne servirais à rien ! Je ne dirais pas que j’ai une fonction importante dans la société. Mais aujourd’hui, on a décidé qu‘Internet était un terrain de jeu et que beaucoup de choses pouvaient se faire par ce biais. Donc, on a de plus en plus besoin de développeurs pour construire les immeubles de ce terrain de jeu.
Et mon métier, c’est effectivement de construire des fonctionnalités qui répondent à des besoins afin de satisfaire les utilisateurs. C’est un métier hyper important aujourd’hui, parce qu’on est de plus en plus connectés. On a de plus en plus besoin de simplifier la manière dont les relations de service se déroulent.
Qu’est-ce qui pourrait motiver nos lecteurs à devenir développeur ?
Tout à l’heure, je parlais de terrain de jeu. En gros, être dev’, c’est le pouvoir de faire tout ce que tu veux faire ! C’est le pouvoir d’avoir la liberté de créer ce que tu veux sur le web. Et ça, c’est extrêmement satisfaisant… Parce que tu n’es pas forcément obligé de répondre à un besoin, tu peux aussi être un troll sur Internet et créer une interface pour te faire marrer.
C’est incroyable, tu peux tout faire et ça, c’est extrêmement satisfaisant !
Jean
Développeur chez les Sherpas
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En dehors du taff chez Les Sherpas, tu fais tes petites expériences ?
C’est un peu la honte, mais j’ai un blog perso. J’essaye de l’améliorer petit à petit sur mon temps libre. Il me sert à référencer des articles d’expertises en techniques de code.
Je teste aussi pas mal de nouvelles technologies, parce que le monde du développement est en continuelle progression. Ça change tout le temps. Il faut toujours être à l’écoute des nouvelles technologies, des nouveaux langages, de nouveaux frameworks… Ça veut dire s’amuser à toujours les tester et voir comment ça répond, comprendre si c’est mieux et pourquoi.
Dans un sens, tu fais un vrai travail de veille ?
Exactement, la veille technique fait partie intégrante du métier de développeur à mon sens.
Les développeurs, une secte bien étrange ? 😲
Comme pour tous les métiers, il y a sûrement des clichés sur les développeurs web. Est-ce que tu peux nous en parler ?
Personnellement, dans ma vie de tous les jours, je parle très peu de mon métier. Il y a deux raisons. Premièrement, personne ne comprend rien (ou alors si la personne te fait croire qu’elle comprend, elle est toujours en train de dodeliner de la tête…). Deuxièmement, ça ne les intéresse pas. Je travaille sur des outils qu’ils utilisent dans la vie de tous les jours, mais savoir comment ils fonctionnent, c’est plutôt barbant pour eux.
Quand tu es développeur, en fait, tu apprends une nouvelle langue que tout le monde ne comprend pas. Ça donne des situations un peu particulières. Quand tu apprends l’anglais et que tu commences à être bon, tu peux te mettre à rêver en anglais au point que tu ne rêves plus du tout dans ta langue maternelle. Eh bien moi, ça m’est déjà arrivé de rêver en code. Quand j’ai des problèmes, des sujets très complexes que j’ai traités, ils me reviennent dans mes rêves…
Donc oui, il y a des clichés, oui, j’en fais partie. Je suis cette personne qui vit dans ma grotte et quand je sors de ma grotte, j’ai un temps d’acclimatation pour me remettre à parler de sujets normaux.
Je ne parle qu’en 0 et en 1.
Jean
Développeur chez les Sherpas
Ca doit te soulager de pouvoir travailler avec des gens qui parlent la même langue que toi !
Oui, quand deux développeurs se rencontrent, ils sont dans une bulle, ils utilisent un langage particulier qui leur appartient, ils disent des termes que personne ne comprend… Ils se marrent même avec des blagues que personne ne comprend. Peut-être que si dans ce monde, il y avait un ordinateur, lui il rigolerait avec eux ! [rires]
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Les avantages et inconvénients d’être développeur selon Jean 💪
Quels sont les trucs cool dans ton métier ?
L’une des choses qui est très cool et qui n’est pas possible pour tous les métiers, c’est que tu peux te permettre d’être très nomade ! J’ai fait du télétravail à foison pendant la période du COVID. Comme tu n’as besoin que d’une connexion Internet et d’un ordinateur, tu peux être partout. Tu peux même imaginer louer un van et devenir développeur freelance, itinérant… D’ailleurs, c’est là où il y a le plus de jobs en remote.
Je pense que c’est le meilleur métier du monde. Je pourrais faire ça toute ma vie. Tu apprends toujours des choses, tu es en continuelle remise en question, tu crées ce que tu veux…
En tant que développeur, tu es vraiment le maître du monde aujourd’hui.
Jean
Développeur chez les Sherpas
Et côtés inconvénients ?
En France, c’est un métier encore très masculin. Il y a beaucoup moins de femmes développeuses que d’hommes développeurs… Donc les femmes, motivez-vous, c’est génial d’être développeur !
Est-ce que tu as des perspectives d’évolution, justement ?
Ce serait dommage s’il n’y en avait pas car ça ne fait que 3 ans que je fais ce métier, donc j’espère encore gagner un peu plus d’argent… [rires]
Dans mon cas, j’aimerais devenir CTO (chief technical officer). Il a deux rôles : celui d’organisateur, ce qui implique une vraie dimension de management et de réponse à un besoin client, et en même temps, une expertise technique où il apporte cette force à ses développeurs dans le besoin. C’est le rôle de Paul (notre CTO chez Les Sherpas). C’est fou ce qu’il fait et j’aimerais faire la même chose un jour !
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton travail ?
Tout, en fait ! Surtout les 0 et les 1 ! Tu parles avec des designers, tu parles avec des techniciens, tu parles parfois avec des gens du produit ou avec des gens extrêmement embêtants qui ont une idée impossible à faire. C’est le côté challengeant.
Tu peux aussi être dans ta bulle comme ne pas être dans ta bulle. Et ça, c’est vraiment cool, car tu as une vraie liberté. Je n’ai pas fait beaucoup de métier d’ingénieur et j’ai fait différents stages, mais je trouve que c’est le métier où tu as le plus de liberté.
Merci Jean d’avoir répondu à nos questions sur le métier de développeur web ! 🤩✨
On fait aussi un coucou à toute le reste de l’équipe de dev’ des Sherpas : Paul, Sadri, Amine et Victor, et on leur souhaite une bonne journée du développeur ! 🥂
Alors, qu’as-tu pensé de ce témoignage ? Le métier de développeur t’intéresse ? Dis-le nous en commentaires ! 😎