Tu as déjà eu envie de baisser les bras ? Dans ta vie perso comme dans ta vie étudiante, il est très probable que tu aies déjà fait face à une situation qui t’a semblé insoluble et inextricable. Même si tu as l’impression de courir droit vers la catastrophe, tu dois avoir un seul objectif en tête : ne pas abandonner et continuer à œuvrer pour que les choses rentrent dans l’ordre. Ce n’est pas impossible, et pour te guider dans cette quête, voici tous nos conseils !
Lorsque la catastrophe arrive…
Imagine, tu es au conseil de classe. Tu rentres dans la salle, l’ambiance est plus glaciale que la toundra. C’est au tour de ta prof de maths prend la parole, et elle te dit bien fort “si vous continuez à creuser comme ça, vous allez finir par trouver du pétrole.” Ah ouais chaud, il y a de quoi s’en souvenir toute sa vie !
Scénario catastrophe ? En tout cas, c’est tiré d’une histoire vraie. Non ???? Si. C’est le cas d’Etienne, qui était à un beau 1,82 de moyenne sur 20 en maths, trois mois avant ses concours de prépa.
Les seuls mots qui traversaient son esprit ? “Si je ne trouve pas une solution, je ne vais avoir aucune école. » Ce qu’il ne savait pas à l’époque, c’est que les trois mois qui ont suivi ont été décisifs. Toutes les décisions qu’il a prises lui ont permis ne pas abandonner. En mettant en place des solutions concrètes et adaptées à sa situation, il a pu relever des challenges auxquels toi aussi tu peux être confronté.
C’est évident que dans une vie, on rencontre tous plusieurs fois ce type de situations. Il y a toujours un moment ou l’on se sent coincé. Si tu prends un peu de recul sur les différents moments qui sont compliqués dans la tienne, tu peux distinguer trois points communs, grâce auxquels on peut tirer trois leçons :
Pose toi les bonnes questions 🗣
D’abord, on peut noter que ces situations ne préviennent jamais. Tu te retrouves souvent face à un mur, un peu par surprise. Tu as subi la situation pendant une certaine période et, tout à coup, tu te réveilles. Tu vois le truc gros comme un nez au milieu de la figure, qui fonce sur toi (ou même, vers lequel tu fonces), et il te reste dix secondes avant l’impact. 10, 9, 8, 7…. BOUM !
Si on peut tirer des conclusions de cette situation, c’est au moins que cette dimension de surprise est extrêmement importante. C’est exactement ce qui te met dans une situation de stress d’urgence, qui te met dans le mal, et qui te pousse à réagir. Tu t’y sens piégé. Tu as l’impression d’être coincé et qu’il n’y a pas d’échappatoire, comme dans ces films où le héros est piégé dans une pièce sans issue où l’eau monte. 🥶
👉 Et souvent la réaction, c’est de se dire : à quoi bon ? Je ne vois pas de solution…. Je vais me laisser submerger (littéralement, pour le coup). C’est humain et compréhensible. Sauf que souvent, dans ce type de situations, si tu ne trouves pas de solutions, les conséquences peuvent être très graves.
Qu’est-ce que tu vas faire ? Est-ce que tu vas craquer ? Est-ce que tu vas abandonner ? Où est-ce que tu vas te remonter les manches et te battre ?
Ne cède pas à tes impulsions
Le problème avec ce genre de stress, c’est que tu as envie de prendre une décision tout de suite : c’est une erreur à ne surtout pas faire. La seule chose qui t’aidera à t’en sortir, c’est de te poser, de ralentir le rythme et de chercher à comprendre ce qui t’arrive. À partir de là, tu peux te poser de nombreuses questions.
Quel est le problème ? Tu te prends des baffes dans la figure ? Très bien, ce n’est pas vraiment agréable. Mais est-ce que ces baffes sont vraiment le problème, ou est-ce que qu’elles en sont une conséquence ?
Le fait de bien comprendre où se trouve l’épicentre du problème, c’est souvent là que la majorité des choses se passent… et que la majorité des gens échouent. Pourquoi ? Parce qu’il faut être d’une honnêteté sans faille par rapport à toi-même.
N’écoute pas ton égo !
Très souvent au fond de toi même, tu sais ce qui pose profondément problème. Sauf que ton ego – cette petite voix dans ta tête qui te fait « non mais c’est pas possible, ça ne peut pas être ça » – va essayer de te conforter dans l’idée qu’il n’y a aucun problème, voire même pire : que le problème, c’est pas toi, c’est les autres.
Dans ce cas-là, tu ne vas pas réussir à comprendre, mais surtout à admettre ce qu’il faut régler. Le meilleur conseil que l’on peut te donner pour cette étape, c’est de ranger ton ego, de ne pas y penser. Oui, il y a un problème, voyons la réalité en face. Oui, c’est très probable que ce soit ta faute.
Attention et c’est là tout le côté délicat de l’exercice, il faut arriver à ne pas te juger. Il est très facile de partir du principe qu’on est fautif de par ce que nous sommes foncièrement (tu me suis ?) : “je suis nul”, “j’arriverais à rien”… Mais tu retournes dans une situation où tu risques de te décourager tout seul.
👉 Essaye de doser et de trouver un équilibre entre être responsable et reconnaître tes erreurs, et en même temps ne pas t’en vouloir et ne pas t’auto juger.
Faire des erreurs, ça arrive à tout le monde. Ce type d’expérience n’est JAMAIS agréable, mais c’est en même temps très formateur. Et si t’en tire des bonnes leçons, ça va te permettre de grandir et d’apprendre plein de choses.
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Pour ne pas abandonner, pose-toi les bonnes questions
Maintenant que le problème est bien dégrossi, tu peux passer à l’étape suivante. Tu peux désormais te poser deux questions très simple : est-ce que je continue et je trouve des solutions ? Est-ce que j’arrête ? Évidemment, nous on est là pour te convaincre de ne pas abandonner… Mais prends le temps qu’il faut pour savoir quelles batailles valent le coup d’être menées.
👉 Dans 90% des cas, la réponse est simple, c’est oui, tu continues. Si vraiment ça n’a aucun intérêt et qu’au final, tu t’es juste perdu en cours de route, avoir envie d’arrêter est justifié et compréhensible.
En revanche s’arrêter simplement parce que tu rencontres une difficulté ne te mènera nulle part. Il faut savoir se battre quand c’est important pour toi !
Un excellent exemple
À 25 ans, James Dyson s’est dit qu’il allait essayer de changer les aspirateurs et de faire un truc plus efficace. Il a construit 5127 prototypes jusqu’à arriver au premier fonctionnel des aspirateurs Dyson qu’on connait tous aujourd’hui… Plus de 5000 quand même, ça ne rigole pas. Et toi, t’as fait quoi aujourd’hui ?
Le meilleur moyen de réussir, c’est d’essayer, encore une fois.
Thomas Edison
Inventeur de l’ampoule à incandescence
Est-ce que c’est la merde ? Est-ce que tu es dans une mauvaise situation ? Oui. Est-ce que ça vaut le coup de te battre dans 90 % des cas ? Oui. Ne pas abandonner, ça peut ouvrir de grandes portes ! En revanche, est-ce qu’il y a des choses à changer ? Oui. Maintenant, on passe à l’action et on construit ton plan de bataille.
Passe à l’action
Avant de charger sabre au clair, comme Cambronne qui a répondu sous Napoléon « la guerre demeure, mais ne se rend pas« , essaye quand même de poser un petit plan de bataille un minimum structuré pour t’éviter de foncer droit dans le mur.
Voyons ensemble la règle des trois fois trois. C’est une règle très efficace qui te permet de faire des actions concrètes : il ne s’agit plus d’analyser la situation. L’analyse, tu l’as faite avant. L’objectif est désormais de faire des choses qui vont vraiment te permettre de sortir de là et de ne pas abandonner.
- Tu commences par trois actions rapides à mettre en œuvre tout de suite. Le but de ces trois premières actions, c’est de te sauver de la noyade.
- Ensuite, prévois trois actions de moyen terme à mettre en œuvre. L’idée ici, c’est de te mettre au niveau de la mêlée.
- Et enfin, trois actions de long terme qui vont prendre plus de temps, mais qui vont te permettre vraiment de réussir à atteindre tes objectifs.
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Normalement, ces actions, tu es capable de les mener seul, mais tu vas peut-être avoir besoin d’aide. Pense aux Sherpas si ton problème est lié aux études. On te propose des cours particuliers super quali dans plus de 300 matières et domaines, et le premier cours est offert !
Maintenant que t’as un plan de bataille, à priori il est tenable. Il n’y a plus qu’une ultime étape : y aller !
Nous avons choisi d’aller sur la Lune, pas parce que c’est facile, mais parce que c’est difficile.
JFK
Ancien président des États-Unis
Toi aussi tu t’apprêtes à faire des choses difficiles, mais c’est parce que tu vas les faire que tu vas grandir, que tu vas devenir meilleur et que tu vas pouvoir être fier de toi. Tous les matins, en te regardant dans la glace, tu pourras te dire bravo, tu l’as fait ! On vise cette satisfaction, cette confiance en toi que tu vas acquérir après avoir réussi à bouleverser la situation et à renverser la table. C’est une force qui t’accompagnera toute ta vie.
On espère t’avoir donné envie de déplacer des montagnes. Parce que si tu le décides, si t’es honnête avec toi-même, tu peux le faire. Tu vas le faire. À bientôt pour plus de conseils !