Jeudi 20 février 2020. Départ de la 23e édition du 4L Trophy. À bord de leur bolide : Romane et Pierre, toujours ta copilote et ton pilote préférés.
On est trop excités, le désert c’est pour très très bientôt ! On va te raconter un peu notre descente en 4L depuis la région nantaise, qui n’a pas été sans difficulté…
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La laborieuse descente jusqu’à Biarritz ☀️
Nous sommes partis le 18 février de Torfou ! Pierre est arrivé chargé comme un mulet à Nantes par le train et nous avons rejoint en voiture notre petite 4L. C’était notre dernier trajet en voiture « normal » avant de prendre la route avec notre bolide du raid !
Départ aux alentours de 11:30, et déjà des petits couacs se faisaient savoir sur le tableau de bord : pas de jauge d’essence, pas d’essuie-glaces … C’était suspect ! On a voulu vérifier rapidement les fusibles, mais comme ils paraissaient en bon état, nous sommes partis quand même… Direction Luçon, en Vendée, où nous avons rejoint un équipage de l’ESCP, Paul et Victor. Au moment de redémarrer, la 4L commençait à faire des siennes… Mais après plusieurs tentatives, elle redémarre ! Donc nous ne nous posons pas plus de questions et partons pour de bon à Biarritz !
Pendant notre descente, tout se passe bien jusqu’à Surgères. Nous avions décidé de faire une mini pause. Et là catastrophe !
La voiture est impossible à redémarrer… Coup de téléphone, puis un garagiste vient nous aider avec des pinces. À ce moment-là, nous pensions que la batterie était morte, mais nous repartons. Nous n’étions pas au bout de nos peines….
C’est à côté de Bordeaux après 2h30 de route, et des averses que nous avons dû braver sans essuie-glaces (ne pas refaire l’expérience chez toi) que nous décidons de rappeler un nouveau garagiste. Une nouvelle fois arrêtée, la voiture est de nouveau impossible à redémarrer. Ce serait imprudent de descendre à Biarritz dans ces conditions.
On te laisse voir par toi même ce qui s’ensuit:
Notre belle 4L se fait tracter. Une fois arrivée là-bas, on nous dit que ce n’est pas la batterie qui est en PLS, mais l’alternateur (qui du coup ne peut pas recharger la batterie lorsque l’on roule…). Un vrai bordel ! Tu dois te dire qu’il suffit de changer l’alternateur… Mais malheureusement, il est très compliqué de trouver la pièce manquante pour une vieille 4L … Alors les deux autres équipages de l’ESCP nous quittent pour Biarritz, et nous nous prenons une chambre d’hôtel pour la nuit.
Mercredi 19 février. Grâce à l’assurance assistance que nous avons avec la GMF, un garagiste vient nous dépanner à 8h le lendemain matin (et la nuit d’hôtel va même être remboursée, on croise les doigts !). Dépités et un peu démoralisés parce qu’après avoir appelé tous les garagistes du coin, nous n’avons toujours pas de piste pour trouver un alternateur, nous sommes à deux doigts de jeter l’éponge. Le 4L Trophy s’arrêterait presque avant d’avoir commencé…
Et c’est exactement à cet instant que nous avons eu le droit à un miracle !
Au garage, le mécano nous répare la 4L en 2 secondes grâce à un fusible qui était débranché et qui se trouvait … derrière la boîte à fusibles !
BONHEUR ET SOULAGEMENT !!!!
Alors là, pas besoin de plus de lignes pour décrire notre ressenti, une photo suffit:
Ton premier cours particulier est offert ! 🎁
Nos profs sont passés par les meilleures écoles et universités.
Le village départ de Biarritz 🤩
Après cette grosse frayeur, nous arrivons au village départ à Biarritz ! Des 4L dans tous les sens, de toutes les couleurs, c’est incroyable !
Nous retrouvons nos 2 équipages de l’ESCP et nous pouvons passons nos vérifications techniques et administratives !
Les vérifications techniques se passent globalement bien, la 4L est ok. Il nous manque juste une sangle pour que l’on puisse attacher notre batterie qui a un peu de jeu et qu’il faut maintenir. Mais sinon c’est tout bon ! On reçoit nos autocollants officiels avec notre numéro d’équipage, et ça rend plutôt pas mal du la voiture !
Ensuite nous passons les vérifications administratives. Autrement dit, nous devons donner la liste des fournitures scolaires que nous apportons, la liste de médicament que nous avons sur nous, vérifier l’assurance, et vérifier nos papiers ! Pour nous, tout est encore bon, on passe les vérifications haut la main.
💡 Souviens-toi que ce raid a aussi une vocation humanitaire ! Nous en profitons aussi pour participer à la construction des écoles dans le désert avec un don financier et nous participons aussi à l’action de la Croix-Rouge en leur donnant 10kg de denrées non périssables.?
La belle Espagne 🇪🇸
Après le départ officiel de Biarritz, direction Salamanque. Nous avons 510 km devant nous. Tout se passe pour le mieux, la voiture roule bien, mais ça chauffe beaucoup beaucoup dans les montées !
Des pauses régulières s’imposent, on ouvre le capot pour rafraîchir tout ça et c’est reparti. La route a quand même été longue, mais les paysages sont somptueux.
Le lendemain matin, nous avons tous décidé de nous lever assez tôt, vers 7:30 pour pouvoir partir dès 8h vers Séville ! Il paraît que c’est magnifique et nous avons envie de profiter de la ville l’après-midi !
Séville a tenu toutes ses promesses : la route s’est bien passée, un peu long sur la fin, car mine de rien nous avions 460 km à parcourir. Une fois arrivés, nous avons directement été nous promener pour profiter des dernières heures de soleil. Et ça en valait la peine !
Et oui, rien que ça ! Notre dernière journée « normale » était donc très agréable, entre tapas, promenades, et soleil ! Un pur plaisir avant la vraie aventure dans le désert… ??
À plus tard pour la suite des aventures, avec le départ d’Algeciras pour Tanger en ferry !
La bise goudronnée (pour l’instant !),
Romane et Pierre.