Tu te demandes Ă quoi correspond cette dualitĂ© entre lâordre administratif et lâordre judiciaire ? đïž Tu souhaites comprendre pourquoi cette sĂ©paration est essentielle, aussi bien pour tes Ă©tudes que ton quotidien ? Tu comptes devenir juriste ? Tu veux approfondir ta licence ou encore ton master dans le domaine juridique ? La Team Sherpas est lĂ pour Ă©claircir ces diffĂ©rentes nuances avec toi. Alors hop hop, allons-y ! âš
Before, voici un petit lexique juridique Sherpas ! đ
Le droit avec ou sans bagages peut se montrer complexe. 𧳠Ainsi, pour mieux comprendre les mots employés dans notre article, voici un petit condensé de ces derniers !
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Juridiction : organe pouvant juger ou trancher des litiges. Il peut dĂ©signer un ensemble de mĂȘme domaine ou de mĂȘme Ă©tendue gĂ©ographique. đÂ
Ex : les juridictions administratives (domaine) ou parisiennes (étendue géographique).
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Tribunal : juridiction tranchant les litiges. Il peut aussi dĂ©signer le lieu en lui-mĂȘme.Â
Ex :Â aller dans un tribunal (lieu en lui-mĂȘme), ou alors comparaĂźtre devant le tribunal administratif de Paris (juridiction).
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Cour : haute juridiction qui rend des arrĂȘts.
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Ordre juridictionnel : terme qui regroupe tous les types de juridictions.
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Ordre judiciaire : terme qui regroupe les juridictions judiciaires, câest-Ă -dire civiles, pĂ©nales, et de recours.
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Ordre administratif : terme qui regroupe les juridictions administratives, et de recours.
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Administration : terme dĂ©signant lâensemble des organismes ou personnes travaillant pour l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral français. Il peut aussi dĂ©signer lâensemble des entitĂ©s publiques.Â
Ex : les agents de la fonction publique (personnes), le prĂ©sident de la RĂ©publique (personnes), ou encore lâEtat (entitĂ©) et les collectivitĂ©s territoriales (entitĂ©).
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Personne publique : terme dĂ©signant les personnes travaillant pour lâadministration. Elle peut ĂȘtre physique ou morale.
Ex : le préfet, ou encore le maire.
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Personne privĂ©e : terme dĂ©signant les personnes qui ne travaillent pas pour lâadministration.
Ex : toi, qui est en train de nous lire. Ou ton voisin. Elle peut ĂȘtre physique ou morale.
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Personne physique : terme dĂ©signant une personne possĂ©dant une personnalitĂ© juridique, câest-Ă -dire Ă©tant soumise au droit, et prĂ©sente physiquement.Â
Ex : toi encore, sauf si tu rĂȘvasses un peu trop, ou encore le prĂ©fet (personne physique publique).Â
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Personne morale : terme dĂ©signant une personne possĂ©dant une personnalitĂ© juridique, câest-Ă -dire soumise au droit, mais qui nâest pas prĂ©sente physiquement.
Ex : les sociétés privées (personnes morales privées), ou encore les collectivités territoriales (personnes morales publiques).
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AutoritĂ© : terme dĂ©signant le fait de pouvoir commander ou dâobliger quelquâun Ă faire quelque chose. Il peut aussi dĂ©signer les personnes publiques importantes.Â
Ex : le prĂ©sident de la RĂ©publique (autoritĂ© publique), ou encore le prĂ©fet (idem).Â
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PremiÚre instance : terme désignant les premiÚres juridictions vers lesquelles on se tourne en cas de litige.
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DerniÚre instance : terme désignant les derniÚres juridictions vers lesquelles on se dirige. Ces derniÚres sont de recours.
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Litige : terme désignant le désaccord entre plusieurs personnes.
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Partie au litige : terme désignant une ou un groupe de personnes du litige.
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Constitution : terme dĂ©signant lâensemble des rĂšgles et loi fondamentales fondant lâorganisation dâun Ătat.
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Le divorce fondamental de lâordre judiciaire et administratif đ
Lâordre juridictionnel est divisĂ© en deux ordres, que nous appelons lâordre judiciaire et administratif. Mais une question se pose : pourquoi sont-ils sĂ©parĂ©s ? đ La rĂ©ponse est simple : ils ne concernent pas la mĂȘme chose : ni les mĂȘmes organismes, ni les mĂȘmes juges, ni les mĂȘmes rĂšgles applicables. La sĂ©paration Ă©tait la meilleure chose Ă faire pour ce vieux couple, en gros. đ«Ł
Lâordre judiciaire : quĂ©saco ? đ€Ż
Pour bien comprendre, nous te laissons jeter un oeil sur la dĂ©finition donnĂ©e plus haut ! Par ailleurs, nous pouvons Ă©crire « ordre juridictionnel judiciaire ». Cependant, pas de panique ! Cela ne change quâune chose : le temps que tu prends Ă lâĂ©crire. âïž Oui, le temps est prĂ©cieux, et ce nâest pas quâune question de flemme, mĂȘme si ça se discute. đ
âPetite particularitĂ© : cet ordre est divisĂ© en deux, que nous appelons chacune les juridictions civiles et pĂ©nales. Simple, basique ? C’est ce que nous allons voir tout de suite. Accroche toi, car ça promet dâĂȘtre un peu long ! đ§ą
Une distinction pas si simple â
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Les juridictions civiles tranchent un litige entre deux personnes privées. Elles relÚvent du droit privé.
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Les Juridictions pénales jugent toute personne ayant commis une infraction. Elles relÚvent du droit pénal.
Bon, en vrai, nous avons aussi les juridictions judiciaires de recours, on doit lâavouer. Mais tout est expliquĂ© un peu plus tard !
âš Ă noter âš
 Le droit pĂ©nal est un droit mixte comportant des rĂšgles du droit privĂ© et du droit public. đïž
Mais du coup, quelles sont les juridictions civiles ? đ€Ż
Ici, nous en retrouvons trois de premiĂšre instance. La juridiction dĂ©pend de la nature des personnes privĂ©es concernĂ©es. PrĂ©cis le droit, tâas vu. đ
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Conseil de prudâhommes : litige entre un employeur et un salariĂ©. Les contentieux sont souvent au sujet des contrats de travail.
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Tribunal de commerces : litige entre deux commerçants. Les contentieux sont souvent au sujet de différends commerciaux.
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Tribunal judiciaire : concerne les litiges civils restant.
âš Ă savoir âš
Depuis le 1er janvier 2020, les tribunaux dâinstance et de grande instance ont fusionnĂ© pour devenir les tribunaux judiciaires. đïž
Et les juridictions pĂ©nales ? đ€Ż
Ici, nous en retrouvons aussi trois de premiĂšre instance. La juridiction dĂ©pend de la nature de lâinfraction commise par la personne.
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Tribunal de police : concerne les contraventions.
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Tribunal correctionnel : concerne les délits.
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Cour dâAssise : concerne les crimes.
Et pour les juridictions de recours ? đ
Lorsque le jugement rendu en premiĂšre instance ne suffit pas aux yeux dâune des parties au litige, cette derniĂšre peut faire appel de la dĂ©cision : une haute juridiction judiciaire est alors chargĂ©e de revoir le jugement rendu par les juges. Ici, câest la cour dâappel qui sâen occupe ! đŒ
âš Ă savoir âš
Les tribunaux rendent des « jugements » et les cours rendent des « arrĂȘts ».Â
Ces dĂ©cisions composent ce que lâon appelle la jurisprudence.
MalgrĂ© tout, une des parties au litige peut se montrer encore ronchon face Ă lâarrĂȘt rendu par la cour dâappel. đ Rentre alors dans le game la plus haute juridiction civile de derniĂšre instance : la grande et unique cour de cassation. đ
Pour lui demander de lâaide, la partie doit « se pourvoir en cassation » et mettre en avant la mauvaise application des rĂšgles de droit par le juge. La cour rendra alors un arrĂȘt de cassation total, partiel, ou un arrĂȘt de rejet.
â Disclaimer ! La cour de cassation juge en droit et non en fait. Cela veut dire quâelle regarde uniquement si les rĂšgles sont bien appliquĂ©es par les juges infĂ©rieurs. Elle se fiche du pourquoi du comment, en gros.
Et hop ! Maintenant quâon en a fini avec cet ordre, penchons nous sur lâordre administratif ! đ
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Tu peux complĂ©ter ta lecture avec l’article Sherpas sur le juge d’instruction !
Lâordre administratif : quĂ©saco ? đ€Ż
Pour bien comprendre, cet ordre est une catĂ©gorie regroupant toutes les juridictions administratives. Et comme du cĂŽtĂ© voisin, tu peux Ă©crire « ordre juridictionnel administratif ». AprĂšs, comme dit plus haut, câest Ă toi de voir⊠đ
Cet ordre comprend seulement les juridictions administratives. Avouons-le, câest plus simple ici que du cĂŽtĂ© judiciaire. On est bien lĂ , non ? đč
Une conception simple â
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Les juridictions administratives tranchent les litiges entre une personne privĂ©e et lâadministration. Elles relĂšvent du droit public.
Et comme du cÎté ennemi, nous avons les juridictions administratives de recours !
Alors, quelle est la juridiction administrative ? đ€Ż
Oui, le titre nâest pas au pluriel car nous retrouvons quâune juridiction administrative de premiĂšre instance, pas plus. On peut souffler un peu, enfin. đ„±
đ Tribunal Administratif : litige comprenant une personne publique. Les contentieux sont au sujet dâun problĂšme avec lâadministration ou un service public.
Et pour les recours administratifs ? Câest aussi court ? đ
En vĂ©ritĂ©, on a que deux juridictions administratives de recours ! đ
Comme du cĂŽtĂ© voisin, une partie ronchon peut faire appel du jugement rendu en premiĂšre instance, afin quâelle soit contrĂŽlĂ©e Ă nouveau. Ici, câest la cour administrative dâappel qui sâen occupe ! đŒ
Idem, si lâarrĂȘt de la cour administrative ne convient pas, cette derniĂšre peut tenter sa chance en derniĂšre instance. Ainsi dĂ©barque la plus haute juridiction administrative, le grand et unique Conseil dâEtat. đ
Le Conseil contrĂŽle la compĂ©tence et la bonne application des rĂšgles par le juge administratif. Et mĂȘme disclaimer ici : le Conseil dâEtat juge juste de la bonne application des rĂšgles, voilĂ tout ! Le tour est fini. đșïž
âš Ă savoir âš
Parfois un jugement de premiĂšre instance ne peut pas faire lâobjet dâun appel. Cependant, elle peut toujours faire lâobjet dâun pourvoi !
Du coup, la sĂ©paration des pouvoirs, ça sert Ă quoi ? đ€
Tu as forcĂ©ment entendu parler de la sĂ©paration des pouvoirs, principe fondamental inscrit dans la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen de 1789, et protĂ©gĂ© par nĂŽtre bloc de constitutionnalitĂ©. Pourtant, câest quoi le rapport avec les ordres ? Est-ce quâil y en a un au moins ? Et bien, la rĂ©ponse est oui ! đ Et nous tâexpliquons ci-dessous le pourquoi du comment. Sympa les Sherpas, pas vrai ? âš
La naissance dâune thĂ©orie classique đŒ
Pour quâon ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrĂȘte le pouvoir.
Montesquieu
De lâesprit des lois, 1748
Tout dâabord introduite en 1690 par Locke dans son ouvrage TraitĂ© du gouvernement civil, lâidĂ©e de la sĂ©paration des pouvoirs est de contrecarrer le despotisme. â En effet, la crainte est quâun membre du gouvernement, nommĂ© despote, possĂšde tous les pouvoirs. Câest une sorte de big boss au pouvoir absolu et arbitraire, un truc pas super fun quoi. đ«€
Divide ut regnes
ou « Diviser pour mieux régner »
Locution latineÂ
Câest par la suite que Montesquieu, en 1748, renforce la thĂ©orie classique avec son ouvrage De lâesprit des lois. Son concept est de sĂ©parer le pouvoir en trois fonctions :
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la fonction législative, soit le fait de créer des rÚgles,
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la fonction exĂ©cutive, soit le fait dâappliquer les rĂšgles,
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la fonction juridictionnelle, soit le fait de régler les litiges par les juridictions.
Mais ce nâest pas tout ! LâidĂ©e est que chaque fonction soit exercĂ©e par ses propres organes. đ« Ăvidemment nous ne parlons pas de poumons, mais bien dâinstitutions et de juridictions !
La conception made in france de la sĂ©paration des pouvoirs đ«đ· đ„
La sĂ©paration des pouvoirs Ă la française existe, mais ne puise pas son origine dans la thĂ©orie classique. Mais alors, dâoĂč vient cette conception ? Et oĂč se trouve notre dualitĂ© administrative et judiciaire ? đ„
Effectuons un petit retour en arriĂšre, en 1790, durant la rĂ©volution française. Les fonctions lĂ©gislatives et exĂ©cutives viennent dâĂȘtre sĂ©parĂ©es par les rĂ©volutionnaires souhaitant un meilleur Ă©quilibre dans lâexercice de la politique. Pourtant, la fonction juridictionnelle piĂ©tine encore les autres. đŠ¶ En gros, la justice nâest toujours pas trĂšs Ă©quilibrĂ©e, et câest un peu bof. âïž
Pour sauver la mise, les rĂ©volutionnaires crĂ©ent les lois du 16 et 24 aoĂ»t 1790 puis le dĂ©cret du 2 septembre 1795. Ces derniers interdisent enfin aux juges judiciaires de fouiner dans les litiges concernant lâadministration. ProblĂšme rĂ©glĂ©. â
Cependant, les actes administratifs doivent tout de mĂȘme ĂȘtre jugĂ©s ! Du coup, l’administration recherche ses propres juges et construit sa propre juridiction. Câest ainsi que la fonction juridictionnelle est dĂ©coupĂ©e en un ordre judiciaire et administratif, et que le Conseil dâEtat est créé en 1799 sous le Consulat de NapolĂ©on Bonaparte. Bingo ! đȘ
Pour résumer, la conception française de la séparation des pouvoirs puise son origine dans la dualité de ses ordres !
âš Ă savoir âš
Le dĂ©cret du 2 septembre 1795 se dit aussi dĂ©cret du 16 fructidor an III. Cela est dĂ» Ă lâinstauration du calendrier rĂ©volutionnaire, dĂ©butant Ă partir du 22 septembre 1792 et terminant le 31 dĂ©cembre 1805 aprĂšs un dĂ©clin progressif.Â
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Les origines dĂ©sordonnĂ©es des ordres âïž
La curia regis et le Conseil du Roi đ
Durant le Moyen-Ăge, la cour du Roi, ou « curia regis » est composĂ©e des proches du roi. Ces derniers donnent des conseils dans lâexercice de la justice. Cet organe se divise ensuite en plusieurs institutions : le Parlement, la Chambre des comptes et le Conseil du roi. Comme quoi, ĂȘtre pote avec un roi, ça paie. đ
Le Conseil du roi perdure durant l’Ancien RĂ©gime, jusquâĂ l’arrivĂ©e dâHenri III en 1578, oĂč nous entendons alors pour la premiĂšre fois les termes « Conseil dâEtat ». Eh oui, il y a bien une premiĂšre fois Ă tout ! Toutefois, cette appellation sâĂ©teint rapidement. đ„ En effet, câest vĂ©ritablement sous Louis XIV que nous nous rapprochons de notre dĂ©finition actuelle du Conseil dâEtat, avec ce que nous appelons le Conseil dâEtat privĂ©, de finances ou encore de direction.
Ă la fin de lâAncien RĂ©gime, nous arrivons Ă la rĂ©volution et la sĂ©paration des pouvoirs par les rĂ©volutionnaires. đ Comme Ă©noncĂ© dans la partie made in france, la conception dâun ordre administratif sĂ©parĂ© dâun ordre judiciaire consacre notre dualitĂ© de juridictions Ă la française. đ«đ·đ„ Et câest ainsi que la plus grosse partie de lâhistoire des origines se termine, ou presqueâŠ
En effet, un autre organisme important pointe son nez peu aprĂšs le Conseil dâEtat đ: il sâagit du Tribunal des conflits, dĂ©barquant en 1848. Nâappartenant pas Ă notre dualitĂ©, il serait temps de nous pencher sur son statut particulier⊠đ€
Le Tribunal des conflits : un arbitre encore sollicitĂ© âœ
InstituĂ© par lâarticle 89 de la Constitution de 1848, le tribunal des conflits gĂšre aujourd’hui les conflits de compĂ©tences entre nos deux ordres. Oui, toute cette histoire pour quâil y ait encore des conflits. đ€
Nous pouvons faire appel au tribunal des conflits dans plusieurs cas.
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Le cas du conflit nĂ©gatif : câest lorsque les juridictions administratives et judiciaires se dĂ©clarent incompĂ©tentes pour un mĂȘme un litige.
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Le cas du conflit positif : câest lorsque les juridictions administratives et judiciaires se dĂ©clarent compĂ©tentes pour un mĂȘme litige.Â
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Le cas du conflit de dĂ©cisions : câest lorsquâun mĂȘme litige comporte une rĂ©ponse contradictoire dâune juridiction administrative et judiciaire.
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Le cas dâune durĂ©e procĂ©durale excessive : câest lorsque la procĂ©dure dâun litige dĂ©passe la durĂ©e dite raisonnable. Une demande en rĂ©paration du prĂ©judice subi est possible.
âš Ă savoir âš
Le tribunal des conflits est supprimĂ© en 1852 Ă lâavĂšnement du second Empire. Toutefois, il revient en force par une loi du 24 mai 1872. Â
Et du coup, ça sert Ă quoi la dualitĂ© ? đ
Le droit appliquĂ© est diffĂ©rent đ
Les juridictions judiciaires et administratives sont amenĂ©es Ă appliquer diffĂ©rentes branches du droit, que nous pouvons globalement sĂ©parer en deux grandes familles : le droit public et le droit privĂ©. đȘ
Le cĂŽtĂ© judiciaire fait appel Ă ce que nous appelons le droit privĂ©. Nous y retrouvons le droit des affaires, le droit civil, le droit pĂ©nal, le droit des biens, et encore beaucoup dâautres branches que lâon mettrait du temps Ă citer. đż
Le cĂŽtĂ© administratif fait quant Ă lui appel Ă ce que nous appelons le droit public : nous y retrouvons le droit administratif des biens, le droit administratif, le droit constitutionnel, et encore beaucoup de branches. đł
Lâimportance des avocats spĂ©cialisĂ©s đ
Lors dâun litige, il est conseillĂ© de sâentourer dâun avocat spĂ©cialisĂ© dans le domaine litigieux. đ En effet, les procĂ©dures entre le droit public et le droit privĂ© ne sont pas les mĂȘmes. De plus, chaque branche du droit comporte des rĂšgles spĂ©cifiques et denses, comportant des exceptions parfois subtiles Ă cerner. đ§ Ainsi, sâentourer dâun avocat spĂ©cialisĂ©, câest mettre toutes les compĂ©tences de ce dernier de son cĂŽtĂ©. Et boum ! đŁ
Toute chose relĂšve du droit đ§
Câest le moment pour les Sherpas de sortir sa plume philosophique ! đȘ¶ En effet, toute action est encadrĂ©e par des rĂšgles de droit. Et dans le cas oĂč un problĂšme se pose, le litige relĂšve de lâordre administratif ou de lâordre judiciaire, et ce, mĂȘme si tu achĂštes une baguette. Oui oui, une baguette. đ„
Bon, on en a enfin fini avec les ordres juridictionnels ! đ Nous espĂ©rons que cet article tâa aidĂ© Ă trouver ton chemin au cĆur de toute cette complexitĂ© juridictionnelle. đ€ Si toutefois tu Ă©prouves encore quelques difficultĂ©s, n’hĂ©site pas Ă te rapprocher dâun Sherpa en prenant des cours particuliers en ligne. đ Sur ces mots, on te dit Ă bientĂŽt ! đïž
TrĂšs bon article. Il mâa vraiment aidĂ© Ă comprendre beaucoup de choses, surtout comment apprĂ©hender lâordre judiciaire et lâordre administratif.
Merci beaucoup au rĂ©dacteur, quâil continue ainsi.
Bonjour,
Merci beaucoup pour ton message ! đ Ăa fait plaisir de savoir que lâarticle tâa aidĂ© Ă mieux comprendre ces notions. On continue Ă proposer du contenu clair et accessible, alors nâhĂ©site pas Ă revenir si un autre sujet tâintĂ©resse !
Ă bientĂŽt,