Tu te demandes quand a commencé l’histoire du tatouage ? Tu te questionnes sur les différentes traditions ? Tu as envie de passer sous les aiguilles ? 😱 On est là ! La team Sherpas sort ses meilleures anecdotes sur cette pratique ancestrale. Alors, tu es prêt ? C’est parti ! 🚀
Le tatouage, quésako ? 🤯
Le tatouage est une pratique ancestrale visant à glisser de l’encre sous la peau. Provenant du mot tahitien « tatau », signifiant frapper ou dessiner, le tatouage est pratiqué depuis de nombreuses années au cœur de différentes cultures.
Quelques origines lointaines 🦴
Bon en vrai, on a trouvé des traces de la pratique datant de plusieurs milliers d’années.
Par exemple, un homme préhistorique momifié, nommé Ötzi, a été découvert le 19 septembre 1991 dans des montagnes italiennes. Et il est tatoué ! D’ailleurs, son tatouage date d’environ 3 200 avant Jésus-Christ.
De même, on retrouve des traces de tatouages sur les momies de l’égypte antique.
Par ailleurs, l’encre est déposée entre le derme et l’épiderme. Du coup, c’est sous la première couche de la peau que tout se passe. Et pour ce faire, le tatoueur utilise une machine qu’on appelle dermographe.
Avec un tel bolide, on peut insérer plusieurs types d’aiguilles afin de faire varier l’épaisseur des traits du dessin. De même, on peut faire varier la fréquence de pénétration des aiguilles dans la peau, afin de jouer avec le rendu ! 😎
La pratique du handpoke ✋
En gros, un tatouage au handpoke est un tatouage sans machine. Du coup, on utilise seulement sa main et une aiguille. Hop.
D’ailleurs, il existe encore pas mal de techniques !
Bref, la pratique du tatouage est une chose complexe à ne pas prendre à la légère, et c’est autant valable pour le tatoueur que le tatoué. De ce fait, si jamais tu veux passer le cap, on te recommande de faire attention…
✒️ Au tatoueur : si tu veux un tatouage avec des traits fins, alors aller voir un mec qui ne pratique que du bon vieux trait épais, ce n’est pas très stratégique.
✒️ Au prix : si tu veux un tatouage de qualité, alors il faut que tu y mettes le prix. Car oui, le prix du tatouage ne comprend pas seulement le tatouage en lui-même, mais aussi le prix de l’aiguille utilisée, de l’encre, des gants, de la main d’œuvre, de la location du salon, et pleins d’autres trucs. Alors si tu te pointes en face d’une meuf qui te propose un truc à 30 balles, on te conseille de fuir.
✒️ À l’emplacement : si tu vas te faire tatouer, saches que tu as le maître mot sur l’emplacement de ton tatouage. N’hésites pas à demander à le décaler si tu penses que ce n’est pas parfait.
✒️ Au comportement : si tu es entrain de te faire tatouer, tu n’as pas à te dénuder inutilement. Par exemple, ça ne sert à rien d’enlever son t-shirt si tu te fais tatouer la jambe. Du coup si on te le demande, part du salon !
D’ailleurs, si tu hésites à devenir tatoueur, n’hésite pas à prendre des cours particuliers d’orientation ! Bon, maintenant qu’on a introduit la pratique du tatouage, place à la suite ! ✨
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Les pratiques à travers les cultures 🌍
Comme énoncé plus haut, le tatouage est une pratique qu’on retrouve dans plusieurs cultures, et ce depuis plusieurs centaines d’années, parfois. Pour ces raisons, on va citer les plus marquantes !
Zoom sur l’Asie 🔍
👉 L’Aïnou au Japon
Le peuple des aïnous est majoritairement localisé sur l’archipel japonais, au niveau de l’île Hokkaidō, anciennement nommée l’île Ezo. Les archives retrouvées témoignent de la présence des aïnous au XVe siècle. Cependant, on sait qu’ils étaient là bien avant !
Ce peuple autochtone est connu pour ses tatouages rituels uniques, qui concernent particulièrement les femmes. Se trouvant sur les mains, les bras, ou encore le visage, ils servent à montrer la maturité sexuelle, le statut social, ou encore l’appartenance à un clan. Ce seraient les premières traces du tatouage sur l’archipel !
D’ailleurs, on reconnait facilement les tatouages aïnous. Par exemple, les femmes qui se tatouent le visage injectent de l’encre autour de leur bouche, de sorte à former une sorte de moustache.
Cependant, ces traditions ont failli disparaître sous la répression japonaise. Car oui, selon le siècle où on se trouve, la pratique n’est pas bien vue. Et c’est en particulier à cause de l’apparition de l’Irezumi. 👀
A l’origine, l’Irezumi signifie « encrer dans la peau » en japonais. Mais il devient un terme associé au tatouage punitif, pratiqué durant l’époque d’Edo, vers les années 1720. L’idée était de marquer les criminels sur le bras ou le front avec des symboles pas très classe.
Pourtant, même si la pratique s’est arrêtée au début de l’ère Meiji, vers les années 1873, les criminels ont fini par camoufler ces vilains tatouages. Genre avec des fleurs, des créatures, et pas mal de couleurs, histoire que ça fasse plus classe.
Du coup, l’Irezumi est aussi associé aux motifs traditionnels et colorés, qui sont plus tard adoptés par les yakuzas. Et pour être honnête, ça n’a pas arrangé les préjugés sur le terme, et ce même si les yakuzas pratiquent en réalité le Horimono, qui est une pratique décorative.
Un terme un peu plus cool 🌸
Certaines personnes préfèrent utiliser le terme Horimono car il est moins associé aux criminels.
Cependant, le Horimono est un tatouage traditionnel japonais qui consiste à recouvrir son corps.
On dit quoi du coup ? 🤔
Pour résumer, un tatouage traditionnel japonais est un Irezumi, mais un Irezumi n’est pas forcément un tatouage traditionnel japonais, car il englobe tous les types de tatouages.
Du coup, on te recommande simplement d’utiliser le terme « tattoo », car tout le monde le comprend.
Bref, tout ça pour dire qu’on peut encore croiser le peuple des aïnous et leurs tatouages traditionnels. Et ça, c’est top ! 👍
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👉 Le Sak Yant en Thaïlande
Le Sak Yant est le terme associé au tatouage traditionnel thaïlandais. Présent depuis de nombreux siècles, il est à l’origine pratiqué sur les moines bouddhiste dans le cadre d’une cérémonie stricte.
Une pratique assez étendue 👍
Le Sak Yant est associé à la Thaïlande, mais il est globalement pratiqué chez les bouddhistes. Ainsi, on le retrouve aussi ailleurs, comme au Cambodge !
Ces tatouages sont composés de textes et de symboles sacrés, relatifs à la religion buddhiste. Ils sont souvent mélangés avec ce que l’on appelle des yantras, qui sont des diagrammes de méditation.
L’idée derrière ce tatouage est d’apporter la bénédiction, la chance ou autre chose, selon les textes et symboles qui ont été choisis. Qui plus est, plus l’emplacement du tatouage est proche de la tête, et plus les vertus espérées sont puissantes !
Une cérémonie stricte 🧐
Si on veut avoir un véritable Sak Yant, alors il faut respecter la cérémonie traditionnelle.
L’idée est que la cérémonie ait lieu dans une salle dédiée se nommant Sunnak. Ensuite, le tatoué doit honorer la divinité Bouddha, avant de s’entretenir avec le maître tatoueur, auprès duquel il s’engage à respecter les règles de conduite. Après ça, la cérémonie débute, accompagnée de chants et de prières. Enfin, elle se termine par une bénédiction.
Des coups de bambou 🎍
Le Sak Yant se réalise grâce à une pointe de métal, ou de bambou. Ouais, on peut dire que c’est du handpoke à la fois sacré et traditionnel.
Bon, maintenant qu’on a fini le tour sur le continent asiatique, filons vers de nouveaux horizons !
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Zoom sur l’Océanie 🔍
👉 Le Moko en Nouvelle-Zélande
Le peuple des māories est majoritairement localisé sur l’archipel de la Nouvelle-Zélande, au niveau de l’île du Nord. Les historiens estiment qu’ils sont arrivés sur l’archipel vers les années 1250, par vagues successives.
Ce peuple est surtout connu pour ses tatouages traditionnels aux motifs tribaux. C’est ce qu’on appelle plus communément le Moko, signifiant « sacré ».
Un petit point vocabulaire ✏️
Le Ta Moko correspond au fait même de tatouer, tandis que le Moko correspond au tatouage en lui-même.
À l’origine, les guerriers dessinaient au charbon des symboles sur leur visage, afin d’impressionner les ennemis. Plus tard, le tatouage Moko est apparu, permettant aux guerriers de se préparer plus vite pour la guerre.
Une pratique qui s’est étendue 🧐
Le Ta Moko s’est étendu aussi au passage de l’enfance à l’âge adulte !
Par ailleurs, le Moko sert de moyen d’identifier un maori. Car oui, chaque partie du visage correspond à une signification particulière, permettant de récolter un maximum d’informations.
Chez les femmes par exemple, on retrouve généralement le Moko sur le menton, les pieds, les mains ou les lèvres. Il sert à montrer le rang social, la lignée ou encore les compétences. On peut même ajouter que les parties telles que les fesses ou les cuisses sont réservées pour les femmes des chefs !
Une pratique douloureuse 🌧️
Le Moko est appliqué de façon particulière. L’idée est d’inciser la peau et d’y insérer ensuite l’encre, afin que ce soit en relief !
Bref, on a beaucoup de choses à dire sur cette pratique, et si tu veux en savoir plus, on te recommande de lire cet article sur l’histoire du Ta Moko !
Zoom sur l’Europe et les États-Unis 🔍
👉 L’Old School aux Etats-Unis
Principalement adopté par les marins américains au début des années 1920, le tatouage Old School est caractérisé par ses traits épais et ses fortes couleurs.
Ce type de tatouage est sûrement plus connu que les autres car il s’est répandu en Europe assez rapidement, à cause de l’influence des marins américains. Certains symboles sont assez connus, tels que l’ancre, l’aigle, ou encore la sirène.
Dans les années qui ont suivi, le tatouage Old School s’est ouvert à d’autres symboles moins traditionnels, tels que la couronne, la plume, etc. Bref, on y trouve un peu de tout et n’importe quoi !
Par ailleurs, ce type de tatouage possède des significations particulières, comme l’ancre qui symbolise la sécurité, mais il ne possède pas de dimension religieuse. Sauf si on le souhaite.
Bon, on a fini notre petit tour de présentation des premiers tatouages culturels. Maintenant, on passe à la suite ! 😎
Le tatouage à travers l’expression 📣
Bien qu’elle soit une pratique historique, le tatouage est aussi un outil d’expression appliquée directement sous la peau.
La démocratisation d’une pratique 💪
Comme on a pu le voir, le tatouage n’est pas forcément apprécié des masses. Pour autant, depuis ces dernières années, on remarque une nette évolution du nombre de personnes tatouées.
Oui, on peut dire que le tatouage se démocratise un peu partout. Du coup, croiser un médecin tatoué est beaucoup plus probable aujourd’hui qu’il y a de ça quelques années ! Et on ne va pas s’en plaindre. 😎
Une belle évolution 👍
Certaines personnes étaient tellement tatouées qu’elles détenaient le titre de « monstre » dans les anciens freak show américains. Aujourd’hui, ce n’est plus possible. C’était une sacré époque quand même…
La naissance de nouveaux styles 🍼
La démocratisation naissante implique l’apparition de nouveaux styles, changeant de ceux dont nous avons parlé plus haut. Du coup, on va en citer plusieurs !
👉 Le réalisme : caractérisé par ses motifs super détaillés pouvant se rapprocher d’une photo, le réalisme est un mouvement courant. Ce sont souvent des portraits ou des animaux !
👉 L’abstrait : caractérisé par ses motifs qui ne ressemblent pas forcément à grand chose, l’abstrait est un mouvement croissant. Ce sont souvent des éléments décoratifs !
👉 Le géométrique : caractérisé par ses motifs dont le nom laisse deviner la forme, le géométrique est un mouvement croissant. On le retrouve souvent avec de l’abstrait !
👉 Le blackout : caractérisé par ses gros motifs tout noirs, le blackout est un mouvement assez rare. On le retrouve parfois avec du géométrique ou du floral, laissant entrevoir la peau.
👉 Le new school : caractérisé par ses motifs style cartoon et ses couleurs, le new school est un mouvement populaire. Ce sont souvent des portraits de dessins animés ou de mangas !
Bon, on en a fini avec la véritable histoire du tatouage ! ✨ On espère que cet article t’a fait découvrir un peu plus les différentes cultures qui ont lancé l’histoire du tatouage. D’ailleurs, si tu veux en savoir plus sur la vie en général, n’hésite pas à prendre des cours particuliers de culture générale. Sur ces mots, on te dit à bientôt ! 👋