Aujourd’hui, on va dĂ©couvrir ensemble la vie de Charles de Gaulle, une figure emblĂ©matique de l’histoire de France. On te propose de faire le tour sur les moments clĂ©s de sa vie et les contributions significatives qu’il a apportĂ©es Ă son pays. PrĂ©pare-toi Ă dĂ©couvrir le parcours de cet homme, et comment il a marquĂ© Ă jamais le paysage politique français. đ«đ·
Fiche dâidentitĂ© | |
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Nom | Charles André Joseph Marie de Gaulle |
Fonction | Militaire, homme dâĂtat, Ă©crivain |
Date et lieu de naissance | 22 novembre 1890 Ă Lille |
Date et lieu de dĂ©cĂšs | 9 novembre 1970 Ă Colombey-les-Deux-Ăglises |
Jeunesse et formation đ§
Enfance đ«
Le 22 novembre 1890, Charles de Gaulle naĂźt Ă Lille. Quelques heures plus tard, Ă l’Ă©glise Saint-AndrĂ© de Lille, il est baptisĂ©. Il est le troisiĂšme enfant d’Henri de Gaulle, professeur de lettres et dâhistoire puis fondateur dâune Ă©cole privĂ©e, et de sa femme Jeanne Maillot. Julien-Philippe de Gaulle, un historien passionnĂ©, et Jules Maillot, un entrepreneur textile du Nord, sont tous les deux ses grands-parents.
đȘ La famille a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans la vie de Charles de Gaulle. Il a Ă©tĂ© imprĂ©gnĂ© des valeurs familiales telles que le catholicisme lĂ©gitimiste, un profond intĂ©rĂȘt pour les Ă©tudes et le service de l’Ătat. Ces influences ont façonnĂ© son parcours acadĂ©mique et professionnel, l’amenant Ă se passionner pour le droit et mĂȘme l’armĂ©e. đȘ
Formation militaire đïž
En 1905, suite Ă l’adoption des lois interdisant les congrĂ©gations religieuses en France, le jeune Charles termine ses Ă©tudes secondaires chez les jĂ©suites du SacrĂ©-CĆur en Belgique. C’est lĂ qu’il acquiert une partie de son Ă©ducation. đšâđ
đ En 1908, aprĂšs une annĂ©e de prĂ©paration au collĂšge Stanislas, Charles entre Ă l’Ăcole militaire de Saint-Cyr, se classant 119á” sur 221 candidats. Il y Ă©tudie et obtient son diplĂŽme en 1912, se hissant Ă la 13á” place de sa promotion. Il est ensuite affectĂ© au 33á” rĂ©giment d’infanterie Ă Arras, oĂč il sert sous les ordres du colonel PĂ©tain, puis du lieutenant-colonel Stirn.
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Service militaire pendant la PremiĂšre Guerre mondiale đïž
Lorsque la guerre est dĂ©clarĂ©e le 2 aoĂ»t 1914, le lieutenant de Gaulle rejoint les armĂ©es du Nord-Est. BlessĂ© Ă trois reprises au combat, on le laisse pour mort lors de la bataille de Douaumont prĂšs de Verdun en 1916. Mais, en rĂ©alitĂ©, les Allemands l’ont fait prisonnier.
âȘïž Il se retrouve alors enfermĂ© dans une citadelle, essayant dĂ©sespĂ©rĂ©ment de s’Ă©vader pas moins de cinq fois, mais se faisant toujours rattraper. Finalement, il ne sera libĂ©rĂ© qu’au moment de la fin de la guerre, le 11 novembre 1918.
Sa tentative d’Ă©vasion lui vaut d’ĂȘtre envoyĂ© dans un camp de reprĂ©sailles rĂ©servĂ© aux officiers les moins dociles. Deux ans et demi de rĂ©tention, ça laisse des souvenirs amers, on est dâaccord⊠de Gaulle a trouvĂ© un moyen de se divertir en donnant des exposĂ©s Ă ses compagnons de captivitĂ© sur le dĂ©roulement des Ă©vĂ©nements militaires.
La pĂ©riode de lâentre-deux-guerres âš
En avril 1919, aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, de Gaulle obtient son dĂ©tachement auprĂšs de l’ArmĂ©e polonaise autonome.
Puis, en 1922, il fait son retour en France et est admis Ă l’Ă©cole de Guerre. C’est lĂ quâil travaille sur lâĂ©laboration de ses Ćuvres. đ Durant cette pĂ©riode, il dĂ©veloppe sa thĂ©orie militaire Ă travers des ouvrages tels que La Discorde chez l’ennemi en 1924, Le Fil de l’Ă©pĂ©e en 1932, Vers l’armĂ©e de mĂ©tier en 1934.
Il prĂ©conise notamment l’utilisation d’un corps de blindĂ©s et selon lui, l’armĂ©e doit ĂȘtre subordonnĂ©e aux dĂ©cisions des dirigeants politiques. Il anticipe ainsi l’Ă©volution des tactiques militaires.
Son rĂŽle pendant la Seconde Guerre mondiale đ«
Lorsque la Seconde Guerre mondiale Ă©clate, de Gaulle est nommĂ© colonel, Ă la tĂȘte du 507á” rĂ©giment de chars de combat (RCC) Ă Metz.
Le 25 mai 1940 marque un tournant dĂ©cisif dans la carriĂšre de Charles de Gaulle. Ce jour-lĂ , il est nommĂ© gĂ©nĂ©ral Ă titre temporaire.đïž C’est Ă partir de ce moment-lĂ quâil entre dans une nouvelle phase de sa vie.
Lâappel Ă la rĂ©sistance đŁ
De Gaulle devient sous-secrĂ©taire d’Ătat Ă la DĂ©fense nationale et Ă la Guerre dans le gouvernement de Paul Reynaud. Le 16 juin, il apprend que le prĂ©sident du Conseil dĂ©missionne, qu’il est remplacĂ© par le marĂ©chal PĂ©tain et qu’une demande d’armistice est faite.
đ DĂ©finition
Armistice : une convention signĂ©e par des gouvernements pour mettre fin Ă des hostilitĂ©s entre armĂ©es pendant la guerre. â ïž Attention, il sâagit dâun arrĂȘt de combat et pas dâun traitĂ© de paix !
Le 17 juin, de Gaulle se dirige vers Londres ! đŹđ§ Il est bien dĂ©cidĂ© Ă continuer la bataille. Avec l’approbation de Churchill et suite Ă l’annonce de l’armistice par PĂ©tain, il lance un appel Ă la rĂ©sistance le 18 juin depuis les ondes de la BBC.
Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empĂȘchent pas qu’il y a dans l’univers tous les moyens nĂ©cessaires pour Ă©craser un jour nos ennemis. FoudroyĂ©s aujourd’hui par la force mĂ©canique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mĂ©canique supĂ©rieure. Le destin du monde est lĂ .
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La crĂ©ation de la France libre đ
Charles de Gaulle est mĂȘme condamnĂ© Ă mort en aoĂ»t. Mais, Churchill le reconnaĂźt comme le chef des Français libres. De Gaulle met en place une armĂ©e, les Forces françaises libres et crĂ©e aussi un gouvernement en exil, le ComitĂ© national français, qui se transforme en ComitĂ© français de la LibĂ©ration nationale (CFLN) le 3 juin 1943, lorsqu’il dĂ©barque Ă Alger.
đ Ă partir de 1942, la France libre et la rĂ©sistance intĂ©rieure se serrent les coudes. De Gaulle confie Ă Jean Moulin une mission : former le Conseil national de la RĂ©sistance (CNR). Les membres du conseil venaient de tous les horizons politiques, syndicaux et rĂ©sistants, pour combattre Vichy et libĂ©rer le territoire français. đ«đ·
Son retour en France đŒ
Le 14 juin 1944, le GĂ©nĂ©ral dĂ©barque sur les plages de Courseulles-sur-Mer, en Normandie. Le 25 aoĂ»t 1944, de Gaulle se tient devant l’hĂŽtel de ville, prĂȘt Ă prononcer un discours historique : « Paris ! Paris outragĂ© ! Paris brisĂ© ! Paris martyrisĂ© ! mais Paris libĂ©rĂ© ! »
Le 9 septembre 1944, un autre chapitre s’ouvre dans l’histoire de France. De Gaulle met en place un gouvernement provisoire, dit d’unitĂ© nationale, quâil prĂ©side. Cela dit, il s’est vite retrouvĂ© en dĂ©saccord avec l’AssemblĂ©e constituante. Ils n’Ă©taient pas sur la mĂȘme longueur d’onde quand il s’agissait de concevoir l’Ătat et de dĂ©finir le rĂŽle des partis politiques. Le 20 janvier 1946, il a prĂ©fĂ©rĂ© dĂ©missionner de ses fonctions.
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Vers la prĂ©sidence de la Vá” RĂ©publique đ«
đïž En 1946, le GĂ©nĂ©ral prend la parole Ă Bayeux et prĂ©sente un projet constitutionnel, avec un exĂ©cutif fort et une sĂ©paration claire des pouvoirs, annonçant les prĂ©mices de la future Constitution de la Vá” RĂ©publique. Ses idĂ©es ne sont pas Ă©coutĂ©es et en octobre, les Ă©lecteurs adoptent la Constitution de la IVe RĂ©publique, qui accorde un pouvoir important au lĂ©gislatif.
De Gaulle se retrouve alors dans l’opposition. En 1947, il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF) pour combattre l’influence excessive des partis et promouvoir une rĂ©forme constitutionnelle. Bien que le RPF connaisse des succĂšs Ă©lectoraux initiaux, il dĂ©cline lors des scrutins suivants. De Gaulle dĂ©cide progressivement de le mettre en veille Ă partir de 1953.
âȘïž Pendant plusieurs annĂ©es, de Gaulle se retire Ă Colombey-les-Deux-Ăglises, Ă©crit ses mĂ©moires et voyage occasionnellement. Sa vie publique ralentit considĂ©rablement.
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Dates clĂ©s vers la Vá” RĂ©publique đ
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Novembre 1954 : la IVe RĂ©publique sombre dans une crise grave en raison de son instabilitĂ© ministĂ©rielle et de son impuissance face Ă la guerre d’AlgĂ©rie. Certains politiciens souhaitent alors le retour du GĂ©nĂ©ral.
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13 mai 1958 : un comitĂ© de vigilance Ă Alger appelle Ă manifester contre le FLN. Un comitĂ© de salut public est crĂ©Ă©, dirigĂ© par le gĂ©nĂ©ral Salan, qui invite de Gaulle Ă prendre les rĂȘnes du pays le 15 mai. Le 19, de Gaulle dĂ©clare ĂȘtre « prĂȘt Ă assumer les pouvoirs de la RĂ©publique ».
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29 mai 1958 : le prĂ©sident RenĂ© Coty fait appel « au plus illustre des Français ». Le 1á”Êł juin, de Gaulle devient le dernier prĂ©sident du Conseil de la IVe RĂ©publique. Avec les pleins pouvoirs confiĂ©s par les dĂ©putĂ©s, il travaille tout l’Ă©tĂ© 1958 Ă la rĂ©daction d’une nouvelle Constitution, proche de ses propositions de Bayeux, avec un exĂ©cutif fort.
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28 septembre 1958 : les Français approuvent cette Constitution lors d’un rĂ©fĂ©rendum, avec un taux de « oui » de 79,2 %. Le 21 dĂ©cembre 1958, Charles de Gaulle est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique française par un suffrage universel indirect.
RĂ©alisations majeures en tant que prĂ©sident đ
Le Général de Gaulle, en tant que président de la VᔠRépublique, a accompli des réalisations majeures :
1ïžâŁ RĂ©solution de la question de l’AlgĂ©rie : Ă travers de nombreux voyages, de Gaulle a proposĂ© l’autodĂ©termination aux AlgĂ©riens en 1959 et a organisĂ© un rĂ©fĂ©rendum en 1961. Avec un soutien massif de 75 % des Français en faveur de l’autodĂ©termination de l’AlgĂ©rie, il a rĂ©ussi Ă aboutir aux accords d’Ăvian en 1962, qui ont permis Ă l’AlgĂ©rie d’accĂ©der Ă l’indĂ©pendance.
2ïžâŁ RĂ©formes institutionnelles : de Gaulle a proposĂ© l’Ă©lection du chef de l’Ătat au suffrage universel. MalgrĂ© l’opposition, le rĂ©fĂ©rendum sur la rĂ©vision constitutionnelle a Ă©tĂ© un Ă©norme succĂšs avec 62,2â% de « oui ».
3ïžâŁ Politique d’indĂ©pendance nationale : de Gaulle a cherchĂ© Ă doter la France de ses propres moyens de dĂ©fense, avec notamment l’explosion de la premiĂšre bombe atomique française en 1960. Il s’est opposĂ© Ă la tutelle des Ătats-Unis et a retirĂ© la France du systĂšme intĂ©grĂ© de l’OTAN en 1966, tout en restant membre de l’Alliance atlantique.
đĄ Remarque
Le systĂšme intĂ©grĂ© de l’OTAN (Organisation du TraitĂ© de l’Atlantique Nord) est une structure de commandement militaire commune mise en place pour coordonner les activitĂ©s et les dĂ©fenses des pays membres de l’OTAN. Cela signifie qu’ils opĂšrent sous un commandement unifiĂ© et partagent des procĂ©dures et des standards communs.
4ïžâŁ Diplomatie et relations internationales : de Gaulle a favorisĂ© un rapprochement avec l’Allemagne fĂ©dĂ©rale et a dĂ©veloppĂ© un axe franco-allemand fort. Il a Ă©galement cherchĂ© Ă s’affranchir de la politique des deux blocs (lâOuest et lâEst) lors de la Guerre froide, critiquant l’impĂ©rialisme amĂ©ricain. Toutefois, il est restĂ© fidĂšle au bloc occidental et a soutenu les Ătats-Unis lors de la crise de Cuba en 1962.
Le grand problĂšme, maintenant que l’affaire d’AlgĂ©rie est rĂ©glĂ©e, c’est l’impĂ©rialisme amĂ©ricain. Le problĂšme est en nous, parmi nos couches dirigeantes, parmi celles des pays voisins. Il est dans les tĂȘtes.
5ïžâŁ RĂ©Ă©lection prĂ©sidentielle : en 1965, de Gaulle a Ă©tĂ© le premier prĂ©sident Ă©lu au suffrage universel direct. MalgrĂ© un premier tour difficile, il a finalement Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu au second tour avec 54,8â% des voix.
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DĂ©mission et fin de carriĂšre politique
à la fin des années 1960, le pays connaissait une forte croissance économique pendant les fameuses « Trente Glorieuses ». Cependant, les événements de mai 1968 vont bouleverser les choses.
đ Tout a commencĂ© par une contestation Ă©tudiante en mars 1968, qui s’est rapidement propagĂ©e et a gagnĂ© le soutien des syndicats et des partis politiques de gauche. Une grĂšve gĂ©nĂ©rale a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e, paralysant le pays et provoquant une crise majeure qui a Ă©branlĂ© le pouvoir en place. Face Ă ce dĂ©sordre, le GĂ©nĂ©ral de Gaulle estimait que l’Ătat devait rĂ©tablir l’ordre et faire face Ă la menace du totalitarisme.
đ Les accords de Grenelle, conclus entre le gouvernement, les syndicats et le patronat, n’ont pas suffi Ă apaiser les tensions. C’est alors que le GĂ©nĂ©ral de Gaulle a choisi de s’Ă©clipser le 29 mai, se rendant Ă Baden-Baden, une ville en Allemagne, pour rencontrer le gĂ©nĂ©ral Massu. Ă son retour Ă Paris le 30 mai, lors d’une allocution radiodiffusĂ©e, il a adoptĂ© un ton ferme et dĂ©terminĂ©. Il dissout l’AssemblĂ©e nationale.
Dans les circonstances prĂ©sentes, je ne me retirerai pas. Jâai un mandat du peuple, je le remplirai. […] Je dissous aujourdâhui lâAssemblĂ©e nationale.
đ Le 27 avril 1969, de Gaulle a soumis aux Français un projet de rĂ©forme rĂ©gionale et sĂ©natoriale. Malheureusement, cette proposition a Ă©tĂ© rejetĂ©e par rĂ©fĂ©rendum avec 52,4â% des voix. FidĂšle Ă sa promesse de respecter la volontĂ© du peuple, de Gaulle a dĂ©missionnĂ© de ses fonctions de prĂ©sident de la RĂ©publique Ă midi, le 27 avril 1969.
AprĂšs sa dĂ©mission, de Gaulle s’est retirĂ© Ă Colombey-les-Deux-Ăglises. Il a choisi de s’abstenir de toute prise de position publique, se consacrant Ă l’Ă©criture de ses MĂ©moires. Malheureusement, seul le premier volume, intitulĂ© MĂ©moires d’Espoir, a Ă©tĂ© achevĂ© avant sa mort le 9 novembre 1970.
Sous le feu des critiques đ«
MĂȘme si Charles de Gaulle est vĂ©nĂ©rĂ© et adorĂ©, il n’a pas Ă©chappĂ© Ă quelques critiques. Voici ce qu’on lui a reprochĂ© :
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Autoritarisme : certains lui ont collĂ© l’Ă©tiquette d’autoritaire. Sa gestion forte et centralisĂ©e a soulevĂ© des inquiĂ©tudes quant Ă une concentration excessive du pouvoir.
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RĂ©pression de mai 1968 : lors des Ă©vĂ©nements de mai 1968, de Gaulle a dĂ©cidĂ© de mettre de l’ordre en dissolvant l’AssemblĂ©e nationale. Certains ont critiquĂ© sa maniĂšre de rĂ©primer les mouvements Ă©tudiants et ouvriers, pensant qu’il aurait dĂ» ĂȘtre plus souple et dialoguer davantage.
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Politique Ă©trangĂšre : de Gaulle a adoptĂ© une politique Ă©trangĂšre indĂ©pendante et souverainiste, ce qui lui a valu quelques critiques, notamment de la part des Ătats-Unis et de l’OTAN. Certains ont estimĂ© que cela isolait la France et affaiblissait sa position Ă l’Ă©chelle internationale.
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Ăchec du rĂ©fĂ©rendum de 1969 : lors de son organisation du rĂ©fĂ©rendum sur la rĂ©gionalisation et la rĂ©forme du SĂ©nat, le projet a Ă©tĂ© rejetĂ© par la majoritĂ© des voix. Certains ont interprĂ©tĂ© cet Ă©chec comme un signe de mĂ©contentement et de dĂ©sapprobation de sa politique.
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Question coloniale : bien qu’on lui attribue le mĂ©rite d’avoir nĂ©gociĂ© l’indĂ©pendance de certains territoires coloniaux français, il a Ă©galement Ă©tĂ© critiquĂ© pour sa gestion de la guerre d’AlgĂ©rie. Certains ont estimĂ© qu’il avait agi trop tardivement et mis en place des politiques rĂ©pressives et coercitives.
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Le décÚs de Charles de Gaulle
ConformĂ©ment Ă son testament, de Gaulle n’a pas reçu de funĂ©railles nationales grandioses. Sa dĂ©pouille a Ă©tĂ© transportĂ©e sur un engin blindĂ© jusqu’Ă la petite Ă©glise de Colombey-les-Deux-Ăglises, en prĂ©sence de sa famille, des Compagnons de la LibĂ©ration et des habitants du village. Il a Ă©tĂ© enterrĂ© au cimetiĂšre, Ă cĂŽtĂ© de sa fille Anne.
đ Le 12 novembre, une cĂ©rĂ©monie officielle a eu lieu Ă Notre-Dame de Paris, rĂ©unissant les autoritĂ©s de l’Ătat et des personnalitĂ©s Ă©trangĂšres pour lui rendre hommage.
HĂ©ritage âš
Le nom de Charles de Gaulle a été donné à de nombreuses artÚres, ponts et bùtiments importants à travers la France, avec plus de 3 600 voies portant son nom recensées en 2007. De nombreuses villes ont rapidement honoré sa mémoire en nommant des rues, des places ou des boulevards en son honneur.
đ«đ· Charles de Gaulle a Ă©galement Ă©tĂ© reconnu comme l’une des figures les plus importantes de l’histoire de France. En 2005, lors d’une Ă©mission de France 2, il a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© par les tĂ©lĂ©spectateurs comme « le plus grand Français de tous les temps ». Des sondages ultĂ©rieurs ont Ă©galement montrĂ© une apprĂ©ciation positive de sa prĂ©sidence, le classant souvent en premiĂšre position parmi tous les prĂ©sidents de la Vá” RĂ©publique.
đ Au-delĂ de la France, Charles de Gaulle a laissĂ© une marque dans le monde entier. Des statues ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©es en sa mĂ©moire dans des villes telles que QuĂ©bec, Londres, Varsovie et Moscou. Il est reconnu en Chine pour avoir Ă©tabli des relations diplomatiques avec le pays en 1964, tandis que ses dĂ©clarations sur l’occupation de Gaza et de la Cisjordanie ont Ă©tĂ© rappelĂ©es dans le monde arabe.
En conclusion, Charles de Gaulle reste une figure emblĂ©matique de l’histoire de la France. Peu importe ton Ăąge, tu le connais certainement. Si tu veux dĂ©couvrir dâautres figures emblĂ©matiques de la France, nâhĂ©site pas Ă jeter un coup dâĆil sur nos autres portraits !