Tu as très certainement déjà entendu parler de Robespierre, la figure la plus emblématique et controversée de la Révolution française… Mais sais-tu qui se cache réellement derrière l’homme engagé du tiers état, responsable en grande partie de la Terreur qui sévit à la Révolution ? Non ? Ça tombe bien, c’est ce que nous allons voir dans cet article ! Alors prêt ? C’est parti ! 🚀
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Un politique dans l’âme ⭐
Robespierre mène dès le plus jeune âge un parcours sans faute et s’engage très vite sur les questions sociales émergentes de son époque… Interrogations notamment soulevées par l’apparition des philosophes des Lumières ! 💡
Son prestige et son engagement social le destinent donc très vite à une carrière politique !
Une éducation prestigieuse 🧑🎓
Maximilien François Marie Isidore de Robespierre voit le jour le 6 mai 1758 à Arras, dans une famille de la petite bourgeoisie ! 😌
Malheureusement, sa mère meurt alors qu’il n’a que six ans, il est donc élevé par son père qui le confie très vite à ses grands-parents. Pour fuir cette situation, il se réfugie dans le travail : c’est un excellent élève ! Ce qui lui permettra d’obtenir une bourse pour étudier au prestigieux collège Louis-le-Grand à Paris (rien que ça 😯), où il se lie d’amitié avec des futures figures de la Révolution comme Camille Desmoulins.
Finalement, en 1781, il obtient son diplôme 1781 et il retourne à Arras, dans sa ville natale, pour exercer comme avocat ! Une carrière plutôt stylée qui fait de lui un personnage très prestigieux.
En plus de cette carrière juridique, il s’engage pour les causes humanitaires et les droits des plus défavorisés : il plaide notamment pour l’abolition de la peine de mort et s’oppose fermement aux injustices sociales, des prises de position qui annoncent déjà son futur rôle dans la Révolution ! 😉
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Son entrée dans la politique 😎
En 1789, les États généraux sont convoqués par Louis XVI pour faire face à la crise financière et politique qui secoue et divise de plus en plus le royaume…
Robespierre qui est alors élu député du Tiers-État depuis peu pour sa ville de naissance, milite pour ce en quoi il a toujours cru ! Il se distingue rapidement par son talent oratoire acquis de son éducation et de sa précédente carrière en défendant les droits du peuple contre les privilèges de la noblesse et du clergé…
Petit à petit, il s’affirme comme un radical en exigeant des réformes en faveur du tiers-états immédiates. Plus tard par exemple, en 1791, il dénoncera le suffrage censitaire et militera pour le suffrage universel, plaçant toujours l’intérêt général au-dessus des ambitions personnelles !
Tous ses discours enflammés lui valent une réputation d’incorruptibilité, lui donnant alors le surnom de « l’Incorruptible ». Eh oui ! Après la tenue des États généraux, il fait partie de ceux qui continuent à militer, notamment à travers ses prises de paroles et en rejoignant le club des Jacobins !
Le club des Jacobins, késako ? 🤔
Ce club, aussi appelé société des Amis de la Constitution, est l’un groupe politique révolutionnaire les plus influents, militant pour la mise en place de la République et de l’égalité !
L’ascension d’un révolutionnaire 📣
Après la prise de la Bastille en 1789 puis la sanglante chute de la monarchie en 1792, la Révolution entre dans une phase de radicalisation… Ce que Robespierre approuve totalement !
Il est alors élu à la Convention nationale et il joue surtout un rôle central dans la direction que va suivre la Révolution française.
↪️ Par exemple, il s’oppose à la guerre contre l’Autriche, craignant que celle-ci ne renforce le pouvoir militaire au détriment des libertés civiles…
Qu’est-ce que la Convention nationale ? 🧐
C’est une assemblée constituante élue en septembre 1792 jusqu’en 1795, au cours de la Révolution française. Elle succède à l’Assemblée législative et a pour but d’élaborer une nouvelle constitution ! C’est la première fois que des élections françaises se font au suffrage universel masculin, ce pourquoi Robespierre militait entre autres !
Finalement, cette assemblée qui doit créer une constitution fait aussi office d’Assemblée gouvernante pendant toute la période révolutionnaire… ses élus se divisent en trois parties aux idées distinctes :
👉 les Girondins, issus de la bourgeoisie provinciale, souvent anciens ministres, donc en faveur d’une monarchie constitutionnelle,
👉 les Montagnards, issu souvent du club des jacobins et soutenus par les sans-culottes parisiens qui souhaitent coûte que coûte l’instauration de la République,
👉 la Plaine, le groupe majoritaire qui appuyait tantôt l’avis montagnard, tantôt les girondins…
Ces trois partis vont prendre le pouvoir à tour de rôle :
👍 la Convention girondine (du 21 septembre 1792 au 2 juin 1793),
👍 la Convention montagnarde (du 2 juin 1793 au 27 juillet 1794),
👍 la Convention thermidorienne (du 27 juillet 1794 au 26 octobre 1795).
Dans cette cohue, Robespierre devient rapidement le leader des Montagnards pour ses idées très radicales ! En janvier 1793, lorsque les Montagnards sont au pouvoir, il soutient activement l’exécution de Louis XVI, affirmant que la mort du roi est nécessaire pour consolider la République. Cela scelle le sort de la monarchie en France et renforce la position de Robespierre parmi les chefs de la Révolution française, démarrant la période dite de la « Terreur » !
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Son rôle controversé dans la Révolution 🪧
Durant ses années de politique, Maximilien de Robespierre fût un personnage extrêmement controversé. Il est généralement reconnu comme l’initiateur de la Terreur puisqu’il avait une place politique de choix durant cette période ! 😬
Le leader de la Terreur 😱
Le moment le plus controversé de la carrière de Robespierre commence donc en 1793 avec l’instauration de la Terreur, un régime de répression politique destiné à éliminer les ennemis de la Révolution !
Durant cette période, Robespierre est alors nommé au « Comité de salut public », l’exécutif de la République, et devient alors le meneur de la Terreur… Pour lui, c’est un mal nécessaire pour sauvegarder les idéaux révolutionnaires ! Il dira d’ailleurs :
La terreur n’est autre chose que la justice, prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu.
Maximilien de Robespierre
Par conséquent, sous sa direction, des milliers de personnes sont arrêtées, jugées (souvent très sommairement 😶) et exécutées. Parmi elles, tu retrouveras surtout de nombreux anciens alliés politiques, accusés de trahison ou de modérantisme (oui, à ce moment, quand on était modéré, c’était un motif suffisant pour être exécuté…). Mieux ne valait pas être dans la politique à cette période-là… 😣
Cela était rendu possible par la « loi des suspects » votée au début de la Terreur le 17 septembre 1793, elle élargissait considérablement les possibilités de motifs d’arrestation, permettant donc d’incarcérer quiconque est soupçonné d’opposition au régime, ce qui explique cette hécatombe…
Petites précisions sur cette loi ⭐
La loi des suspects est mise en place parce qu’une très grande paranoïa gagnait les révolutionnaires : ils avaient peur que cette dernière soit renversée, que des traites se cachent parmi leurs alliés ! Cette loi ordonnait donc l’arrestation de tous les ennemis avoués, mais aussi susceptibles de l’être de la Révolution !
Les tribunaux révolutionnaires fonctionnent donc à plein régime, et la guillotine devient le symbole de cette justice expéditive !
Une chute inévitable 🫢
Cependant, c’est le radicalisme total et très controversé de Robespierre qui le mènera à sa perte ! À l’été 1794, la situation politique se détériore : la Terreur, initialement conçue comme une mesure temporaire, devient insoutenable pour une grande partie de la population et même pour certains révolutionnaires ! 🫣 Ces excès de répression, les rivalités internes et la lassitude générale provoquent un retournement d’opinion contre… tu l’auras deviné : Robespierre.
Le 27 juillet 1794, un coup d’État est donc organisé par ses adversaires à la Convention nationale : les centristes de la Plaine et les modérés de la Gironde : Robespierre et ses partisans sont alors arrêtés après une journée de débats tumultueux !
Le lendemain, ils sont guillotinés sans procès, ironique, non ? La chute de Robespierre et de ses alliés les plus proches marque la fin de la Terreur et l’entrée dans une phase de modération dont on t’a parlé plus haut : la Convention thermidorienne !
Et voilà ! Cet article touche à sa fin, on espère avoir pu t’en apprendre un peu plus sur l’histoire de Maximilien de Robespierre… Et n’oublie pas que si tu as besoin, tu peux suivre du soutien scolaire en histoire avec l’un de nos professeurs Sherpas ! À bientôt !
