Pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on peut remettra à demain ? On connaît tous cet adage – on le connaît d’ailleurs tellement bien qu’il a tendance à influencer un peu trop notre quotidien. En tant qu’étudiant, te prendre en main et ENFIN arrêter de procrastiner peut t’aider à réussir tes études ! Même si tu as ton mode de fonctionnement bien à toi sur le rendu des devoirs et autres dossiers, on va te donner quelques conseils à appliquer pour te mettre au boulot fissa ! 😉
La procrastination : la situation de départ 🤫
Un étudiant normal devrait répartir son boulot un peu comme ça 👉
Il commence peut-être un peu doucement, mais il avance au fur et à mesure et peut boucler son boulot dans les temps sans trop forcer.
Pourtant, nombreux sont ceux qui adoptent un mode de fonctionnement un peu plus spécifique, que l’on appelle dans le jargon « à la one again a bistouflaï« . Ça te parle ? 😉
Si c’est ton cas, tu dois savoir que 90% du temps, t’es dans le rush. T’as plein de choses à faire, mais c’est seulement à 3 jours de la deadline que tu crées ton document Word. (ça te parle aussi ?)
Cas d’étude : arrêter de procrastiner, ça s’apprend !
Exemple 👇
Admettons que tu sois en 3e année de licence, où la moitié de l’année se joue sur UN truc : le mémoire !
Avec cet énorme dossier de plus de 60 pages sur lequel tu es censé bosser toute l’année, autant planifier ton boulot sur le long terme pour arriver à quelque chose comme ça 👉
Tu te dis donc que tu vas démarrer léger, puis augmenter progressivement le rythme pour finir fort sur la dernière ligne droite. Ce serait l’idéal, pas vrai ? Mais… tu le vois venir ; fidèle à toi-même, tu finis par définir ta problématique avec 3 mois de retard. Donc, on replanifie 👇
Et c’est comme ça que tu te retrouves à faire plus de la moitié d’un mémoire de 60 pages en seulement deux semaines – au lieu des 9 mois prévus de base. Résultat ?
👉 Le mémoire en question risque d’être complètement éclaté – de te valoir une note pas ouf, et de t’envoyer aux rattrapages à grand coup de pompe.
Dans cet article, tu l’as deviné : on va parler ensemble de la procrastination. Comment éviter ce genre de scénario catastrophe, et surtout, comment faire pour arrêter de procrastiner ?
Tu veux apprendre à lutter contre ce phénomène ? Will t’a préparé une vidéo avec pleins de bons conseils 😇
Ton premier cours particulier est offert ! 🎁
Nos profs sont passés par les meilleures écoles et universités.
La procrastination, c’est quoi ? 📲
Un état dont on peut sortir
Posons déjà les bases. Procrastiner, ça veut dire quoi ? La procrastination, c’est la tendance à systématiquement remettre au lendemain.
- Passer des mois à repousser le démarrage de ton mémoire pour le faire en 2 semaines : procrastination.
- Passer des semaines à repousser un devoir pour le faire la veille au soir : procrastination.
- “C’est bon je ferai ça plus tard, je suis laaarge” pour finalement le faire à la dernière minute : procrastination.
👉 C’est un vrai problème pour n’importe quel étudiant. Pas seulement parce que ça rend nos devoirs bien moins bons et que ça fait chuter notre moyenne de 4 points, mais aussi parce que ça favorise stress et anxiété. (ce qui n’est évidemment pas très cool pour la réussite de nos études, et pour notre vie en général)
Mais si c’est un tel problème pour nous (et pour 70% des étudiants), pourquoi continuer à procrastiner ? Qu’est-ce qui fait qu’on ne peut s’en empêcher ? 🤔 En guise de réponse, on te partage une hypothèse – très drôle, mais vraiment parlante.
À lire aussi
Viens lire notre article sur la méthode bien rôdée du célèbre Victor Hugo 😎
Le petit singe du plaisir immédiat 🙊
On a récemment découvert des TED (des séries de conférences super connues) d’un gars qui a une hypothèse sur la question.
L’explication du pourquoi on procrastine qui est donnée par Tim Urban est super simpliste, imagée et très drôle. C’est une hypothèse dans laquelle on peut très facilement se reconnaître. Et à en croire les chiffres de la vidéo, c’est une science exacte ! 😉
Si tu veux découvrir le TedTalk de Tim Urban, il est disponible sur Youtube !
Pourquoi est-ce qu’on procrastine ? 🤔
D’après l’hypothèse de Tim Urban, le cerveau des procrastinateurs est en fait différent de ceux qui ne procrastinent pas. Pour la vérifier, Tim nous explique qu’il est allé faire toute une série de tests en labo pour comparer les images de cerveaux de procrastinateurs et de non-procrastinateurs. Et voilà ce qu’il a trouvé : (Oui, il a vraiment montré ces images en conférence)
Le cerveau d’un non-procrastinateur:
Le cerveau d’un procrastinateur:
👉 L’idée, c’est qu’on a tous dans notre cerveau, un preneur de décisions rationnelles qui nous guide vers nos objectifs en décidant de faire des choses productives.
Mais le procrastinateur a aussi le petit singe du plaisir immédiat qui décide plutôt d’aller passer une heure sur un subreddit de gens qui se vautrent en skate… avant d’aller regarder la bande-annonce de la saison 2 de Family Business parce qu’il vient de se rappeler qu’elle est sortie sur Netflix… et de finir dans une boucle interminable de vidéos YouTube. 🤯
Le petit singe du plaisir immédiat ne vit que dans l’instant présent – sans jamais penser au futur et aux conséquences. Il ne se soucie que d’une chose : le plaisir immédiat (tu l’auras deviné). Et c’est ce qui nous empêche, nous, procrastinateurs du commun des mortels, d’avancer vers nos objectifs…
👉 Jusqu’à ce qu’il se passe une chose. Une chose qui permette enfin au preneur de décisions rationnelles de reprendre le contrôle et de décider de faire des choses productives.
À lire aussi
Ce qui met fin à ta procrastination 😈
Heureusement, le preneur de décision rationnelle a une sorte d’ange gardien, toujours là pour lui dans les moments les plus tendus : le monstre de la panique.
Le monstre de la panique passe la plupart du temps en hibernation, mais il se réveille à chaque fois qu’une deadline importante devient trop proche, ou que le risque de se planter lamentablement sur un devoir est trop gros.
👉 Et le plus important : c’est la seule chose qui terrifie le petit singe du plaisir immédiat.
Donc, quand tu réalises, à 3 semaines du rendu de ton mémoire, que tu n’as fait que 20% du boulot et que ça risque d’être ultra-tendu de ne pas te planter… c’est là que le monstre de la panique se réveille.
C’est à ce moment là que le petit singe – terrifié – s’en va très loin et que le preneur de décisions rationnelles peut ENFIN reprendre les commandes et avancer sur des tâches plus productives.
Cette hypothèse peut paraître un peu enfantine au premier abord, mais elle illustre très bien le comportement d’un procrastinateur et pourquoi on peut passer des mois entiers incapables d’écrire ne serait-ce que quelques lignes d’un mémoire, pour d’un coup devenir miraculeusement super-productif et passer 2 semaines à travailler 8 heures par jour pour terminer avec un dossier de 72 pages. 😐
Les 3 raisons de la procrastination 🥱
Finalement, il existe 3 principales raisons qui nous poussent à procrastiner (et a laisser les commandes au petit singe…)
📌 On se sent dépassés par la tâche à accomplir – et on ne sait pas par où commencer.
📌 On se donne des objectifs trop vagues qui ne nous motivent pas – et ne nous poussent pas à agir maintenant.
📌 On préfère le plaisir immédiat plutôt que de travailler sur des tâches importantes – notre environnement est souvent plein de distractions.
👉 Heureusement, pour remédier à ça sans attendre que le monstre de la panique se réveille, on a plusieurs solutions.
Besoin d’un prof particulier ? ✨
Nos profs sont là pour t’aider à progresser !
Comment définitivement arrêter de procrastiner ❌
Pour remédier à chacun de ces problèmes, il y a 4 astuces très simples que tu peux utiliser pour enfin mettre un stop à la procrastination.
1. Décompose tes objectifs
L’idée, c’est de décomposer chacun de tes grands objectifs en plusieurs mini-objectifs, plus petits et plus proches de toi.
👉En faisant ça, tu fais en sorte de ne plus être dépassé par un objectif trop grand, et tu sais par où tu dois commencer.
Pose-toi simplement ces 3 questions :
- Pour atteindre mes grands objectifs, par quelles étapes je dois passer ?
- Pour passer ces étapes, quelles sont les tâches que je dois remplir ?
- Pour terminer la première de ces tâches, quelle est la plus petite sous-tâche que je peux faire maintenant ?
Par exemple, plutôt que de partir avec l’objectif d’écrire cet article, on a commencé avec la tâche d’écrire l’introduction – et la sous-tâche de trouver les grandes idées et la direction. Notre objectif en commençant à bosser, c’était donc de trouver les grandes idées de l’intro… et on verra après pour la suite.
2. Impose-toi des deadlines ⏳
En repensant à l’idée du monstre de la panique, ça semble évident que ce point est indispensable. Si tu n’as pas de deadlines, ton monstre de la panique ne se réveille pas et tu n’avances jamais sur les choses importantes.
Pour reprendre l’exemple de cet article, peu importe si il est fini à la fin de la semaine… ou la semaine d’après… ou celle qui suit. Il n’y a pas de note à la clé, pas d’obligation en soi, et ça ne changera pas grand chose si on passe juste une après-midi de plus à jouer à Ghost of Tsushima.
👉 Mais c’est justement là où le risque est le plus grand de voir s’installer la procrastination à long terme, de ne jamais avancer dans tes objectifs et de ne pas t’épanouir dans ce que tu fais.
Le problème est le même quand la deadline est trop loin – comme dans le cas du mémoire ou d’un gros devoir à rendre.
On pense être large… jusqu’à ce qu’on réalise qu’il ne nous reste pas assez de temps pour faire un travail correct !
💡 Définis tes propres deadlines !
Par exemple, pour un rendu de mémoire en juin :
- Déterminer ta problématique pour le 30 octobre.
- Boucler l’introduction pour le 30 novembre.
- Et ainsi de suite… tu vois l’idée.
👉 Pose tes deadlines sur papier en guise d’engagement, et garde les bien en vue à chaque fois que tu bosses.
3. Planifie plus facile
Une fois tes deadlines fixées, la suite logique est de bien planifier ton temps pour te permettre de les respecter. La planification est essentielle parce que :
- Si tu ne planifies pas, tu ne le feras pas. 🥲
- Si tu veux vraiment t’y mettre cette semaine, bloque-toi du temps pour.
- Si tu veux vraiment consacrer des heures à étudier, planifie-les.
💡 Le tip des Sherpas
Avant de débuter chaque semaine, prends un temps pour faire le point sur tes objectifs, sur tes prochaines deadlines et pour planifier les moments où tu vas vraiment bosser, et sur quelle tâche tu vas avancer.
Et si tu as vraiment du mal à respecter ton planning, planifie plus facile :
📌 Donne-toi une seule mini-tâche à terminer sur chaque bloc de travail. Une fois cette mini-tâche terminée, tu peux t’arrêter.
📌 Planifie un seul mini-bloc de travail par demi-journée. Une fois le temps écoulé (15 minutes par exemple), tu peux t’arrêter.
👉 En diminuant le travail minimum que tu as à faire maintenant, tu peux t’y mettre plus facilement le moment venu. L’idée, c’est de minimiser l’engagement que tu prends en commençant à bosser – dans le sens où le plus difficile, c’est justement de commencer.
4. Dégage les distractions
Pour finir, malgré les trois premières astuces… le petit singe du plaisir immédiat sera toujours dans les parages à la recherche de distractions. 🐵
Le but sera donc aussi de lui donner le moins de distractions possibles à exploiter. Pour ça, 2 pistes :
- Fais en sorte que ce soit plus facile de te concentrer. Bosse dans un endroit calme, garde la tâche vers laquelle tu dois avancer et toutes ses sous-tâches en vue…
- Fais en sorte que ce soit plus dur de procrastiner. Bloque tes réseaux sociaux, laisse ton téléphone loin de toi, débranche le Wi-Fi…
Si tu appliques tout ça, on te garantit que tu auras les bonnes cartes en main pour arrêter de procrastiner et pour avancer beaucoup plus rapidement vers tes objectifs. 💪
À lire aussi
Flemmard ? Tu n’arrives pas à avancer dans ton travail ? Zéro motivation ? Retrouve nos conseils pour vaincre la flemme et se mettre au boulot 💪