Outre l'interféron alpha, il existe l'interféron bêta et gamma. L'interféron bêta intervient davantage dans les réponses à long terme, surtout contre certains virus et dans des processus inflammatoires. L'interféron gamma, quant à lui, est impliqué principalement dans la régulation de l'immunité adaptative et peut activer différentes cellules immunocompétentes.
Les traitements utilisant l'interféron alpha exploitent ses effets antiviraux pour diminuer la charge virale et ralentir la progression de maladies. Ils encouragent l'activation des systèmes répondant à ce type de menace en augmentant l'efficacité des défenses naturelles, notamment en stimulant les cellules T cytotoxiques et NK.
Un des principaux défis réside dans la gestion des effets secondaires associés à l'administration prolongée ou répétée de ce traitement. Adapter le dosage et surveiller attentivement le patient contribuent à réduire les risques, tout en maximisant les bénéfices attendus. Enfin, comprendre la variation de réponse entre individus reste un champ d'étude prometteur.