Homo luzonensis possède des caractères morphologiques combinant des traits primitifs et modernes. Sa dentition particulièrement étonne par ses molaires uniques. De plus, ses os montrent une adaptation à un environnement insulaire qui rappelle celui d'Homo floresiensis dans l'île de Florès.
Cette découverte élargit la diversité connue de notre arbre généalogique. Elle fournit des preuves de migrations humaines antérieures vers l'Asie du Sud-Est, remettant en question les théories traditionnelles sur l'évolution humaine centrées principalement sur les continents africain et européen.
Les scientifiques utilisent des techniques avancées de datation telles que le radiocarbone pour établir l'âge des fossiles. Ils analysent également les spécimens à travers des comparaisons morphologiques et envisagent l'analyse d'ADN si les conditions le permettent. Cela permet de cartographier leurs relations avec d'autres hominidés.
Selon les vestiges retrouvés, les individus d'Homo luzonensis mesuraient environ 1,20 mètre, ce qui illustre leur essor dans un environnement insulaire relativement isolé, où souvent, une réduction de taille générale est favorisée par la sélection naturelle pour optimiser la survie avec ressources limitées.