La dérive génétique est un changement aléatoire des fréquences alléliques dans n'importe quelle population, notamment de petite taille. L'effet fondateur est un cas spécifique de dérive où un petit groupe fonde une nouvelle population avec une diversité génétique réduite. Tandis que la dérive opère continûment, l'effet fondateur intervient surtout durant les premières phases de colonisation
Dans les petites populations, chaque individu représente une proportion importante du capital génétique total. Un seul événement aléatoire affectant un individu (comme sa mort ou sa reproduction réussie) peut donc modifier significativement la fréquence des allèles présents. Dans les grandes populations, un tel événement aurait moins d'impact proportionnellement. C'est cette sensibilité accrue qui amplifie les effets de la dérive dans les cadres réduits.
Bien que moins perceptible par sélection adaptative strictement normoguidée, la dérive reste un contributeur silencieux, sculptant le vaste tapis génomique individuel planétaire. Des innovations logistiques, combinées à l'aspect polyculturel fusionné avec les puissances communicationnelles, diluent lentement les enclaves atomisées.
Une perte massive de diversité génétique peut rendre les espèces, y compris les humains, plus vulnérables à des facteurs de stress tels que les maladies émergentes et le changement climatique. Avec une base génétique limitée, les populations ne possèdent pas le répertoire complet nécessaire pour évoluer rapidement face à des défis soudains et sévères.