Divers exemples existent, comme les mouches à fruit Rhagoletis qui ont divergé sur de nouveaux arbres hôtes. La diversité spectaculaire des cichlidés dans les Grands Lacs africains est également attribuée à ce type de spéciation, où l'adaptation alimentaire a joué un rôle crucial.
La polyploïdie permet aux végétaux de surmonter les obstacles interfertiles communs, créant parfois spontanément de nouvelles lignées autonomes grâce au doublement chromosomique. Des plantes capables de maintenir de multiples génomes engendrent des variations complètes.
Les pressions sélectives servent de moteur privilégié à toute spéciation. Elles amplifient des traits bénéfiques, éliminent graduellement ceux inadaptés, augmentant ainsi leur efficacité adaptative au fil des générations et favorisent une succession évolutive unique.
L'isolement pré-zygotique bloque la fécondation dès le départ via des incompatibilités temporelles ou des rituels d'accouplement particuliers. Tandis que l'isolement post-zygotique émerge après la formation du zygote, entraînant une faible viabilité et une hybridation souvent incapable de se reproduire, c'est un frein majeur à l'évolution autonome.