L'épissage alternatif module l'activité génique durant le développement en contrôlant précisément quelles protéines sont présentes et en quelle proportion. Ce contrôle est vital pour la différenciation cellulaire, permettant à quelques cellules souches de donner naissance à une multitude de tissus spécialisés.
Plusieurs techniques modernes s'offrent aux chercheurs : le séquençage de nouvelle génération (NGS) pour profiler l'ensemble des ARNm produits, les essais RT-qPCR pour quantifier des isoformes spécifiques, et les puces à ADN microarray spécialisées dans l'épissage permettant d'identifier des motifs alternatifs inattendus.
L'épissage alternatif contribue parfois à la résistance aux thérapies traditionnelles en produisant des isoformes protéiques échappant à l'action médicamenteuse. Cependant, cela ouvre également des opportunités pour cibler spécifiquement ces variants pathologiques avec des traitements conçus pour corriger les schémas d'épissage erronés.
Des dysfonctionnements dans l'épissage alternatif sont associés à certaines maladies neurodégénératives. Des anomalies dans le profil d'épissage de certains ARNm empêchent la distinction de protéines indispensables à la survie neuronale, facilitant la progression des symptômes de maladies telles que Parkinson et Alzheimer.