L'électrophorèse sur gel est extrêmement efficace pour séparer les fragments d'ADN de tailles différentes. Grâce aux ajustements possibles dans les paramètres d'expérimentation, cette technique offre généralement une grande sensibilité et une résolution suffisante pour distinguer des différences subtiles de longueur parmi les fragments analysés.
Principalement utilisée pour les acides nucléiques tels que l'ADN et l'ARN, l'électrophorèse sur gel s'adapte cependant à diverses molécules biologiques. Elle convient à l'analyse de protéines lorsque adaptée avec d'autres gels, tel le gel de polyacrylamide. Chaque application requiert néanmoins des réglages spécifiques pour optimiser la qualité des analyses.
L'imagerie numérique simplifie l'interprétation des gels d'agarose en offrant une représentation claire des bandes d'ADN, avec des outils automatisés pour mesurer la densité et la taille des fragments. Cela contribue à accroître la précision, rendre les résultats reproductibles et améliorer la facilité d'exploitation des données recueillies lors des expériences.
Malgré ses nombreux avantages, l'électrophorèse en gel présente certaines limitations, notamment dans la résolution de fragments très similaires en taille ou lorsque des quantités d'ADN extrêmement faibles sont impliquées. Ces défis sollicitent des approches complémentaires parfois nécessaires, comme le séquençage, pour valider toujours davantage les découvertes réalisées au moyen de cette méthode traditionnelle.