L'ATP est appelé la "monnaie énergétique" car c'est la principale molécule utilisée pour le transfert rapide d'énergie dans les cellules. Son abondance et sa capacité à libérer rapidement de l'énergie font de l'ATP une unité de compte idéale pour les processus métaboliques cellulaires.
Le corps recycle continuellement l'ATP via des processus métaboliques. Après libération d'énergie, l'adénosine diphosphate (ADP) et le phosphate inorganique sont réassociés dans les centrales énergétiques cellulaires, notamment durant la phase de phosphorylation oxydative, pour reformer de l'ATP prêt à être réutilisé.
Outre son rôle énergétique, l'ATP intervient dans la signalisation cellulaire, en activant des enzymes allostériques. Il participe aussi à des processus mécaniques comme la contraction musculaire, et est impliqué dans la neurotransmission pour véhiculer les messages nerveux essentiels à la coordination motrice.
Une carence en ATP entraverait gravement le fonctionnement cellulaire. Les cellules manqueraient d'énergie pour maintenir leurs activités essentielles telles que la contraction musculaire, le maintien de gradients ioniques, et la biosynthèse. Cela entraînerait des dysfonctionnements systémiques, pouvant compromettre l'intégrité de l'organisme.