Le flux géothermique chauffe le matériau rocheux dans le manteau, provoquant la fusion partielle des roches. Cela génère du magma qui peut monter vers la surface, créant des volcans. Les zones où le flux géothermique est élevé, comme les dorsales océaniques et les arcs insulaires, montrent généralement une activité volcanique plus intensive.
Le gradient géothermique affecte la température à laquelle les roches deviennent ductiles, facilitant la rupture tectonique. Lorsque des stress s'accumulent à cause de la mobilité des plaques, la température influe sur la résistance des roches au glissement, déclenchant ainsi des tremblements de terre lorsqu'un seuil critique est franchi.
Le flux géothermique est mesuré grâce à des sondes qui enregistrent la température à différentes profondeurs sous la surface terrestre. Ces mesures sont combinées avec des données sur la conductivité thermique des sols pour calculer le flux précisément. Des modèles numériques permettent alors de représenter la distribution spatiale de cette énergie calorifique.
Le flux géothermique fournit une source d'énergie renouvelable stable et durable. Contrairement à l'énergie solaire ou éolienne, elle offre une production constante, indépendamment des conditions météorologiques. L'exploitation de cette ressource réduit les émissions de gaz à effet de serre et diminue la dépendance aux combustibles fossiles.