« J’suis en PLS », vous l’entendez partout mais n’en comprenez pas le sens ? Aucune inquiétude, vous êtes loin d’être les seuls !
Chaque année, grâce à nos ados, de nouveaux termes apparaissent dans les dictionnaires de la langue française. L’expression « être en PLS » s’est répandue comme un feu de forêt et est devenue l’une des expressions préférées des jeunes. On vous en dit plus ! 🚀
À l’origine, un geste de premier secours
Oui, on parle bien de la « position latérale de sécurité » (ou « PLS »), un geste de premier secours qui conseille de mettre les personnes inconscientes, mais qui respirent, dans une certaine posture latérale, de préférence sur la gauche.
Sans surprise, si on positionne une personne comme ça, c’est qu’elle n’est pas très en forme, voire en plein malaise. 😅
PLS, quézaco ?
Vous l’aurez compris, PLS est l’abréviation de « position latérale de sécurité », utilisée à l’origine par les secours. Mais elle a vite été détournée par les ados pour exprimer une gêne, une défaite, une fatigue ou même un mal être de façon plus ou moins appuyée.
Dans les faits, la situation évoquée n’est pas toujours si dramatique au sens strict. Eh non, vos enfants ne sont pas des « drama queen » par excellence, ce mot est tout simplement devenu un véritable tic de langage !
Il est tellement répandu dans le vocabulaire des « djeuns » qu’il a fait son entrée dans Le Petit Robert et dans le Petit Larousse.
Vous avez sûrement entendu vos enfants dire à un moment donné « je suis au bout de ma vie » ou plutôt « Chuis au bout de ma life ». Eh bien, « être en PLS » en est tout simplement le synonyme direct.
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« PLS », un incontournable, à tel point qu’il est possible qu’à la fin de cet article vous vous mettiez à le prononcer à votre tour en boucle, avec en bas fond le rire nargueur de vos enfants qui vous traitent de boomers et en prime prononcent la phrase mythique d’ados : « vous êtes gênants ».
Ringard, vous ? Absolument pas. Faites comme si de rien était. Continuez. Et à un moment opportun n’hésitez pas à dire « Jpp (je n’en peux plus), j’suis en PLS ». Là, vous serez bel et bien la définition des parents stylés ou swag.
Parce qu’en réalité, ça peut arriver d’utiliser « PLS » dans des situations que vous connaissez (malheureusement) bien. Eh oui, lorsqu’à la dernière minute, le vendredi soir, la perspective de partir en week-end s’éclipse par une « to do list » longue comme le bras, c’est juste l’enfer. On est débordé, sous l’eau, au bout de notre vie, au bout du rouleau, en PLS tout simplement !
À ce moment-là, on n’a pas envie de bafouiller dans sa barbe mais plutôt de clamer haut et fort notre désespoir à nos copains qui nous attendent pour dîner : « chuis en PLS ».
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Comment l’utiliser ?
Si jusqu’ici, vous ne comprenez toujours pas comment caser « PLS » dans une phrase, pas de stress, l’équipe des Sherpas vous donne quelques exemples pour vous familiariser avec l’expression. Il y a deux façons de l’utiliser.
- Quand on parle de soi : « je suis en PLS ».
👉 « J’ai claqué la porte en laissant les clés chez moi, j’suis en PLS. »
Traduction : dans ce contexte, le terme « PLS » renvoie à, dans son utilisation la plus courtoise, « être dans le pétrin ».
👉 « Le dîner de ce soir m’a mis en PLS ».
Traduction : « Le dîner de ce soir m’a donné mal au ventre. »
👉 « Hier, j’ai repris le sport, laisse tomber, j’suis en PLS ».
Traduction : « J’ai des courbatures partout. »
👉 « La semaine dernière j’avais la Covid, j’étais en PLS. Impossible de me lever du lit ».
👉 « Ouah, le réveil m’a mis en PLS ».
Traduction : « ça m’a mis KO ».
👉 « Actuellement en PLS à cause de la chaleur. »
Traduction : « Je suis à deux doigts du malaise à cause de la chaleur. »
👉 (Dans un contexte de soirée) : « Paul est en PLS, je vais le raccompagner. »
Traduction : « Paul est trop bourré, je vais le raccompagner. »
- Quand on parle de quelqu’un d’autre : « je l’ai mis en PLS. »
Cela revient au fait d’humilier quelqu’un : « je l’ai mis KO. »
👉 « Eh viens voir ! On vient de commencer la partie et je l’ai mis en PLS direct ! »
👉 « Sa rupture l’a mis en PLS. »
Traduction : « Sa rupture l’a rendu très triste. »
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Maintenant que vous avez les clés pour décoder les messages incompréhensibles de vos ados, à vous de les mettre en PLS ! Si vous avez aimé notre article, n’hésitez pas à nous le dire ! 😄