La "terre" renvoie généralement à la planète en entier ou à sa surface solide, alors que le "sol" désigne la couche superficielle friable et fertile reposant sur la croûte terrestre. Cette dernière est composée de particules minérales, de matière organique, et d'organismes vivants qui interagissent dans un système dynamique indispensable à la vie terrestre.
Le sol se forme suite à l'altération des matériaux parentaux, notamment par des actions climatiques et biologiques accélérant la fragmentation des roches. Ce processus, nommé pédogenèse, intègre également la contribution significative des organismes vivants qui enrichissent le sol en matière organique.
Les différences observées entre les sols découlent principalement des variations climatiques, des types de roches mères présentes, et des interactions biologiques locales. Facteurs additionnels comme le temps, l'activité humaine et la topographie régionale influencent également ces variantes pédologiques.
L'érosion entraîne une perte dramatique de la couche arable, réduisant la fertilité du terrain et augmentant les risques environnementaux, tels que les inondations. Selon la FAO, plus de 24 milliards de tonnes de sol seraient perdues chaque année à cause de l'érosion, menaçant la pérennité de l'agriculture mondiale.