Le choix entre différentes méthodes dépend principalement du type de roche étudiée et de l'âge attendu. Par exemple, la méthode rb/sr est idéale pour les roches très anciennes grâce à la longue demi-vie du rubidium-87. Si les conditions géologiques rendent incertaine la conservation des isotopes, d'autres approches pourraient être préférables. Les spécificités de chaque cas doivent donc guider ce choix critique.
Les mesures de rapports isotopiques exigent des outils extrêmement précis tels que les spectromètres de masse. Ceux-ci permettent de détecter et quantifier des quantités infimes de chaque isotope au sein des échantillons analysés, assurant une précision élevée nécessaire pour tracer une droite isochrone fiable. La préparation minutieuse préalable des échantillons constitue également une partie intégrante du processus.
Les résultats obtenus peuvent être exceptionnellement précis, souvent dans la marge d'erreur de quelques pourcents seulement. Cette précision dépend cependant de facteurs tels que la qualité de l'équipement utilisé, l'état de préservation des échantillons et la compétence des opérateurs impliqués. Lorsque bien exécutée, la droite isochrone offre divers âges couvrant potentiellement plusieurs milliards d'années avec fiabilité documentée.
La linéarité parfaite d'une droite isochrone indique une correspondance cohérente entre les données isotopiques recueillies. Un moindre degré de rectitude dans cette ligne pourrait impliquer des erreurs potentielles altérant l'âge estimé, nécessitant une rectification méthodique afin de consolider les résultats obtenus.