đ§ Ă retenir
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Les écrans font désormais partie intégrante de la vie de famille, avec prÚs de dix appareils par foyer en France. Leur usage touche tous les ùges, enfants, adolescents et parents, et influence les moments du quotidien.
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Une surexposition aux écrans peut affecter le développement des enfants : troubles du sommeil, du langage, de la concentration ou de la communication.
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RĂ©inventer le rapport aux Ă©crans est possible : fixer des rĂšgles claires, instaurer des temps sans Ă©crans et partager des activitĂ©s communes permettent de transformer les usages numĂ©riques en occasions dâĂ©changes et de complicitĂ© familiale.
Vous lâavez sĂ»rement remarquĂ© : les Ă©crans occupent une place grandissante dans nos foyers, que ce soit pour le travail, les devoirs, les loisirs ou les moments de dĂ©tente.
Avec lâomniprĂ©sence des jeux vidĂ©o, des rĂ©seaux sociaux comme TikTok ou Snapchat, et des Ă©crans sous toute leur forme, il peut parfois sembler difficile de trouver un bon Ă©quilibre familial.
Alors, comment transformer ces outils numĂ©riques en vĂ©ritables occasions de partage, plutĂŽt quâen sources de tension ? On vous donne tous nos conseils. đ
4 points en plus sur sa moyenne gĂ©nĂ©rale ! đ
En étant accompagnés par un Sherpa, nos élÚves gagnent 4 points sur leur moyenne en un an.
LâomniprĂ©sence des Ă©crans dans la vie de famille aujourdâhui đ±
đĄ Le saviez-vous ?
En France, on compte en moyenne prÚs de dix écrans par famille. Un chiffre impressionnant qui nous montre à quel point ces outils sont devenus des compagnons du quotidien, à tout ùge.En France, on compte en moyenne prÚs de dix écrans par famille. Un chiffre impressionnant qui nous montre à quel point ces outils sont devenus des compagnons du quotidien, à tout ùge.
Pour les jeunes enfants, les Ă©crans peuvent intervenir dĂšs les trajets ou les repas sous forme de vidĂ©os par exemple. Pour les adolescents, câest un flux permanent : devoirs en ligne, jeux, rĂ©seaux, etc. Et enfin, cĂŽtĂ© parents, lâĂ©cran peut aussi ĂȘtre outil professionnel, pour le tĂ©lĂ©travail ou avec les mails, un outil de loisir, et mĂȘme de communication. Bref, chacun se trouve en contact rĂ©gulier avec au moins un Ă©cran, et parfois mĂȘme, avec plusieurs Ă la fois.
đĄ Le saviez-vous ?
Selon une Ă©tude menĂ©e par la Fondation pour lâEnfance et lâIFOP, 96 % des parents reconnaissent que les Ă©crans ont un impact sur le comportement et le dĂ©veloppement de leurs enfants.Â
Les professionnels de santé observent aussi une augmentation des troubles du langage et de la motricité chez les plus jeunes, notamment quand les écrans remplacent les échanges verbaux par exemple.
Cette prĂ©sence continue dans la vie quotidienne des familles peut aussi bouleverser les dynamiques familiales : des moments autrefois partagĂ©s, comme les repas, ou certaines discussions, sont de plus en plus perturbĂ©s par des interruptions numĂ©riques ou des usages simultanĂ©s. Câest dâailleurs ce que lâon appelle la technofĂ©rence, des interfĂ©rences numĂ©riques qui gĂȘnent lâattention et lâĂ©change rĂ©el !
Bref, les Ă©crans ne se contentent pas dâĂȘtre prĂ©sents, ils modĂšlent la vie familiale, les routines, les temps de partage, mais aussi les risques pour le dĂ©veloppement des enfants, surtout lorsquâil sâagit dâusage excessif ou inadaptĂ©.
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RĂ©inventer le rapport aux Ă©crans en famille đšâđ©âđ§âđŠ
Mais alors, comment rĂ©inventer le rapport aux Ă©crans en famille, et crĂ©er des moments privilĂ©giĂ©s, quand ils deviennent omniprĂ©sents ? On voit ça ensemble. đ
De lâoutil de distraction Ă un support de partage đčïž
Il est facile de considĂ©rer les Ă©crans comme un simple divertissement. Mais ce rĂŽle passif peut plutĂŽt ĂȘtre remplacĂ© par un rĂŽle plus actif et partagĂ©, ce qui peut tout changer pour les familles.
đ Favoriser la co-utilisation
PlutÎt que de laisser votre ado devant un écran en solo, proposez de regarder ensemble un contenu vidéo, un film familial, un documentaire adapté, ou une chaßne éducative, ou de jouer à un jeu vidéo.
LâintĂ©rĂȘt : cela crĂ©e du dialogue « on regarde ensemble, on commente, on partage un moment », plutĂŽt que chacun dans sa bulle. En tant que parent, vous pouvez ainsi valoriser les contenus, poser des questions, apprendre Ă connaĂźtre les goĂ»ts de leur enfant.
đ Choisir des contenus de qualitĂ© et adaptĂ©s Ă lâĂąge
Lâimportant nâest pas uniquement le nombre dâheures dâĂ©cran, mais aussi le contenu : un film bien choisi, un jeu interactif, un moment de discussion qui suit sont bien plus utiles quâun temps passif devant YouTube ou certains rĂ©seaux.
đĄ Le saviez-vous ?
De nombreuses Ă©tudes rappellent que lâexposition prĂ©coce Ă des contenus inadaptĂ©s (notamment de la violence, des images rapides, etc.) peut nuire au dĂ©veloppement attentionnel, cognitif et Ă©motionnel des enfants.
đ Dialoguer aprĂšs le temps dâĂ©cran
AprĂšs le visionnage ou le jeu, vous pouvez Ă©changer avec votre ado : « quâest-ce que tu as aimĂ© ? Qu’est-ce qui tâa dĂ©rangĂ© ? ». Cela transforme lâĂ©cran en support dâĂ©change, renforce le lien, et vous permet, en tant que parents, de dĂ©tecter ce que votre ado « absorbe » comme contenus, notamment en ce qui concerne les rĂ©seaux sociaux ou les jeux vidĂ©o.
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Poser un cadre sain et bienveillant đ§
Si rĂ©ussir Ă rĂ©inventer le rapport aux Ă©crans est dĂ©jĂ une bonne chose, la mise en place dâun cadre clair autour de leur usage peut faire une diffĂ©rence Ă©norme, et vous permettre de protĂ©ger votre enfant face aux Ă©crans.
đĄLe saviez-vous ?
Il existe aujourdâhui des repĂšres officiels, que vous pouvez retrouver sur des sites comme Ameli, qui vous indiquent les temps dâĂ©cran adaptĂ©s en fonction de lâĂąge de votre enfant :
âȘïž Pour les enfants de 0 Ă 3 ans : lâexposition aux Ă©crans est proscrite, y compris en bruit de fond ;
âȘïž Pour les enfants de 3 Ă 6 ans : lâusage doit rester exceptionnel, limitĂ© Ă des contenus Ă©ducatifs accompagnĂ©s dâun adulte ;
âȘïž Pour 6 ans et plus : les enfants peuvent utiliser des outils numĂ©riques mais accompagnĂ©s, avec rĂšgles, contrĂŽle des contenus, et limitation du temps dâĂ©cran.
Vous lâaurez remarquĂ©, ces repĂšres ne prĂ©cisent pas toujours un nombre dâheures exactes, car lâaccent est mis aussi sur la qualitĂ© de lâusage et le contexte familial. Alors, voici quelques conseils que vous pouvez suivre pour poser un cadre sain autour de lâutilisation des Ă©crans :
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Instaurez des plages horaires sans Ă©cran, par exemple, pendant les repas, avant le coucher (au moins 30-60 min sans Ă©cran), ou dans certaines piĂšces (la chambre de lâenfant) ;
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DĂ©finissez un quota de temps dâĂ©cran quotidien ou hebdomadaire pour les loisirs (hors travail scolaire), pour Ă©quilib
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Assurez-vous que le temps dâĂ©cran ne remplace pas les temps essentiels, comme le sommeil, lâactivitĂ© physique ou les interactions sociales ;
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VĂ©rifiez que les jeux, applications ou vidĂ©os sont adaptĂ©s Ă lâĂąge de votre enfant : Ăąge recommandĂ©, publicitĂ©, micro-transactions ;
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Ne pas utiliser les Ă©crans comme rĂ©compense ou comme instrument dâapaisement, puisque ces usages peuvent encourager lâaddiction ou des habitudes de compensation.
GrĂące Ă ce cadre, lâutilisation des Ă©crans peut plus facilement devenir un choix familier, rĂ©flĂ©chi et partagĂ©, ce qui aide aussi Ă prĂ©venir les excĂšs, la dĂ©pendance, voire lâisolement que peuvent entraĂźner les Ă©crans.
4 points en plus sur sa moyenne gĂ©nĂ©rale ! đ
En étant accompagnés par un Sherpa, nos élÚves gagnent 4 points sur leur moyenne en un an.
Bref, vous lâaurez compris, trouver le bon Ă©quilibre, ce nâest pas une question de tout ou rien, mais bien de mesure, dâaccompagnement et de dialogue.
Dans un monde oĂč le numĂ©rique occupe une place centrale, il est normal que les enfants et les jeunes soient attirĂ©s par les jeux ou les vidĂ©os en ligne. Mais lâenjeu, en tant que parent, ce nâest pas de bannir ces usages : câest dâen faire des outils dâapprentissage, de dĂ©couverte et surtout de partage familial.
Alors, on espĂšre avoir pu vous Ă©clairer un peu plus sur le sujet. NâhĂ©sitez pas Ă nous dire ce que vous avez pensĂ© de cet article en commentaire. On vous dit Ă trĂšs bientĂŽt ! đ