« La médecine », un domaine qui fascine l’esprit humain depuis le premier serment d’Hippocrate. On se dit forcément que les études pour accéder au statut de neurologue, de médecin ou de dentiste sont impossibles. 🙅
Pourtant, la vérité est plus nuancée que ce que certains pourraient croire. Votre enfant peut-il se lancer dans les études médicales ? Vous allez le découvrir dans les prochains paragraphes. C’est parti ! 💉
Des études pour les surdoués ? 🧠
Selon certaines idées reçues, il faudrait avoir l’intelligence d’Einstein pour réussir ses études de médecine.
Les compétences requises ✔️
Fort heureusement, n’importe quel humain doté d’un cerveau (peu importe la taille) peut se lancer dans ce type d’enseignement médical.
Néanmoins, si votre enfant veut avoir toutes ses chances, il faudrait qu’il réponde à un maximum des critères / compétences suivants :
🧬 Avoir un attrait pour les matières scientifiques, notamment pour la Physique-chimie et la SVT (Sciences et Vie de la Terre) ;
👀 avoir une capacité de logique et de modélisation ;
🐘 avoir une bonne capacité de mémorisation (une mémoire de poisson rouge n’aide pas beaucoup) ;
✒️ ne pas être fâché avec le français et les langues étrangères (oui oui, c’est utile même en médecine).
📝 L’admission en première année de médecine
Sachez que la sélection n’est pas rude pour intégrer ce type d’études, il suffit que votre enfant postule sur Parcoursup aux universités de son choix puis il sera logiquement admis. Le tri de masse s’effectue malheureusement après, à la fin de la première année.
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Question de travail et d’organisation ⚒️
Vous voyez que les critères ci-dessus ne sont pas seulement réservés aux petits génies.
De plus, il faut savoir que la réussite de votre enfant en médecine repose en grande partie sur sa volonté et sa détermination. C’est-à-dire sur sa capacité à travailler plusieurs heures de suite, en étant concentré et bien organisé. ⏰
Les révisions prennent une place centrale dans les études médicales, votre enfant passe plus de temps à mémoriser qu’à assister à des cours. D’où l’importance d’avoir un volume de travail élevé et une organisation plutôt béton. 💪
Vous l’aurez compris, le travail acharné prévaut sur le talent ou sur un quelconque « don » pour la médecine. S’il veut réussir, votre enfant doit être passionné et prêt à pas mal travailler. 🔥
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Médecine, c’est trop dur ? 😮💨
Bon ok, tout le monde peut se lancer dans des études de médecine, mais est-ce que finalement ça ne serait pas trop compliqué de réussir ?
Les différentes voies possibles 👣
Depuis une réforme initiée en 2018 en France, et en vigueur dès la rentrée 2020-2021, la PACES (Première année commune aux études de santé) n’existe plus. Désormais, les étudiants de Terminale ont deux cursus différents qui s’ouvrent à eux.
PASS et LAS 🧑⚕️
Les deux formations possibles pour intégrer les études de médecine sont : la PASS (le Parcours d’Accès Spécifique Santé) et la LAS (Licence avec une option Accès Santé). 🔑
PASS ou LAS, c’est ce qu’on appelle dans le jargon « la première année de médecine ». Le but, pour un étudiant, étant de réussir cette première année puis d’être admis dans la suite des études de santé dites « MMOKP », du nom des cinq spécialités qui s’offrent aux étudiants :
🩺 Médecine ;
👶 Maïeutique ;
🦷 Odontologie (Chirurgie dentaire) ;
💊 Pharmacie ;
🦴 Kinésithérapie.
💡 Autres professions dans la santé
D’autres métiers (accessibles via d’autres formations), en dehors des secteurs « MMOKP », sont envisageables pour votre enfant : infirmier, biologiste, technicien de laboratoire, chimiste…
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La réussite 🏆
À noter que parmi les admis en seconde année MMOKP (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie), environ 80 % sont issus de la filière PASS. Si vous êtes bon en maths, vous comprenez que « seulement » 20 % d’entre eux proviennent de la voie LAS. 😯
Et d’ailleurs, qu’en est-il du taux de réussite pour passer le cap de la première année ? Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, pour l’année 2021-2022 en France, 8 400 néo-bacheliers 2020 sont admis en 2ᵉ année de santé, soit 25 % de réussite pour ces étudiants inscrits dans un des deux cursus d’accès. 🏅
Le taux de réussite en PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) est de 28 %, contre 18 % en LAS (Licence avec une option Accès Santé).
Si votre enfant ne réussit pas les concours et donc à passer en seconde année, il peut soit :
1️⃣ Choisir de redoubler s’il est en LAS (une deuxième chance, la LAS 2, est possible dans ce cursus) ;
2️⃣ partir en LAS 2 (deuxième année) s’il était en PASS de base car le redoublement en PASS n’est pas autorisé ;
3️⃣ se réorienter totalement : continuer dans son université, mais pas dans l’option santé, changer de formation, de parcours…
❌ La fin du numerus clausus
Certes, le redoublement n’est plus permis en PASS, comme cela pouvait être le cas en PACES (nom des études de médecine avant la réforme de 2020) mais l’Éducation nationale a mis fin au numerus clausus (« nombre fermé »).
C’est-à-dire que, désormais, le nombre d’étudiants acceptés en seconde année de médecine MMOKP n’est plus limité comme avant, en PACES (finie la compétition lors des concours), où le taux de réussite dépassait difficilement les 10 % pour les néo-bacheliers.
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Gestion de la pression 😨
Certes, les études de médecine ne sont pas impossibles, qui plus est, les étudiants ont plusieurs possibilités pour y accéder, mais elles restent exigeantes.
Un étudiant en formation / cursus « santé » doit gérer une charge de travail assez importante et donc la gestion de la pression est essentielle. 👊
Oui, comme dans plein d’autres voies de l’enseignement supérieur, au cours de l’année de PASS (ou LAS) votre enfant devra faire face au stress. Pour gérer ce sentiment, il se doit de trouver « sa bulle d’oxygène » que ce soit une activité sportive, artistique, etc. en dehors de ses études. Le but étant d’avoir un équilibre entre travail et vie perso. ⚖️
🤝 Aide des parents
En tant que parent, votre rôle peut, bien-sûr, être déterminant. Un soutien émotionnel ne sera pas de trop, votre enfant aura certainement besoin d’être soutenu dans les périodes de révisions intenses par exemple.
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Mon enfant veut se réorienter, que faire ? 🤔
Vous avez enfin la réponse à votre question. Non, les études de médecine ne sont pas réservées à une élite intellectuelle ou à des génies du médical. 🧞
Et si votre enfant à encore des doutes quant à son niveau, il peut toujours prendre des cours de soutien scolaire avec l’un de nos professeurs ! 🙂