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Le terme \u201cgonzo\u201d a \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9 pour la premi\u00e8re fois par Bill Cardoso, r\u00e9dacteur en chef du journal The Boston Globe<\/em><\/strong>, pour d\u00e9crire un article r\u00e9dig\u00e9 par Hunter S. Thompson sur une course hippique en 1970. \u201cGonzo\u201d \u00e9tait initialement un mot d’argot irlandais du sud de Boston employ\u00e9 pour d\u00e9signer le dernier debout apr\u00e8s une nuit d’ivresse.<\/strong><\/p>\n <\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Immersion avec les anges de l\u2019enfer \ud83d\ude08<\/h3>\n\n\n\n
La renomm\u00e9e du journalisme gonzo et d\u2019Hunter S. Thompson va intervenir en 1965. Cette ann\u00e9e-l\u00e0, le r\u00e9dacteur en chef de l’hebdomadaire am\u00e9ricain, The Nation,<\/em> propose \u00e0 Hunter d\u2019\u00e9crire un article sur les <\/strong>Hell\u2019s Angels<\/em><\/strong> de Californie<\/strong>, un l\u00e9gendaire gang de motards. <\/p>\n\n\n\nApr\u00e8s sa parution, il re\u00e7oit des offres d’\u00e9diteurs pour continuer son enqu\u00eate<\/strong>, et Hunter S. Thompson s\u2019immerge alors totalement dans son sujet. Il int\u00e8gre le clan et passe un an avec les bikers, incarnant le journalisme d\u2019immersion jusqu’\u00e0 ses limites les plus extr\u00eames. \ud83d\udd25<\/p>\n\n\n\n\u00c0 sa sortie en 1966, le livre Hell’s Angels<\/em> conna\u00eet un immense succ\u00e8s et le journalisme gonzo est n\u00e9.<\/strong> Thompson dresse le portrait d\u2019un r\u00eave am\u00e9ricain qui fantasme sur des hors-la-loi qui n\u2019en font qu\u2019\u00e0 leur t\u00eate, ce qui est ironique, car ils sont pourtant rejet\u00e9s de la soci\u00e9t\u00e9. \ud83d\udeaa<\/p>\n\n\n\nEn rupture totale avec les codes du journalisme tel qu’il est pratiqu\u00e9 \u00e0 l’\u00e9poque, Hell’s Angels <\/em>bouscule tout le paysage du journalisme am\u00e9ricain<\/strong> et donne une renomm\u00e9e intemporelle \u00e0 son auteur. <\/p>\n\n\n\n