Ce n\u2019est pas possible ; cela n\u2019est pas fran\u00e7ais<\/span><\/p>\n<\/q>\n\n \n
<\/p>\n
<\/p>\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
\u23f2\ufe0f Le combat commence \u00e0 11h30<\/strong>, apr\u00e8s une nuit pluvieuse qui a rendu le champ de bataille boueux<\/strong> et mouill\u00e9 la poudre des fusils. L\u2019arm\u00e9e de Wellington<\/strong> est alors r\u00e9partie sur la cr\u00eate de 4 km de long. <\/p>\n\n\n\n1\ufe0f\u20e3 Dans un premier temps, les Fran\u00e7ais concentrent leurs forces sur Hougoumont<\/strong>, afin de d\u00e9tourner l\u2019attention des Britanniques avant d\u2019attaquer le centre<\/strong>. La bataille est sanglante. Wellington envoie des renforts pour d\u00e9fendre la ferme, et l\u2019aile gauche fran\u00e7aise s\u2019\u00e9puise<\/strong>. Ce sont en tout 5 000 soldats qui y p\u00e9rissent contre \u00e0 peine un milieu du c\u00f4t\u00e9 adverse. Le tas de cadavres qui se forme est surnomm\u00e9 plus tard par les Britanniques le \u00ab killing ground<\/em> \u00bb. <\/p>\n\n\n\n2\ufe0f\u20e3 Vient ensuite la seconde phase<\/strong> de cette bataille : l\u2019attaque par le centre<\/strong>. L\u2019assaut commence vers 13h30 par un violent duel d\u2019artillerie<\/strong> avant que l\u2019infanterie fran\u00e7aise ne monte sur la cr\u00eate. Les alli\u00e9s pr\u00e9sents sur la pente sont alors oblig\u00e9s de se retirer sur le plateau et les d\u00e9fenseurs de la Haye Sainte<\/strong> se barricadent dans la ferme. Les troupes britanniques mitraillent l\u2019arm\u00e9e fran\u00e7aise, essouffl\u00e9e par la mont\u00e9e du plateau, et envoient leur cavalerie. Les Fran\u00e7ais reculent alors<\/strong>. <\/p>\n\n\n\n 3\ufe0f\u20e3 Vers 15h30, l\u2019artillerie fran\u00e7aise bombarde la Haye Sainte. Malgr\u00e9 la charge de la cavalerie du mar\u00e9chal Ney, <\/strong>qui comptait 10 000 chevaux<\/strong>, et de la garde imp\u00e9riale<\/strong> (une troupe d\u2019\u00e9lite), l\u2019infanterie alli\u00e9e, en particulier les Britanniques<\/strong>, fait preuve d\u2019une r\u00e9silience d\u00e9termin\u00e9e<\/strong>. La ligne de front est imp\u00e9n\u00e9trable, malgr\u00e9 les efforts des Fran\u00e7ais.<\/p>\n\n\n\n
La cavalerie de Ney qui d\u00e9barque dans les troupes anglaises<\/em> <\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\nLa bataille se prolonge toute la journ\u00e9e, les Fran\u00e7ais perdent beaucoup de soldats<\/strong> et les corps s\u2019accumulent sur le sol. Au vu de la n\u00e9cessit\u00e9 absolue de gagner la bataille, politiquement et strat\u00e9giquement, Napol\u00e9on ne peut que tenter un dernier assaut<\/strong>. Il engage ainsi la Vieille Garde<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n Les grognards de la Vieille Garde\u00a0<\/span><\/p>\n<\/div>\n \n
Il s\u2019agit de l\u2019<\/span>unit\u00e9 d\u2019\u00e9lite de la Garde imp\u00e9riale de la Grande Arm\u00e9e<\/b> durant les guerres napol\u00e9oniennes ! Les soldats \u00e9taient surnomm\u00e9s les <\/span>grognards<\/b> par Napol\u00e9on, car ils ne cessaient d\u2019exprimer leur m\u00e9contentement.<\/span><\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\nMais, face \u00e0 la contre-attaque des ennemis, renforc\u00e9s par les soldats prussiens du commandant B\u00fclow, pour la premi\u00e8re fois de son histoire, la Vieille Garde recule. Les Fran\u00e7ais paniquent, c\u2019est la d\u00e9bandade, et apr\u00e8s 10 h de combat<\/strong> et des milliers de morts, Napol\u00e9on ordonne la retraite et rentre \u00e0 Paris. <\/strong>C\u2019est la victoire pour les Alli\u00e9s<\/strong> apr\u00e8s une tr\u00e8s longue journ\u00e9e.<\/p>\n\n\n\nDans cette carte, on retrouve les diff\u00e9rents mouvements de la bataille ! <\/p>\n\n\n
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<\/figure><\/div>\n\n\nLes cons\u00e9quences de cette d\u00e9faite cuisante \ud83d\udca5<\/h2>\n\n\n\n Mais alors quelles en sont les cons\u00e9quences ? Conscient du coup fatal qui vient de lui \u00eatre port\u00e9, Napol\u00e9on, une fois rentr\u00e9 \u00e0 Paris, abdique en faveur de son fils le 22 juin 1815<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n Abdiquer, k\u00e9zako ?\u00a0<\/span><\/p>\n<\/div>\n