\n
<\/p>\n
Et bonjour, Monsieur du Corbeau.<\/em><\/p>\n <\/p>\n
Que vous \u00eates joli ! que vous me semblez beau !<\/em><\/p>\n<\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Tu vois la longueur du v.6 ? Son apparence est quand m\u00eame marquante en termes d\u2019allongement, il arrive comme un contraste par rapport aux autres vers,<\/strong> c\u2019est un alexandrin : on peut le diviser en deux parties, chacune contenant six syllabes : Que vous \u00eates joli ! <\/em>\u2014 Que vous me semblez beau\u202f! <\/em><\/p>\n\n\n\n\ud83d\udc49 La rime de \u00ab Corbeau <\/em>\u00bb et \u00ab beau <\/em>\u00bb montre clairement l\u2019analogie cr\u00e9\u00e9e entre les deux mots. <\/strong>Comme si c\u2019\u00e9tait \u00e9vident \u00e0 partir du nom lui-m\u00eame : le corbeau est beau.<\/p>\n\n\n\n \ud83d\udd14 Remarque<\/p>\n<\/div>\n
\n
En plus de la personnification des animaux \u00e0 travers leurs noms (comme expliqu\u00e9 plus haut), le fabuliste leur donne une autre caract\u00e9ristique humaine, celle de la parole.<\/strong> Ici, le renard utilise une expression exclamative des plus simples \u00ab Que vous \u00eates\u2026 que vous me semblez\u2026<\/em> \u00bb<\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\nLa flatterie mensong\u00e8re<\/h3>\n\n\n\n \ud83e\udeb1 Vers 7 \u00e0 9<\/p>\n<\/div>\n
\n
<\/p>\n
Sans mentir, si votre ramage<\/em><\/p>\n <\/p>\n
Se rapporte \u00e0 votre plumage,<\/em><\/p>\n <\/p>\n
Vous \u00eates le Ph\u00e9nix des h\u00f4tes de ces bois.<\/em><\/p>\n<\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Zoom sur les d\u00e9finitions \ud83d\udd0d<\/h4>\n\n\n\n
Afin d\u2019analyser ce passage, on va essayer de le d\u00e9composer ensemble. Commen\u00e7ons par l\u2019explication des mots-cl\u00e9s :<\/strong><\/p>\n\n\n\n1\ufe0f\u20e3 Ramage : <\/strong>il s\u2019agit du chant d\u2019oiseau (on te l\u2019a d\u00e9j\u00e0 dit, mais on te le rappelle quand m\u00eame !)<\/p>\n\n\n\n2\ufe0f\u20e3 Se rapporte : <\/strong>est aussi beau que\u2026<\/p>\n\n\n\n3\ufe0f\u20e3