Il est habit\u00e9 par le d\u00e9sir de d\u00e9couvrir le secret de la vie <\/strong>et, apr\u00e8s plusieurs ann\u00e9es de recherche, il est convaincu de l’avoir trouv\u00e9 !<\/p>\n\n\n\nDans son appartement, loin de tous les regards, il d\u00e9cide de commencer la conception d’une cr\u00e9ature anim\u00e9e.<\/strong> Il envisage la cr\u00e9ation d’une nouvelle race d’\u00eatres merveilleux. Il se consacre enti\u00e8rement \u00e0 cette t\u00e2che et n\u00e9glige tout le reste : famille, amis, \u00e9tudes, vie sociale. Il devient de plus en plus p\u00e2le, solitaire et obs\u00e9d\u00e9. \ud83d\ude36\u200d\ud83c\udf2b\ufe0f<\/p>\n\n\n\nChapitres 5 \u00e0 7 \ud83d\udcd6<\/h4>\n\n\n\n Apr\u00e8s des mois de travail, Victor ach\u00e8ve enfin sa cr\u00e9ation. <\/strong>Petit b\u00e9mol : il est terroris\u00e9 par son apparence. Il se pr\u00e9cipite dans la chambre pour tenter de dormir, mais il est tourment\u00e9 par des cauchemars. En se r\u00e9veillant, il d\u00e9couvre une figure hideuse au-dessus de son lit avec un sourire grotesque. Le chimiste quitte pr\u00e9cipitamment la maison. \u00c0 son retour, la cr\u00e9ature n\u2019est plus l\u00e0, il est soulag\u00e9 !<\/p>\n\n\n\nCela dit, il tombe malade et souffre d\u2019une fi\u00e8vre nerveuse qui dure plusieurs mois.<\/strong> Henry, son ami, le soigne. Une fois r\u00e9tabli, il d\u00e9cide de retourner \u00e0 Gen\u00e8ve avec Henry. Tout se passe bien : ils font une promenade en campagne et profitent des beaut\u00e9s de la nature. \ud83c\udf3f<\/p>\n\n\n\n\u00c0 leur retour, il trouve une lettre de son p\u00e8re lui annon\u00e7ant l\u2019assassinat de son fr\u00e8re, William. <\/strong>Victor est choqu\u00e9, il repart \u00e0 Gen\u00e8ve et passe la soir\u00e9e \u00e0 se promener dans la for\u00eat de la ville. Il n\u2019est pas loin de l\u2019endroit o\u00f9 le corps de son fr\u00e8re a \u00e9t\u00e9 retrouv\u00e9 quand il aper\u00e7oit la b\u00eate qu\u2019il avait cr\u00e9\u00e9e. C\u2019est s\u00fbr : sa cr\u00e9ation est l\u2019assassin de son fr\u00e8re !<\/strong><\/p>\n\n\n\n
Le chimiste n\u2019est pas content !<\/em><\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n La souffrance <\/span>efface jusqu’aux \u00e9motions<\/span> les plus primitives de l’homme.<\/p><\/blockquote>\n<\/q>\n\n \n
<\/p>\n
<\/p>\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Chapitres 8 \u00e0 10 \ud83d\udcd6<\/h4>\n\n\n\n Victor apprend que Justine a \u00e9t\u00e9 accus\u00e9e du meurtre de William.<\/strong> Apr\u00e8s la d\u00e9couverte du corps, on avait trouv\u00e9 dans sa poche une photo de Caroline, sa m\u00e8re, qui \u00e9tait en possession de William. Le scientifique clame l’innocence de Justine, mais les preuves contre elle semblent irr\u00e9futables. De peur qu\u2019il soit consid\u00e9r\u00e9 comme fou, il ne dit rien. \ud83e\udd10<\/strong><\/p>\n\n\n\nJustine avoue son crime, croyant ainsi \u00eatre pardonn\u00e9e, mais dit \u00e0 Elizabeth et Victor qu’elle est innocente et malheureuse. Justine est ex\u00e9cut\u00e9e, laissant le chimiste rong\u00e9 par la culpabilit\u00e9. <\/strong>Celui-ci d\u00e9cide d\u2019aller au sommet de Montanvert, aux Alpes, afin d\u2019oublier ses probl\u00e8mes et profiter de la s\u00e9r\u00e9nit\u00e9 de la nature. <\/p>\n\n\n\n Les malheureux<\/span> peuvent se r\u00e9signer, mais les coupables ne connaissent aucune paix. Les angoisses du remords<\/span> empoisonnent la volupt\u00e9 que parfois l’on trouve en s’abandonnant \u00e0 l’exc\u00e8s du chagrin.<\/p><\/blockquote>\n<\/q>\n\n \n
<\/p>\n
<\/p>\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Le chimiste croise sa cr\u00e9ature une deuxi\u00e8me fois, il l\u2019insulte et lui demande de partir. Elle lui parle avec \u00e9loquence et le persuade de l\u2019accompagner dans une grotte de glace.<\/strong> C\u2019est l\u00e0 qu\u2019il commence \u00e0 lui raconter son histoire.<\/p>\n\n\n\nChapitres 11 \u00e0 12 \ud83d\udcd6<\/h4>\n\n\n\n La cr\u00e9ature raconte \u00e0 Victor sa d\u00e9couverte des sensations de lumi\u00e8re, d’obscurit\u00e9, de faim, de soif et de froid. <\/strong>Elle lui parle de la terreur des gens qui le fuient et de sa d\u00e9cision de ne plus s\u2019approcher d\u2019eux. Elle d\u00e9couvre un abri pas loin de la maison d\u2019un jeune homme, une jeune femme et un vieil homme. Ces personnes lui paraissent malheureuses, mais elle ne comprend pas pourquoi. <\/p>\n\n\n\nLa b\u00eate r\u00e9alise enfin que leur malheur est d\u00fb \u00e0 leur pauvret\u00e9 : <\/strong>elle se sent coupable de leur avoir vol\u00e9 leur nourriture. Elle fait ce qu’il peut pour les aider, en ramassant du bois la nuit pour le laisser \u00e0 leur porte. C\u2019est gr\u00e2ce \u00e0 eux qu\u2019elle apprend \u00e0 parler leur langue, mais elle est rapidement d\u00e9\u00e7ue quand elle aper\u00e7oit la laideur de son reflet dans l\u2019eau.<\/p>\n\n\n\n
\ud83d\ude22<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n Tout ce nouveau savoir m’inspirait des sentiments bizarres.<\/span> L’humain pouvait-il \u00eatre si puissant, si magnifique<\/span>, et \u00e0 la fois si mauvais<\/span>, si vil ? Se montrer grand, noble, sensible, mais \u00e9galement plein d’abjection et de bassesse ?<\/p><\/blockquote>\n<\/q>\n\n \n
<\/p>\n
<\/p>\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Chapitres 13 \u00e0 18 \ud83d\udcd6<\/h4>\n\n\n\n La cr\u00e9ature lit des grands classiques :<\/strong> Les Souffrances du jeune Werther de Goethe, Le Paradis perdu de Milton <\/em>et la Vie des hommes illustres de Plutarque. <\/em>Elle arrive \u00e0 lire un papier qu\u2019elle avait trouv\u00e9 dans la poche des affaires de son cr\u00e9ateur, elle comprend que ce dernier ressent du d\u00e9go\u00fbt envers elle. Par un dernier geste d\u2019espoir, elle essaie de s\u2019approcher de ses voisins qui, eux aussi, le rejettent. La cr\u00e9ature est furieuse : c\u2019est \u00e0 ce moment-l\u00e0 qu\u2019elle croise le fr\u00e8re de Victor et l\u2019\u00e9trangle.<\/strong><\/p>\n\n\n\n \ud83d\udca1 Remarque<\/p>\n<\/div>\n
\n
\u00c0 partir de ce moment, on arr\u00eate de parler de \u00ab cr\u00e9ature \u00bb mais plut\u00f4t du \u00ab monstre \u00bb.<\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Le monstre pense trouver un rem\u00e8de : l\u2019amour.<\/strong> Il exige alors qu\u2019on lui cr\u00e9e une compagne, une deuxi\u00e8me cr\u00e9ature avec les m\u00eames d\u00e9fauts que les siens. Frankenstein se rend en Angleterre pour la cr\u00e9ation d\u2019une femme-monstre.<\/p>\n\n\n\n Souviens-toi ! je suis ta cr\u00e9ature<\/span> ; je devrais \u00eatre ton Adam ; mais je suis bien plut\u00f4t l’ange d\u00e9chu<\/span> que tu chasses loin de la joie, bien qu’il n’ait pas fait le mal. Partout, je vois le bonheur<\/span>, et j’en suis irr\u00e9vocablement priv\u00e9. J’\u00e9tais bienveillant et bon ; la mis\u00e8re<\/span> a fait de moi un d\u00e9mon. Rends-moi la joie<\/span>, et je redeviendrai vertueux<\/span>.<\/p>\n<\/q>\n\n \n
<\/p>\n
<\/p>\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Chapitres 19 \u00e0 24 \ud83d\udcd6<\/h4>\n\n\n\n Victor a du mal \u00e0 mener \u00e0 bien son projet. Pire encore : le monstre le suit et devient son ma\u00eetre. <\/strong>De peur, le chimiste s\u2019enfuit vers l\u2019Irlande, mais il d\u00e9couvre le corps de son ami, Henry, sur le rivage. <\/strong>Il est accus\u00e9 de meurtre et emprisonn\u00e9. Heureusement pour lui, il est acquitt\u00e9 et il retourne \u00e0 Gen\u00e8ve, le moral \u00e0 0. Quand tu penses que c\u2019est fini, eh bien, les choses empirent.