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L\u2019autre surnom du \u00ab\u00a0Caudillo\u00a0\u00bb est \u00ab\u00a0Franquito\u00a0\u00bb (pour les intimes).<\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Juan Carlos Ier (roi d\u2019Espagne de 1975 \u00e0 2014)<\/h3>\n\n\n\n Le roi Juan Carlos de Borb\u00f3n (fils de Juan de Borb\u00f3n et petit-fils du dernier roi d’Espagne) est nomm\u00e9 par el Caudillo <\/em>(avant sa mort), comme son successeur<\/strong>. <\/p>\n\n\n\nIl \u00e9tait au pouvoir d\u00e8s le 22 novembre de la m\u00eame ann\u00e9e jusqu\u2019en 2014<\/span><\/strong> quand il a abdiqu\u00e9 en faveur de son fils Felipe (le roi actuel Felipe VI). L\u2019Espagne est donc redevenue une monarchie<\/strong>. Mais pourtant, il se veut proche du peuple et souhaite acqu\u00e9rir une l\u00e9gitimit\u00e9 internationale. Il s’engage alors \u00e0 faire de l’Espagne une d\u00e9mocratie<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n1976 <\/strong><\/h3>\n\n\n\n\n
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Certainement pas comme l\u2019aurait voulu Franco, le roi met en place le processus allant vers une d\u00e9mocratie <\/strong>\u00e0 partir de 1976. Il nomme Adolfo Su\u00e1rez<\/strong>, chef du gouvernement, le 3 juillet 1976 et ensemble, ils l\u2019instaurent. <\/p>\n<\/div>\n\n\n\n\n
<\/figure>\n<\/div>\n<\/div>\n\n\n\n1977<\/h3>\n\n\n\n\ud83d\udc49 Loi d\u2019amnistie <\/h4>\n\n\n\n Le 14 octobre 1977<\/strong> la Loi d\u2019amnistie<\/strong> est promulgu\u00e9e. Elle est plus connue sous le nom de \u201cpacte de l\u2019oubli\u201d<\/strong>. (On t\u2019en dis plus juste apr\u00e8s \ud83d\ude09)<\/p>\n\n\n\n\ud83d\udc49 les premi\u00e8res \u00e9lections \ud83d\uddf3<\/strong><\/h4>\n\n\n\nAvec la l\u00e9galisation des parties politiques, les premi\u00e8res \u00e9lections sont organis\u00e9es le 15 juin 1977.<\/strong> Les principaux partis sont : <\/p>\n\n\n\n\nla UCD<\/strong> (Uni\u00f3n Centro Democr\u00e1tica) <\/li>\n\n\n\nle PSEO<\/strong> (partido socialista obrero espa\u00f1ol) <\/li>\n\n\n\nle PC<\/strong> (partido comunista)<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\nC’est finalement Adolfo Suarez (UCD) remporte les \u00e9lections. Le Movimiento Nacional, parti unique sous le franquisme, s’auto-dissout le 1er avril 1977<\/strong>. <\/p>\n\n\n\n
<\/figure><\/div>\n\n\n6 d\u00e9cembre 1978 : La (nouvelle) Constitution \ud83d\udcc3<\/h3>\n\n\n\n Pas de changement politique sans nouvelle constitution ! Deux institutions, \u00e0 savoir, le Congr\u00e8s des d\u00e9put\u00e9s<\/strong> et le S\u00e9nat<\/strong>, sont charg\u00e9s d\u2019\u00e9laborer la nouvelle constitution.<\/p>\n\n\n\n\ud83d\udc49 Elle va \u00eatre approuv\u00e9e par presque 90%<\/strong> des Espagnols (r\u00e9f\u00e9rendum) avec comme question : \u00ab \u00bfAprueba el Proyecto de Constituci\u00f3n?<\/em> \u00bb (\u00ab Approuvez-vous le projet de Constitution ? \u00bb)<\/p>\n\n\n\nOn peut \u00e9galement parler de \u00ab loi fondamentale \u00bb dont les grands principes sont : le pluralisme, la tol\u00e9rance, une d\u00e9mocratie lib\u00e9rale et parlementaire (d\u00e9mocratie repr\u00e9sentative bas\u00e9e sur la protection les libert\u00e9s des individus)<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n <\/div>\n
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\ud83d\udca1 C\u2019est d\u2019ailleurs pour cette raison que le 6 d\u00e9cembre<\/strong> est un jour f\u00e9ri\u00e9 en Espagne, en m\u00e9moire de cette date importante.<\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n1979 : \u00e9lections g\u00e9n\u00e9rales \ud83d\udcf0<\/h3>\n\n\n\n Nouvelle victoire du UCD avec Adolfo Su\u00e1rez \ud83e\udd47<\/p>\n\n\n\n
Coup d\u2019\u00c9tat de Tejero \ud83e\udd4a<\/h3>\n\n\n\n Le 23 f\u00e9vrier 1981, Antonio Tejero Molina<\/strong>, nostalgique du r\u00e9gime franquiste, organise un coup d\u2019\u00c9tat<\/strong>. Avec d\u2019autres gardes civils, il organise l\u2019assaut du Congr\u00e8s des d\u00e9put\u00e9s (cet \u00e9v\u00e8nement fut enregistr\u00e9 par la t\u00e9l\u00e9vision espagnole). Le peuple a peur d\u2019un retour dans le pass\u00e9 horrible, mais heureusement, c\u2019est un \u00e9chec cuisant\u2026 Le roi Juan Carlos Ier met fin \u00e0 ce coup d\u2019\u00c9tat apr\u00e8s 24 h<\/strong> et garantit alors la d\u00e9mocratie.<\/p>\n\n\n\n1982 <\/strong><\/h3>\n\n\n\nLa transition d\u00e9mocratique s\u2019ach\u00e8ve <\/strong>et Adolfo Su\u00e1rez termine son mandat. Par la suite, de nouvelles \u00e9lections font de Felipe Gonz\u00e1lez<\/strong> (PSOE), le nouveau chef du gouvernement. \ud83e\udd47 <\/p>\n\n\n\n\ud83d\udc49 Cette alternance politique <\/strong>marque d\u00e9finitivement la fin de cette p\u00e9riode.<\/p>\n\n\n\nBref, tu l\u2019auras compris avec cette chronologie de la transition d\u00e9mocratique espagnole, il y avait quelque chose qui se passait quasiment chaque ann\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n
Zoom : Le pacte de l\u2019oubli – El pacto del olvido \ud83e\udd1d<\/h2>\n\n\n\n Dans la chronologie sur la transition d\u00e9mocratique, on a vu qu\u2019il y avait la loi d\u2019amnistie du 14 octobre 1977. <\/strong>Mais qu\u00e9saco ? \ud83e\udd14<\/p>\n\n\n\n\n
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Il est impossible de faire un cours sur la transition d\u00e9mocratique espagnole sans l\u2019\u00e9voquer en d\u00e9tail.<\/p>\n<\/div>\n\n\n\n
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<\/figure><\/div><\/div>\n<\/div>\n\n\n\nLa l