{"id":207848,"date":"2024-07-09T15:35:57","date_gmt":"2024-07-09T13:35:57","guid":{"rendered":"https:\/\/sherpas.com\/blog\/l-afrique-dans-la-mondialisation\/"},"modified":"2024-07-09T15:36:44","modified_gmt":"2024-07-09T13:36:44","slug":"l-afrique-dans-la-mondialisation","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/sherpas.com\/blog\/l-afrique-dans-la-mondialisation\/","title":{"rendered":"L’Afrique et la mondialisation [HGGSP] \ud83c\udf0d"},"content":{"rendered":"\n

L\u2019Afrique, continent avec une superficie 3 fois plus importante que celle de l\u2019Europe et qui repr\u00e9sente 20% des terres \u00e9merg\u00e9es dans le monde semble<\/strong> rester \u00e0 l\u2019\u00e9cart du d\u00e9veloppement et de la mondialisation. Ce continent symbolise bien souvent dans nos esprits la pauvret\u00e9, la faim, la s\u00e9cheresse et les guerres tribales\u2026 Toutefois, il est important d\u2019aller chercher plus loin et d\u2019\u00e9tudier quelle place a le continent africain face au d\u00e9veloppement et \u00e0 la mondialisation afin de briser les potentiels pr\u00e9jug\u00e9s. <\/strong><\/p>\n\n\n\n

Voil\u00e0 un article pour en apprendre plus sur l’Afrique dans la mondialisation<\/strong> ! \ud83c\udf0d<\/p>\n\n\n\n

Points forts et points faibles de l\u2019Afrique dans la mondialisation \u2696\ufe0f<\/h2>\n\n\n
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\ud83d\udcb1 <\/span>D\u00e9finition mondialisation<\/p>\n<\/div>\n

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Pour rappel, la mondialisation correspond \u00e0 l\u2019intensification des flux internationaux par un processus d\u2019ouverture des \u00e9conomies nationales sur le march\u00e9 mondial et par la lib\u00e9ralisation des \u00e9changes.<\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n

Un espace g\u00e9ographique riche, atout de taille pour l\u2019Afrique face \u00e0 la mondialisation \ud83d\udcaa\ud83c\udffc<\/h3>\n\n\n\n

Avec ses 30,37 millions de kilom\u00e8tres carr\u00e9s<\/strong>, l\u2019Afrique est le troisi\u00e8me continent le plus vaste au monde<\/strong> et ce territoire regorge de richesses \ud83d\udcb8<\/p>\n\n\n\n

\ud83d\udee2 Le continent africain est extr\u00eamement riche en hydrocarbures<\/strong>, notamment au Nigeria, en Alg\u00e9rie, au Soudan ou encore en Libye.
Il concentre 8% des r\u00e9serves mondiales de p\u00e9trole<\/strong> et plus de 10 % de la production p\u00e9troli\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n

\ud83d\udc8e Les ressources mini\u00e8res<\/strong> sont \u00e9galement tr\u00e8s importantes : or, cuivre et cobalt sont pr\u00e9sents sur le territoire. Cela g\u00e9n\u00e8re d\u2019ailleurs de gros conflits, particuli\u00e8rement en Afrique du Sud, au Congo et au Liberia.<\/p>\n\n\n\n

\ud83c\udf33 Une richesse foresti\u00e8re et agricole non n\u00e9gligeable<\/strong> : l\u2019Afrique poss\u00e8de 60% des terres arables non cultiv\u00e9es (inexploit\u00e9es) au monde<\/strong>, elle pourrait donc devenir un acteur strat\u00e9gique pour l\u2019industrie agro-alimentaire qui fait face \u00e0 une croissance d\u00e9mographique tr\u00e8s importante et \u00e0 de nouveaux enjeux de taille. Le continent poss\u00e8de \u00e9galement le 2e massif forestier mondial.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

\ud83d\udc49 Tu l\u2019as compris, l\u2019Afrique est tr\u00e8s riche en mati\u00e8res premi\u00e8res ! C\u2019est un atout majeur pour le continent dans le cadre de la mondialisation et en faveur de son d\u00e9veloppement. D\u2019ailleurs aujourd\u2019hui 64% des exportations africaines concernent les mati\u00e8res premi\u00e8res ! <\/strong>
\nC\u2019est cette sp\u00e9cialisation qui lui permet de s\u2019int\u00e9grer \u00e0 la mondialisation.<\/p>\n\n\n\n

Le probl\u00e8me, c\u2019est que cette sp\u00e9cialisation des \u00e9conomies africaines est fragile et insuffisante. Cela ne permet pas une croissance \u00e9conomique stable et suffisante pour que le continent se d\u00e9veloppe. \ud83d\ude15<\/p>\n\n\n\n

Des infrastructures inadapt\u00e9es qui nuisent \u00e0 l\u2019int\u00e9gration de l\u2019Afrique dans la mondialisation \ud83c\udfe2<\/h3>\n\n\n\n

Depuis le d\u00e9but des ann\u00e9es 2000, la Banque Mondiale pointe du doigt le manque d\u2019infrastructure comme l\u2019une des causes principales du faible dynamisme \u00e9conomique<\/strong> en Afrique.<\/p>\n\n\n\n

Ce d\u00e9ficit concerne notamment l\u2019\u00e9lectricit\u00e9<\/strong> et les routes<\/strong>. Or ce deuxi\u00e8me point p\u00e8se autant sur l’\u00e9conomie du continent et son int\u00e9gration dans la mondialisation que sur le quotidien des habitants et le d\u00e9veloppement.<\/p>\n\n\n

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Sophie<\/p>

Sciences Po Bordeaux<\/p>

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12\u20ac\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n

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Cl\u00e9mence<\/p>

HEC Paris<\/p>

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21\u20ac\/h\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n

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Antoine<\/p>

Sciences Po Paris<\/p>

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18\u20ac\/h\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n

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Agathe<\/p>

ENS Lyon<\/p>

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19\u20ac\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n

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Olivier<\/p>

La Sorbonne<\/p>

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13\u20ac\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n

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Pierre<\/p>

ESSEC<\/p>

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16\u20ac\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n

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Margot<\/p>

Arts et M\u00e9tiers ParisTech<\/p>

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22\u20ac\/h\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n <\/div>\n <\/div>\n<\/div>\n

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\n \"Logo\n <\/div>\n

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Les routes \ud83d\udee3<\/h4>\n\n\n\n

En Afrique, il y a peu de routes, la plupart des infrastructures sont des chemins ou des pistes.
\ud83d\udc49\ud83c\udffc Les deux tiers de l\u2019Afrique rurale vivent \u00e0 plus de 2 km par rapport \u00e0 la route la plus proche.<\/strong><\/p>\n\n\n

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\"Vil
C’est loin 2km !<\/em><\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n

Cela limite les \u00e9changes intracontinentaux, le d\u00e9placement des biens, mais aussi des personnes et donc l\u2019acc\u00e8s aux services. Des \u00e9tudes ont par exemple montr\u00e9 que la m\u00e9diocrit\u00e9 des infrastructures de transports ajoute 30 \u00e0 40% aux co\u00fbts des biens \u00e9chang\u00e9s sur le continent et r\u00e9duit la productivit\u00e9 des entreprises de 40%.<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Le sous \u00e9quipement des ports \ud83d\udea2<\/h4>\n\n\n\n

Le r\u00e9seau maritime qui lie l\u2019Afrique aux autres continents est beaucoup plus d\u00e9velopp\u00e9 que le r\u00e9seau de transport au sein du continent. Pourtant, les ports africains restent sous-\u00e9quip\u00e9s<\/strong>, la manutention des conteneurs est notamment tr\u00e8s lente : jusqu\u2019\u00e0 deux ou trois fois inf\u00e9rieure aux pays d\u00e9velopp\u00e9s. \ud83d\udef6<\/strong><\/p>\n\n\n\n

Les in\u00e9galit\u00e9s de d\u00e9veloppement entre les pays africains se retrouvent dans le d\u00e9veloppement des ports : l\u2019Afrique du Sud<\/strong> demeure le plus gros march\u00e9 en termes de conteneurs, devant le port de Durban<\/strong> puis le port marocain TangerMed. <\/strong><\/p>\n\n\n\n

Les taux de croissance les plus \u00e9lev\u00e9s sont affich\u00e9s par les ports des pays exportateurs de p\u00e9trole : Angola, Cameroun, Nig\u00e9ria<\/strong>. Au contraire, c\u2019est l\u2019Afrique de l\u2019Est qui enregistre le volume de trafic de marchandises le plus faible de l\u2019Afrique Subsaharienne, cette r\u00e9gion \u00e9tant desservie essentiellement par les grands ports de Mombasa<\/strong> et Dar es-Salaam. <\/strong><\/p>\n\n\n\n

Un retard \u00e9conomique et politique qui nuit \u00e0 l\u2019int\u00e9gration de l\u2019Afrique dans la mondialisation \ud83c\udf0d<\/h3>\n\n\n\n

Faiblesse sanitaire <\/h4>\n\n\n\n

Selon l\u2019institut de sondage panafricain Afrobarometer<\/a>, 66% des africains ont d\u00e9clar\u00e9 avoir manqu\u00e9 de soins n\u00e9cessaires au moins une fois en 2024<\/strong> \u00e0 cause du co\u00fbt des prestations, du manque de m\u00e9dicaments ou de m\u00e9decins. Les taux les plus forts ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s en Zambie, au Congo-Brazzaville ou encore en Gambie.<\/p>\n\n\n\n

Face \u00e0 ce d\u00e9ficit sanitaire, les maladies mortelles font rage en Afrique et la population n\u2019a pas les moyens de s\u2019en prot\u00e9ger comme en Europe.<\/p>\n\n\n