Manifeste pour un r\u00e9veil \u00e9cologique<\/a>\u201d pour lequel j\u2019ai particip\u00e9, puis le discours de Cl\u00e9ment Choisne \u00e0 la remise des dipl\u00f4mes de Centrale Nantes qui invitait \u00e0 questionner le mod\u00e8le.<\/p>\n\n\n\nOn a commenc\u00e9 \u00e0 se questionner notamment sur la finalit\u00e9 de nos \u00e9tudes.<\/strong> Choses qu\u2019on ne faisait pas avant. Autrefois, on faisait des boulots reconnus socialement. On travaillait pour des grands groupes comme Total. C\u2019\u00e9tait valorisant. On avait un beau salaire et une belle voiture.<\/p>\n\n\n\nD\u00e9sormais, \u00e7a ne fait plus autant r\u00eaver car on se demande quel est notre impact positif sur le monde<\/strong>. C\u2019est ce changement au sein des grandes \u00e9coles que j\u2019ai voulu montrer \u00e0 travers mon documentaire.<\/p>\n\n\n\n
Les \u00e9tudiants en 2017 quand on leur disait de trier leurs d\u00e9chets.<\/span><\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\nEst-ce qu\u2019il y aurait une autre raison un peu cach\u00e9e derri\u00e8re tout \u00e7a ?<\/h3>\n\n\n\n Arthur Gosset. <\/strong>C\u2019est vrai ! En discutant avec d\u2019autres r\u00e9alisateurs, je me suis rendu compte qu\u2019il y avait quelque chose de plus profond : j\u2019avais envie de faire ce film pour mes parents, pour leur parler autrement qu\u2019avec mes mots qui n’avaient pas forc\u00e9ment d\u2019impact. Je voulais filmer d\u2019autres jeunes et expliquer \u00e0 nos parents qu\u2019on ne leur en veut pas mais qu\u2019on voudrait r\u00e9tablir le dialogue.<\/p>\n\n\n\nEst-ce que \u00e7a a march\u00e9 ?<\/h3>\n\n\n\n Arthur Gosset. <\/strong>Oui, le film nous a beaucoup aid\u00e9. Mes parents \u00e9taient pr\u00e9sents \u00e0 l\u2019avant-premi\u00e8re en juin et ils ont fait un discours tr\u00e8s \u00e9mouvant pour me remercier. Ils ont vu que je n\u2019\u00e9tais pas le seul \u00e0 vivre ces questionnements.<\/strong><\/p>\n\n\n\nM\u00eame s\u2019ils ne me comprennent pas forc\u00e9ment, ils me font confiance d\u00e9sormais pour trouver un \u00e9quilibre : ils respectent mes choix tant qu\u2019ils sont en accord avec mes valeurs. Aujourd\u2019hui, on arrive \u00e0 communiquer. C\u2019est une vraie r\u00e9ussite !<\/p>\n\n\n\n
Le documentaire a-t-il aussi chang\u00e9 ton regard vis-\u00e0-vis d\u2019eux ?<\/h3>\n\n\n\n Arthur Gosset. <\/strong>Totalement ! J\u2019ai grandi pendant le tournage. Gr\u00e2ce aux t\u00e9moignages d\u2019autres amis qui sont pass\u00e9s par les m\u00eames phases de rupture avec leur entourage, j\u2019ai compris que ce n\u2019est pas en les critiquant et les pointant du doigt que j\u2019allais faire changer les choses,<\/strong> ni leur faire comprendre ce que je ressens. A 25 ans, c\u2019est facile de tout remettre en question, mais pour eux, c\u2019est beaucoup plus compliqu\u00e9. Je le comprends d\u00e9sormais et l\u2019accepte.<\/p>\n\n\n\n
Quand tu te pr\u00e9pares \u00e0 dire \u00e0 tes parents que tu ne veux plus manger de viande.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\ud83e\udd75 Les \u00e9coles d\u2019ing\u00e9nieurs face aux d\u00e9fis climatiques<\/h2>\n\n\n\nComment a r\u00e9agi ton \u00e9cole \u00e0 la sortie du documentaire ?<\/h3>\n\n\n\n Arthur Gosset. <\/strong>Au d\u00e9part, les responsables ne savaient pas trop comment le prendre. Ils s\u2019inqui\u00e9taient de ce jeune qui parlait de leur \u00e9cole dans les m\u00e9dias. Il y a maintenant deux types de personnes : <\/strong><\/p>\n\n\n\n\ncelles qui me soutiennent comme le directeur de l\u2019\u00e9cole<\/strong> qui souhaite diffuser le film sur le campus<\/li>\n\n\n\net celles qui sont un peu plus \u201cold school\u201d et qui pr\u00f4nent des valeurs ancestrales<\/strong> de ce que doit \u00eatre une \u00e9cole d\u2019ing\u00e9nieurs.<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\nCe qui est int\u00e9ressant et qui peut faire bouger les lignes, c\u2019est que mon film n\u2019est pas le seul \u00e0 sortir sur le sujet. Plein d\u2019autres choses vont venir alimenter le d\u00e9bat des jeunes dipl\u00f4m\u00e9s. Par exemple, la journaliste Marine Miller a \u00e9tudi\u00e9 le ph\u00e9nom\u00e8ne dans les \u00e9coles d\u2019ing\u00e9nieurs et sort un livre sur le sujet d\u00e9but octobre.<\/p>\n\n\n\n Ce n\u2019est pas un hasard si le directeur veut m\u2019appeler : il est conscient<\/span> qu\u2019il faut faire quelque chose<\/span> s\u2019il souhaite que son \u00e9cole reste attractive<\/span>.<\/p>\n<\/q>\n\n \n
Arthur Gosset<\/p>\n
R\u00e9alisateur du documentaire “Ruptures”<\/p>\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n
Que reprochent les \u00e9tudiants \u00e0 leurs formations ?<\/h3>\n\n\n\n Arthur Gosset. <\/strong>Ce qu\u2019on remet en cause surtout, ce sont les cours de tronc commun, notamment ceux en 1re ann\u00e9e. On nous apprend encore que la technologie va nous sauver en nous pr\u00e9sentant des technologies vieilles de 40 ans.<\/strong><\/p>\n\n\n\nAlors que face aux enjeux \u00e9normes d\u2019aujourd\u2019hui et de demain, on devrait nous montrer de nouvelles m\u00e9thodes pour r\u00e9duire notre impact sur la plan\u00e8te. Ces techniques existent mais on ne nous les apprend pas dans les \u00e9coles d\u2019ing\u00e9nieurs traditionnelles, qui conservent toujours les m\u00eames enseignements.<\/p>\n\n\n\n
Pr\u00e9cisons que je n\u2019ai pas fait ce film pour \u00eatre \u00e0 charge contre l\u2019\u00e9cole. On est conscient que les \u00e9coles d\u2019ing\u00e9nieurs sont d\u2019immenses structures qui ont besoin de temps pour s\u2019adapter.<\/strong> Seulement, leur mod\u00e8le ne nous convient plus, \u00e0 nous, la g\u00e9n\u00e9ration des jeunes dipl\u00f4m\u00e9s. On souhaite trouver l\u2019\u00e9quilibre et le bonheur en dehors des sentiers battus, en r\u00e9inventant notre place.<\/p>\n\n\n\n \n \n
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\n <\/div>\n
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Emma<\/p>
Dauphine<\/p>
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\n <\/div>\n
Margot<\/p>
Arts et M\u00e9tiers ParisTech<\/p>
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\n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n <\/div>\n 22\u20ac\/h\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n
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\n <\/div>\n
Victor<\/p>
ESCP<\/p>
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\n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n <\/div>\n 25\u20ac\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n
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\n <\/div>\n
Olivier<\/p>
La Sorbonne<\/p>
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\n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n <\/div>\n 13\u20ac\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n
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\n <\/div>\n
Emilie<\/p>
Sciences Po Lyon<\/p>
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\n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n <\/div>\n 19\u20ac\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n
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\n <\/div>\n
Antoine<\/p>
Sciences Po Paris<\/p>
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\n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n <\/div>\n 18\u20ac\/h\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n
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\n <\/div>\n
Thibault<\/p>
ENS Paris Ulm<\/p>
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\n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n <\/div>\n 20\u20ac\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n
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\n <\/div>\n
Agathe<\/p>
ENS Lyon<\/p>
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\n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n \n \n <\/svg>\n <\/div>\n 19\u20ac\/h<\/p> <\/div>\n <\/div>\n <\/div>\n <\/div>\n<\/div>\n
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