\u00c0 lire aussi<\/p>\n
Besoin d’aide en fran\u00e7ais ? On a ce qu’il te faut \u2712\ufe0f A ses d\u00e9buts, la litt\u00e9rature fran\u00e7aise a produit des textes en vers rythmant des histoires de h\u00e9ros. Ces textes sont \u00e0 la fois les anc\u00eatres de notre po\u00e9sie et de nos romans.<\/p>\n\n\n\n Les plus vieux r\u00e9cits fran\u00e7ais racontent la gesta Dei per Francos <\/em>(la premi\u00e8re croisade). Ces \u00e9pop\u00e9es ne s\u2019inscrivent pas dans un r\u00e9el imm\u00e9diat, mais dans un contexte l\u00e9gendaire,<\/strong> au sens \u00e9tymologique du mot \u201clegendum<\/em>\u201d : ce qu\u2019il y a \u00e0 lire, \u00e0 comprendre.<\/p>\n\n\n\n La narration \u00e9limine – \u00e0 l\u2019inverse des romans r\u00e9alistes – tout ce qui fait la banalit\u00e9 de la vie courante, et exalte le caract\u00e8re extraordinaire des h\u00e9ros et de leurs actions, o\u00f9 il faut voir l\u2019intervention divine. C\u2019est la l\u00e9gende de ces textes : les Francs sont les h\u00e9ros de Dieu. La Chanson de Roland <\/em>(XI\u00e8me) est un texte qui exprime \u00e9minemment cela.<\/p>\n\n\n\n En \u00e9voluant, le roman m\u00e9di\u00e9val cherche aussi \u00e0 exprimer l\u2019amour : c\u2019est la litt\u00e9rature courtoise.<\/strong><\/p>\n\n\n\n \ud83d\udc49 Chr\u00e9tien de Troyes en est l\u2019un des auteurs les plus connus, avec notamment Le Chevalier de la charrette<\/em> (XII si\u00e8cle). Dans ses narrations, il met en situation des chevaliers en proie \u00e0 l\u2019amour le plus pur et le plus fin pour leur \u201cDame\u201d.<\/strong> Pour conqu\u00e9rir le coeur de celle-ci, ils doivent errer \u00e0 la rencontre d\u2019aventures plus ou moins merveilleuses.<\/p>\n\n\n\n Ces errances des chevaliers amoureux font intervenir des personnages issus de diff\u00e9rentes couches sociales : les paysans, les marchands, les vagabonds\u2026 \ud83d\udc68\u200d\ud83c\udf3e<\/p>\n\n\n\n Il y a donc dans ces romans une r\u00e9f\u00e9rence \u00e0 une r\u00e9alit\u00e9 sociale.<\/strong> Mais cette r\u00e9f\u00e9rence est tr\u00e8s romanc\u00e9e et sert plut\u00f4t \u00e0 cr\u00e9er de l\u2019\u00e9motion, de l\u2019aventure, du myst\u00e8re, plut\u00f4t qu\u2019\u00e0 proposer une vision de la soci\u00e9t\u00e9.<\/p>\n\n\n\n Une autre \u00e9volution du roman m\u00e9di\u00e9val s\u2019oriente vers les r\u00e9cits populaires, les fabliaux<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n On peut penser au Roman de Renart<\/em> (XIII si\u00e8cle), mettant en situation des animaux, mais aussi des personnages issus du peuple m\u00e9di\u00e9val. Ces r\u00e9cits sont souvent satiriques, et n\u2019affichent pas une volont\u00e9 de peinture sociale, mais l\u2019\u00e9vocation du paysan, du bourgeois et du moine inscrivent ces r\u00e9cits dans une r\u00e9alit\u00e9 famili\u00e8re.<\/p>\n\n\n C\u2019est l\u2019esprit de cet ouvrage qui utilise des personnages all\u00e9goriques pour repr\u00e9senter les notions et concepts philosophiques de leurs auteurs (Guillaume de Loris commen\u00e7a l\u2019oeuvre et Jean de Meung la termina).<\/p>\n\n\n\n Les personnages ne sont pas inscrits dans une r\u00e9alit\u00e9 imm\u00e9diate, mais servent cependant, \u00e0 travers des symboles et des all\u00e9gories, \u00e0 proposer une critique de sa soci\u00e9t\u00e9, particuli\u00e8rement dans la partie r\u00e9dig\u00e9e par Jean de Meung.<\/p>\n\n\n\n Le roman n\u2019est pas un genre litt\u00e9raire dominant au XVI\u00e8me si\u00e8cle, non plus qu\u2019au XVII. Au XVI si\u00e8cle, si des romans de chevalerie continuent de s\u2019\u00e9crire, il n\u2019y a qu\u2019un auteur qui ait vraiment pass\u00e9 la post\u00e9rit\u00e9. \ud83c\udf20<\/p>\n\n\n\n Il s\u2019agit de Rabelais.<\/strong> Son oeuvre, tout \u00e0 fait hors du commun, est une satire f\u00e9roce de certaines moeurs de son \u00e9poque, \u00e0 travers des personnages tir\u00e9s de l\u00e9gendes populaires : des g\u00e9ants.<\/p>\n\n\n\n Tout est d\u00e9mesur\u00e9 dans son oeuvre : le langage, les images, les registres de langue, du plus subtil au plus grossier. C’est une r\u00e9f\u00e9rence incontournable pour l’ann\u00e9e de premi\u00e8re \ud83d\ude09<\/p>\n\n\n\n Au XVII\u00e8me si\u00e8cle, la verve satirique des fabliaux du moyen \u00e2ge et des r\u00e9cits de Rabelais se poursuit. Scarron produit Le Roman comique<\/em>, oeuvre rest\u00e9e c\u00e9l\u00e8bre, dans laquelle, sous couvert d\u2019une multiplication d\u2019intrigues humoristiques, on trouve des r\u00e9f\u00e9rences \u00e0 la r\u00e9alit\u00e9 de son \u00e9poque.<\/p>\n\n\n\n Par contre, Madame de Lafayette<\/a> initie la litt\u00e9rature fran\u00e7aise au roman d\u2019analyse avec La Princesse de Cl\u00e8ves<\/em>, en utilisant des personnages historiques de la cour de Henri II, mais qui sont plut\u00f4t des mod\u00e8les universels de la relation amoureuse.<\/p>\n\n\n\n Le XVIII\u00e8me si\u00e8cle voit se d\u00e9velopper l\u2019\u00e9criture narrative, \u00e0 travers diff\u00e9rentes sortes d\u2019oeuvres \u00e0 port\u00e9es politique et philosophique. Mais les \u00e9crivains s\u2019engagent aussi dans des productions plus litt\u00e9raires, dans la veine du roman d\u2019analyse, comme l\u2019abb\u00e9 Pr\u00e9vost avec Manon Lescaut<\/em>.<\/p>\n\n\n \u00c0 lire aussi<\/p>\n D’ailleurs si tu l’\u00e9tudies cette ann\u00e9e, n’h\u00e9site pas \u00e0 consulter notre article sur le r\u00e9sum\u00e9 de Manon Lescaut<\/a> !<\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\n D\u2019autre part, on explore de nouvelles formes narratives : le roman \u00e9pistolaire, La Nouvelle H\u00e9lo\u00efse<\/em> de Rousseau, ou le roman restructurant la chronologie comme Jacques le fataliste<\/em> de Diderot.<\/p>\n\n\n\n Mais toutes ces narrations reposent sur des personnages assez convenus, dont on filtre les attitudes et les paroles par des conventions litt\u00e9raires. Ce ne sera plus le cas au XIX\u00e8me si\u00e8cle. \ud83d\udc83<\/p>\n\n\n
\u2705 \u2002M\u00e9thode de la dissertation<\/a> \ud83d\udcdd
\u2705 \u2002Comment am\u00e9liorer son style \u00e9crit<\/a>\u00a0\ud83d\udcaf
\u2705\u00a0 \u00a0Quiz bac de fran\u00e7ais : teste tes connaissances<\/a><\/strong><\/p>\n\n <\/div>\n <\/section>\n\n\n\nLe roman chevaleresque et le roman courtois<\/h2>\n\n\n\n
Les chansons de geste (XI\u00e8me si\u00e8cle) \ud83e\uddda\u200d\u2640\ufe0f<\/h3>\n\n\n\n
Le roman courtois \ud83d\udc6b<\/h3>\n\n\n\n
Le roman populaire et savant \ud83d\ude35<\/h3>\n\n\n\n
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D\u2019autre part, en m\u00eame temps, se d\u00e9veloppent aussi des r\u00e9cits savants comme Le Roman de la Rose<\/em> (XIII\u00e8me si\u00e8cle) de Guillaume de Loris et Jean de Meung.<\/strong> Dans une mentalit\u00e9 tr\u00e8s m\u00e9di\u00e9vale, li\u00e9e \u00e0 l\u2019amour de l\u2019\u00e9tude, de la th\u00e9ologie et de la philosophie, et aliment\u00e9e par la cr\u00e9ation de l\u2019universit\u00e9, on publie des \u201csommes\u201d, c\u2019est-\u00e0-dire des ouvrages qui se vantent d\u2019additionner toutes les connaissances essentielles de l\u2019\u00e9poque.<\/p>\n\n\n\nDe l\u2019humanisme au r\u00e9alisme \ud83d\udc68\u200d\ud83c\udfa8<\/h2>\n\n\n\n
Le cas Rabelais<\/h3>\n\n\n\n
La p\u00e9riode classique \ud83d\udc96<\/h3>\n\n\n\n
Le d\u00e9veloppement au XVIII\u00e8me si\u00e8cle \ud83d\udcc8<\/h3>\n\n\n\n
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